TRAVAIL DE RECHERCHE : L’EFFONDREMENT DE L’URSS Document réalisé par : KOUMBA MOUSSAVOU Audia Sommaire Introduction l. L’arrivée de Gorbatchev et l’implosion de l’URSS l. 1. Gorbatchev au chevet d’un pays malade 1. 2. L’URSS en mutation : Perestrolka et Glasnost 1. 3. Echec de Gorbatchev et implosion de PIJnian Soviétique Il. Conséquences int révolutions en Europ 11. 1. Les origines des 11. 2. 1989, année de I Conclusion Annexes Sources LJAA, Dpt Hist-Géo, 2010 or 16 Sni* to View nextÇEge ment de PIJRSS : les n du bloc soviétique l’Est e l’Est Au début des années 1 980, l’URSS affronte une grave crise ?conomique et sociale.
En 1985, Mikhall Gorbatchev lance une tentative de réforme de l’URSS, la « perestroïka ». En quelques années, ce qui ne devait être, au départ, qu’une simple réforme destinée à rendre plus efficace et plus plus. 70 ans de communisme ont épuisé le pays et la société. En 1985, le successeur choisit au poste de 1er secrétaire est Mikhail Gorbatchev, âgé alors de 54 ans. Lorsque Mikhaïl Gorbatchev est secrétaire général du PCUS en mars 1985, l’URSS est, en apparence, toujours une superpuissance.
Pourtant, Gorbatchev sait que le pays va mal et a besoin e réformes urgentes pour
Son niveau de vie reste bas : on fait la queue en ville devant les magasins vides, les logements manquent et sont trop petits, l’alcoolisme fait des avages. Dans le même temps, au sommet de l’Etat, la corruption s’est généralisée. La Nomenklatura s’est octroyée d’importants privilèges (belles villas) et les dissidents sont poursuivis : Soreni ne a été expulsé en 1974 et Andrei diminuer. L’agriculture est particulièrement décevante et l’URSS doit importer du blé, notamment aux USA. C’est tout le système qui est en crise et se révèle être un terrible échec.
Par ailleurs, Tchernobyl en 1986 révèle au monde entier le retard de l’URSS et son désintérêt complet pour la sécurité des populations et de ‘environnement. Les révélations sur les carnages écologiques se succèdent. Les « années de plomb », à l’heure de la compétition Est-Ouest, quand Parmée et le parti étaient tout-puissants, ont entraîné des dégâts gigantesques. L’URSS détient le triste record du monde du plus grand nombre de décès pour causes écologiques : de Mourmansk au lac Baïkal en passant par la mer d’Aral, le bilan est effroyable, le pays est ravagé. 2. L’URSS en mutation : Perestrolka et Glasnost Dès 1986, Gorbatchev engage des réformes radicales pour sauver le pays et le communisme. Il annonce la Perestroïka (restructuration de l’économie) et la Glasnost (transparence dans la société). Son idée n’est pas d’établir en URSS une démocratie ? l’occidentale depuis toujours Gorbatchev est un fidèle du parti communiste et il refusera de mettre en cause les deux piliers de sont les propriétés d’Etat et le rôle la société communiste que t du parti communiste (la politique et à plus s’investir dans leur travail.
Pour remotiver la population, il faut lui donner plus de liberté. Aussi veut-il instaurer plus de libertés polltiques (c’est la transparence) et ?conomiques afin de ressusciter l’innovation et l’esprit d’entreprise en URSS (c’est la restructuration). D’où les réformes suivantes : – farte réduction des dépenses militaires qui engloutissent alors plus de 20 % du PNB. La course aux armements et les dépenses militaires sont en train de tuer l’URSS. L’URSS, au moins 3 fois moins riche que les USA dépense autant pour sa défense que son rival.
Elle ne peut plus tenir ce rythme. – des réformes économiques pour dynamiser la production : l’autonomie des entreprises d’Etat est accrue, Il propose également de louer la terre aux aysans pour une durée de 50 ans (la propriété privée est donc réhabilitée sans le dire), Il encourage aussi la création de sociétés mixtes avec l’étranger et libère le commerce extérieu . – les réformes politiques sont tout aussi considérables : II supprime la censure, rétablit la liberté de parole et encourage le rétablissement de la vérité historique.
Les Soviétiques sont médusés : ils découvrent une télé et une presse nouvelles qui, pour la 1 ère fois, leur dit et leur montre la vérité. Ce qu’ils vont y voir va les épouvanter et les démoraliser. Un début d’opinion ont amnistiés. Cette décision a un très fort retentissement . depuis la révolution de 1917, chaque famille a vu au moins l’un des siens disparaitre au Goulag. Trotsky lui-même ressort de l’oubli. Les victimes des procès de Moscou (des années 1930) sont réhabilités.
Pour démocratiser la vie politique Gorbatchev engage une réforme des institutions. Les 1ères élections libres ont lieu en 1989 : un nouveau Parlement est élu, en partie sur des candidatures libres et multiples (c’est à cette occasion que Boris Eltsine, véritable bête noire des conservateurs, est élu à Moscou). Cette élection renforce le poids du courant réformateur sur lequel Gorbatchev espère s’appuyer. En 1990, le Congrès entérine la création d’un régime présidentiel. Gorbatchev est élu par le Congrès président de l’URSS pour cinq ans.
Les changements sont 13. Echec de Gorbatchev et implosion de l’Union Soviétique En voulant transformer les structures en place depuis Staline grace a l’appui d’une société que ses prédécesseurs ont voulue passive, Gorbatchev a pris un risque considérable. L’année 1990 voit se multiplier des difficultés que Gorbatchev n’avait pas prévu. Il va se retrouver bien vite débordé. Alors que c’est le temps de la « Gorbymania » à l’Ouest, Gorbatchev perd peu à peu toute popularité en URSS.
Très vite, les difficultés éc PAGF s OF bmergent les salaire moyen est en chute libre : les réformes n’ont abouti qu’? renforcer la pénurie en désorganisant les vieilles structures sans les remplacer par de nouvelles. LJAA, Dpt Hist Géo, 2010 Dans le pays, la misère s’étale. Dans les campagnes, c’est le drame : après une vie de travail dans les kolkhozes, les paysans n’ont plus d’aides financières. Cette situation engendre des mécontentements et des grèves. Face à ces difficultés, Gorbatchev hésite et se durcit.
Au Parlement, Boris Eltsine, président de la fédération de Russie depuis juin 1991 , milite pour un passage au capitalisme et à la suppression du rôle dirigeant du Gorbatchev refuse : les réformateurs, déçus, l’abandonnent. La presse, libérée, est très critique et appelle à plus de réformes. Le réveil des nationalités et la mort de l’URSS, fédération complexe composée d’un grand nombre de Républiques et de nationalités. Elles ont été brimées opprimées pendant toutes 6 6 mouvement indépendantiste va s’étendre partout : de la
Biélorussie au Kazakhstan, toutes les Républiques proclament une à une leur indépendance. Gorbatchev est de plus en plus impopulaire : les réformateurs libéraux lui reprochent de ne pas faire assez de réformes, et les conservateurs communistes, nostalgiques de la grande URSS de Staline, lui reprochent de brader l’empire et d’entrainer le pays dans le déclin. Aussi, afin de sauver ce qui pourrait encore l’être, les communistes conservateurs tentent un coup d’État en août 1991. Gorbatchev est arrêté.
Elu LJAA, opt Hist. Géo, 2010 6 président de la République de Russie lors de l’élection au suffrage niversel de juin 1991, Boris Eltsine accède brusquement à la notoriété internationale en faisant échouer le putsch. L’armée hésite puis suit Eltsine soutenu par les Occidentaux. Maître de la situation, et soutenu par les EU, Eltsine interdit le parti communiste et reconnaît l’indépendance des Républiques. L’URSS est alors à l’agonie. Il reste à lui donner le coup de grâce.
Par sa déclaration de Minsk en décembre 1991, Eltsine décrète la mort de l’URSS et remplace l’URSS par la CEI (Communauté des Etats Indépendants) en 1991. C’est la fin de l’Union Soviétique créé 1922 : l’URSS perd la PAGF victime de ses contradictions : introduire la démocratie en URSS, c’était menacer le système communiste lui- même et l’existence de PIJnlon soviétique. Vouloir maintenir la cohésion de l’URSS et le régime exigeait le recours à la force, car les peuples dominés l’admettaient pas.
Lancée pour sauver le communisme soviétique, Perestroïka débouche finalement sur l’effondrement du système créé par Lénine et Staline. Il. Conséquences internationales de reffondrement de l’URSS : les révolutions en Europe centrale et la disparition du bloc soviétique Les origines des révolutions en Europe centrale Tout comme la déstalinisation en 1956, la Perestroïka a des répercussions immédiates dans les pays d’Europe de l’Est. Les régimes y sont de plus en 7 plus désapprouvés par une population qui regarde à l’Ouest et s’est lassée de voir son niveau de vie stagner.
L’attitude soviétique qui, cette fois, a renoncé à toute intervention militaire, fut décisive. Léchés par Moscou, les d’Europe de l’Est, discrédités, s’effondrent très vite : en respace de 3 ans (1989-1991 tous les régimes communistes de l’Europe de l’Est disparaissent t le bloc Est éclate. Le changement radical de nc à la convereence de peut « vivre sa propre vie, suivre ses propres traditions ». En 1988, il précise, devant l’ONU, que la liberté de choix doit être reconnue aux peuples.
Ce changement de doctrine débouche sur l’émancipation de l’Europe de l’est. Il abandonne donc la « doctrine de souveraineté limitée » enoncee en 1968 par Brejnev et souhaite l’installation dans les démocraties populaires de gouvernements réformateurs acquis à ses idées. Il veut aussi donner des gages à l’occident dont il attend un soutien politique et une aide financière . ‘Armée rouge assiste donc sans sortir de ses casernes au grand chambardement de 1989. – le brusque réveil des populations a joué un rôle essentiel.
Les manifestations de masse qui secouent les différents pays expriment la soif de liberté mais plus encore le rejet d’un système économique qui contraste avec les images d’abondance occidentale transmises par les médias. 8 11. 2. 1989, année de la révolution en Europe de l’Est D En Hongrie et en Pologne L’année 1989 sera riche en promesse, en espoir et en changements pour les pays d’Europe de l’Est. Les gouvernements en place ont compris qu’il llaient devoir lâcher du lest.
Les remières élections libres ont lieu dans de Hongrie, le parti au pouvoir, sous l’impulsion de Myklos Nemeth, accepte le principe du multipartisme dès février 1989. En juin, Imre Nagy et les protagonistes de l’insurrection de Budapest en octobre 1956 sont réhabilités. En République populaire de Pologne, le syndicat libre Solidarnoéé est ? nouveau autorisé en avril 1989. En juin, le mouvement remporte la victoire aux élections législatives, et refuse tout accord de gouvernement avec le Parti ouvrier unifié polonais. Wojciech Jaruzelski, seul candidat autorisé, est élu
Président de la République par le parlement, mais doit accepter Tadeusz Mazowiecki comme premier ministre. En Allemagne, la chute du Mur Le 7 octobre 1989, les manifestations populaires commencent en RDA, alors que le régime fête son 40e anniversaire. Le gouvernement est dépassé : le 19 octobre, Erich Honecker est contraint à la démission par le bureau politique du Parti socialiste unifié d’Allemagne (SED). Egon Krenz lu I succède. LJAA, DPt Hist-Géo, 2010 Le 9 novembre 1989 au soir, l’ouverture des frontières de la RDA annoncée. Plusieurs milliers de ersonnes se dirigent vers le mur de Berlin. 16