L art Egyptien

L art Egyptien

L’EGYPTE Dynastie Epoques Date approximative. Archaïque 3168 – 2705 Ill – VI Ancien Empire 2705 – 2550 VII- X 1ère période intermédiaire 2250 – 2035 XI XIII Moyen Empire 2035 – 1668 L art Egyptien Premium gy Opheeliie-vdn Maa 03, 201 S 9 pages Sni* to View org seule personne possédant la vision d’ensemble. Le travail de la pierre. Les richesses géologiques de l’Egypte encouragèrent ses habitants à utiliser la pierre comme matériau de base .

Procédé utilisé pour l’extraction des blocs La construction b) Les caractéristiques L’art en tant que tel n’existe pas en Egypte ; toutes les  » œuvres rtistiques ‘ relèvent du domaine religieux. Comme pour toutes les nations de l’Antiquité, les Egyptiens sont fortement influencés par la magie et la croyance en des forces omniprésentes qu’il faut se concilier pour obtenir leur aide ou neutraliser pour les rendre inoffensives. Seul un culte constant, rendu à ces puissances mystérieuses, peut garantir l’équilibre nécessaire à la vie de l’homme.

Le Pharaon, roi divin, affirme constamment qu’il est le restaurateur et le garant de « harmonie originelle qui peut être rompue par la négligence des hommes. Les Egyptiens utilisaient beaucoup de couleurs pour eindre leurs tissus, leurs temples et leurs sarcophages. LiEgypte est

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en effet le pays de la couleur, bien que l’aspect extérieur actuel des temples ne gardent que peu de souvenirs de ce temps. « Il n’existe as d’art pharaonique sans couleur » *AGF 9 rif q former un quadrillage et donner des proportions correctes à leurs travaux.

L’art reflétait l’importance sociale, religieuse et politique. La hauteur des personnages dépendait par exemple de leur rôle dans la société : les plus importants étaient les plus grands il n’y avait par ailleurs pas de perspective. Colonnes papyriformes et omposite obélisque c) Architecture religieuse La vallée des rois L’ancien empire (2705-2550). Cette période de l’histoire égyptienne fut caractérisée par la formidable poussée de civllisation qu’elle constitua et qui fut accompagnée par un progrès artistique continu.

L’énergie dépensée dans la construction des pyramides essouflera cependant l’inspiration artistique des siècles suivants; Dans les sépultures, on assiste au développement de la représentation du défunt. S’ajoutent au traditionnel du repas funéraire des scènes de la vie quotidienne à la variété croissante. Puis sont ajoutées des paroles, des exclamations, formant une sorte de BD. Le moyen empire (2035-1 que la stèle de Mentioui et de son épouse Hapi Le nouvel empire ( 1552-1070).

Sur le plan architectural, grâce aux nombreux succès militaires qui caractérisèrent le début du nouvel empire, de nombreuses constructions purent être réalisées telles que le domaine d’Amon à Karnak ainsi que nombre de temples funéraires sur la rive gauche de la capitale. Temple de Ramses Il Abou Simbel Temple d’Amon„ Karnak. d) Architecture civile On n’a que fort peu de restes de l’architecture civile des anciens ?gyptiens. Les sujets des pharaons, en effet, n’édifiaient solidement que les temples et les tombes.

Ils ne considéraient leurs habitations, ainsi que nous l’apprend un ancien voyageur grec, que comme des hôtelleries où l’on passe un jour, et reservaient tous leurs soins pour la construction de leurs funèbres et éternelles demeures. Les maisons étaient bâties en matériaux fort peu durables, tels que la brique, le pisé ou le bois. De là vient qu’il nous reste à peine quelques ruines d’habitations égyptiennes. de passer de l’une dans l’autre sans rester à découvert sous le ciel rûlant.

Aucune fenêtre ne s’ouvrait sur l’extérieur, la lumière et l’air venaient de la cour; une étroite porte était la seule communication avec le dehors. Ces chambres étaient surmontées d’une terrasse circulaire à laquelle on arrivait par un escalier placé dans un angle de la cour. Il. La peinture a) Les techniques Les fresques et peintures Dans les tombes autour de Thèbes, la décoration repose essentiellement sur le dessin. une surface était préparée sur la paroi; en général, il s’agissait d’un revêtement de pisé recouvert d’une pellicule de plâtre.

Le dessinateur quadrillait la surface ainsi préparée, puis il traçait les contours des sujets. Un peintre appliquait ensuite la couleur en de larges aplats. Un scribe traçait en final les Inscrptions. Deux couleurs dominent l’Art égyptien, le bleu et le vert égyptiens. En plus de la poudre de lapis-lazuli qui donne un bleu profond, les Egyptiens se servaient d’un colorant bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille, le bleu égyptien. Ce colorant correspond à la cuisson dans des fours de potier, pendant plusieurs heures, de mélanges de silice, de produits calcaires, de uivre et d’un fondant. ‘étendant du bleu pâle au bleu le plus sombre. Le pigment est ensuite broyé et était étendu sur les sarcophages ou les murs. L’intensité du broyage va aboutir à des tons différents de bleus, et les artistes égyptiens l’ont bien compris et utilisé. Ils ont parfois joué avec les différentes tailles des particules de broyage, pour donner des aspects différents. Le fond était généralement gris, jaune ou blanc. La palette des couleurs est limitée : les pigments sont naturels et le support, une gomme soluble ? l’eau.

Les couleurs de la peau relevaient de onventions : brun-rouge pour les hommes, ocre pâle pour les femmes ; la peau des Nubiens était noire et celle des Asiatiques jaunâtre. Fresque tombale Ill. La sculpture a) La pierre Le sphinx Dans le domaine de la sculpture le Moyen Empire a laissé un héritage important, les artistes ont su quitter le style purement académique pour se diriger vers des représentations plus personnalisées, laissant parfois voir l’empreinte de l’âge. Lem par ailleurs enrichi le bois Le bois était utilisé pour fabriquer des statues ou des reliefs décorant portes et panneaux.

Il était travalllé au iseau et à l’herminette. Les essences égyptiennes (acacias et sycomore) étaient trop fibreuses ; les principales réalisations sont faites avec du bois importé (conifères du Liban et ébène d’Afrique tropicale). Les sculptures en bois et en pierre tendre étaient recouvertes d’une fine couche d’enduit composé d’un mélange de glu et de blanc d’Espagne, permettant de donner à l’œuvre un fini très lisse. La surface était ensuite peinte ou couverte d’une feuille d’or. La sculpture sur bois et sur ivoire n’est pas influencée par la forme cylindrique du rondin ou de la éfense dans laquelle elle est réalisée.

Si le corps et les jambes sont souvent taillés dans une seule et même pièce, les autres éléments (tête, bras… ) sont constitués par des morceaux séparés, les raccords étant dissimulés sous un revêtement de plâtre. Les sculptures de bois, d’ivoire et de métal différaient des statues de pierre car la souplesse plus grande de ces matériaux permettait au sculpteur de libérer les membres et de percer les mains afin qu’elles puissent tenir un sceptre. Mais le  » modèle égyptien  » s’imposait à tous les ateriaux car chaque œuvre possédait un sens religieux et était de ce fait soumise à un code.

IV. VIe quotidienne : a) La mode 1) Vêtements utiliser du maquillage. Avec du collyre noir dit mastim, elle traçait un cercle autour de ses yeux qui allongeait leur ovale. un collyre vert était posé sur les cils et les sourcils. Puis elle mettait du rouge sur ses joues, du blanc pour corriger le ton bistré de sa peau, du carmin sur ses lèvres, du bleu pour dessiner ses veines, enfin du henné pour teindre en rouge orangé la paume de ses mains. Cléopâtre, Néfertiti… eautés intemporelles et énigmatiques..

Les cosmétiques les plus anciens ont été retrouvés dans les sépultures en Égypte et remontent à la 1 ére dynastie (vers 3100-2907 av. JC). A cette époque les femmes égyptiennes utilisaient des pots d’onguents parfumés (à base dihuile végétale, de palme, d’olive ou de noix mélangés à des herbes aromatiques) pour protéger leur peau du vieillissement et de la déshydratation causés par le soleil. Et puis commence le maquillage du visage et du corps. Au départ celui-ci est réservé aux prêtres et aux rites ortuaires qui gardent leurs précieux secrets.

La peau est endulte d’une préparation ocre jaune qui donne des reflets or, les joues sont rehaussées d’ocre rouge, les veines du buste et des tempes sont soulignées de bleu, les yeux, comme le montre de nombreuses représentations, sont toujours maquillés. agressions du vent et du sable. Il servait à entourer I’ oeil d’un long et large trait et ? épaissir les sourcils. Les fards contenaient aussi des plantes médlclnales pour prévenir des ophtalmies. La teinte la plus populaire est le vert profond du Moszimit, malachite broyée de Syrie.

Le turquoise, les argiles rouges, ou les violettes mélangées avec des oxydes de cuivre ou de fer, permettent d’obtenir de nouvelles nuances, très prisées. La légendaire Cléopâtre préférait le bleu marine sur la paupière superieure et un vert d’eau pour la paupière inférieure. Les cils sont maquillés avec une pâte de khôl et de graisse. Quant aux lèvres, elles sont avivées avec une touche de rouge minéral. Les ongles sont polis et colorés au henné. c) Orfèvrerie: Certaines statues étaient en métal (cuivre comme celle de Pépi Ier, puis bronze).

La technique employée était celle de la cire perdue ; cette méthode servait aussi à couler des figurines en métal précieux (or, argent). Sous le Nouvel Empire, des statues de bronze de taille imposante étaient réallSées ; elles étaient coulées sur une âme en argile, soutenue par des cales de cuivre (Thoutmosis IV à genoux – B. M. )_ Ces moulages étaient trop épais ; à la Basse époque, cette méthode sera généralisée pour les statues votives produites en masse. Masque mortuaire (Touthankamon) d) ustensiles Faïence émaillée e) ameublement Coffre or et argent