La Diff Rence De La Premi Re Guerre

La Diff Rence De La Premi Re Guerre

À la différence de la Première Guerre, la Seconde se caractérise par un engagement entier des populations dans le conflit. Celui- ci frappe autant, voire plus, les civils que les militaires. Les civils constituent des cibles à part entière comme en témoignent le mitraillage des routes de l’exode après la défaite française de 1940, les massacres de populations comme celui d’Oradour- sur-Glane perpétré le 10 juin 1944 par la Waffen-SS et qui fait 642 victimes. La Seconde Guerre Mondiale oppose les forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) aux alliés français et anglais, uis à l’URSS et aux E. U. à partir de juin et décembre 1941. La stratégie allemande de guerre éclair (blitzkrieg) lui permet des conquêtes rapides A l’est, ce dernier déclenche l’opération Barbarossa le 22 juin l’année 1941, Parmée mais désormais Stali nazi a pour projet de du national-socialism or7 Sni* to View l’URSS. A la fin de que toute l’Europe i. Le totalitarisme uveau, pur, reflet se l’élimination de tous ceux qui sont estim s int rieurs.

En parallèle à une terrible répression contre les ennemis politiques et les asociaux, deux catégories sont considérées comme des « sous-hommes ? -Untermenschen — qui menacent de corrompre la race :

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les Tziganes et les Juifs. À ces catégories, il convient d’ajouter ceux qui, dans le panthéon racial nazi, sont à peine plus que des « sous-hommes » : les Slaves, aux dépens desquels doit être menée l’expans Swipe to View next page l’expansion territoriale en Europe continentale pour garantir au Reich allemand son espace vital, leLebensraum.

Ces camps se multiplient en Allemagne ou dans les pays annexés entre 1937 et 1 941 et rassemblent donc des déportés résistants et politiques ainsi que des déportés qualifiés de « raciaux b. Ce ystème concentrationnaire devient insuffisant, avec la guerre, pour répondre aux objectifs de purification envisagés par les nazis. Durant la Seconde Guerre mondiale, les affrontements atteignent un degré de violence sans précédent, Les armes utilisées (blindés, fusées, bombe atomique qui fait 140 000 victimes sur le coup à Hiroshima ont pour objectif d’anéantir l’ennemi.

Avec environ 60 millions de victimes, c’est le conflit le plus meurtrier de l’hlstoire, la Pologne, l’Allemagne et l’URSS perdant de 10 à 20% de leur popu ation. Par ailleurs, la part des victimes civiles est bien plus élevée que lors des guerres récédentes, les bombardements de villes comme Londres (septembre à décembre 1940) ou Dresde (13-14 février 1945) sont extrêmement meurtriers. Les combats se transforment eux aussi. Sur terre, ils concernent des millions d’hommes, organisés en unltés qui regroupent artillerie, blindés et infanterie.

La guerre devient aussi une guerre de matériel : en juillet 1943, la bataille de Koursk, en Russie, est la plus grande bataille de blindés du conflit. Elle met aux prises 2 millions d’hommes, 30 000 canons, 6 300 chars et 4400 avions des deux camps. • Les bombardements stratégiques cherchent à détruire le otentiel économique de l’ennemi, mais ils prennent ensuite pour cible les p PAG » rif 7 détruire le potentiel économique de l’ennemi, mais ils prennent ensuite pour cible les populations civiles elles-mêmes. Les Allemands bombardent les villes anglaises pendant le Blitz (septembre 1940-mal 1941).

Mais la Luftwaffe perd la  » bataille d’Angleterre  » et l’aviation allemande, qui ne possède aucun bombardier lourd, est surclassée par les Anglo-Américains, qul mènent à partir de 1941 des raids massifs sur l’Allemagne avec leurs bombardiers (comme la Forteresse volante 8-17), plongeant ainsi les civils au cœur des combats. ?? Les populations subissent également des massacres de masse, comme celui de Nankin en Chine (1937) ou ceux perpétrés par les Einsatzgruppen (groupes d’intervention) en Europe de l’Est.

Les exécutions d’otages sont courantes ainsi que les représailles contre les populations civiles : le 10 juin 1944, une division SS extermine les 642 habitants du village d’Oradour-sur-Glane, dans le Limousin. • Le travail forcé est imposé aux civils comme aux prisonniers de guerre, à rencontre de toutes les lois internationales. Aggravé par les pénuries, il entraîne une forte mortalité parmi les populations. ??? Le coût humain de la Seconde Guerre mondiale s’élève à plus de 50 millions de morts (35 millions pour l’Europe). L’URSS a payé le tribut le plus lourd, avec plus de 20 millions de victimes. En Pologne, 6 millions de personnes ont péri. Les pertes s’élèvent à plus de 5 millions pour l’Allemagne. A l’Ouest de l’Europe, les pertes humaines sont moins importantes. • La guerre a coûté la vie à plus de civils que de soldats. Les populations sont traumatisées par le souvenir des bom PAGF3C,F7 plus de civils que de soldats.

Les populations sont traumatisées par le souvenir des bombardements massifs, mais aussi par les assacres et les exécutions d’otages perpétrés par les SS et la Gestapo. Les survivants des camps Jean-Christophe Delmas 3 Ill Le genocide des Juifs et des Tziganes de concentration, en particulier les résistants déportés en Allemagne, racontent ? leur retour leurs conditions de vie effroyable. • La découverte du génocide des Juifs et des Tziganes et de l’horreur des camps d’extermination provoque un choc considérable.

Le procès de Nuremberg (1945-1946) au cours duquel sont jugés les criminels de guerre nazis introduit dans le droit International la notion de ‘ crime contre [‘Humanité « Le bilan du génocide, de ce que les Juifs omment la Shoah (la catastrophe) rend compte de l’incroyable entreprise de destruction menée par les Nazis. Le génocide des juifs provoque la mort d’environ millions de personnes : les ghettos et les privations causent 800 000 victimes, les exécutions liées aux Einsatzgruppen 1,3 millions et les camps plus de 3 millions.

Les victimes les plus nombreuses sont originaires d’Europe centrale et orientale 4,1 millions (dont 3 millions pour la seule Pologne). Le génocide des Tziganes a fait entre 250 000 et 350 000 victimes, plus de 1/3 de la population totale de ce peuple. En France, 15 000 Tziganes ont été déportés et très peu ont urvécu. En juin 1941 l’Allemagne envahit l’URSS avec 3 objectifs, Leningrad au nord, Moscou au centre et le Caucase au sud. Pourtant, le 23 août 1939, Allemagne et URSS avaient signé un pacte de non agression, le pact sud.

Pourtant, le 23 août 1939, Allemagne et URSS avaient signé un pacte de non agression, le pacte germano-soviétique. Mais Hitler rompt ce pacte sur la base d’une idéologie qui le pousse à combattre les « judeo-bolcheviks à élarglr respace vital allemand, à asseNir des populations jugées inférieures, ici des slaves, et à repeupler les territoires conquis avec une population germanique. Stalingrad est par ailleurs une ville industrielle symbole sur la route de Bakou et du pétrole de la mer Caspienne.

C’est le sens de son refus de voir le maréchal Von Paulus capituler devant l’encerclement de son armée en janvier 1943. Pour Staline, l’Allemand est devenu un traitre qu’il s’agit d’écraser afin de sauver la patrie contre l’envahisseur. C’est le sens de l’ordre no 227 du 28 juillet 1942 : « plus un pas en arrière Des deux côtés, il faut tenir à tout prix, la propagande de La doctrine nazie établit une hiérarchie des « races » qui place les aryens (peuples germaniques et scandinaves) au sommet et qui les autorise ? ominer les autres « races » considérées comme inférieures.

Au bas de l’échelle se trouvent les « sous-hommes juifs et tziganes notamment, nuisibles et qu’il convient déliminer. Concernant les juifs, dans tous les pays occupés par les nazis, ils sont recensés et progressivement marqués du brassard et de Pétoile jaune, brimés et exclus des sociétés dans lesquelles ils vivent puis finalement regroupés avant leur déportation. Le regroupement se fait dans des ghettos (Lieu où une minorité se trouve séparée du reste de la population), on en compte un millier à la fin de la guerre