‘approche psychanalytique des groupes rapproche psychanalytique des groupes. Freud et l’inconscient dans les groupes Selon Freud, toute psychologie est une psychologie sociale : « dans la vie psychique du sujet singulier, l’Autre intervient très régulièrement comme modèle, soutien et adversaire et c’est pourquoi la psychologie individuelle est, dés le commencement et simultanément, une psychologie sociale, en ce sens élargie mais tout à fait justifié. ? Le champ théorique de la psychanalyse se fonde sur fétude de « la groupalité intrapsychique le sujet étant constitué par e jeu complexe des identifications aux autres dans le réseau intersubjectif du gro s’applique également groupes. Totem et tabou (191 Sappuyant sur les tr p g psychanalyse s’expriment dans les primitive notamment de Darwin, Freud élabore la mythe de la horde primitive comme métaphore de la forme groupale du complexe d’Œdipe : « Originairement les hommes auraient vécu en hordes primitives, chacun étant soumis à la domination d’un mâle dominant, fort, violent jaloux.
Le père de la horde primitive avait accaparé, en despote absolu, toutes les femmes et chassé les fils rivaux dangereux. Les fils s’associèrent contre le père pour le tuer, lui qui avait été leur ennemi mais aussi leur idéal. Après cela, les fils entrèrent
Ils s’obligèrent à prendre des femmes étrangères, de là l’origine de l’exogamie. Le repas totémique venait commémorer l’acte d’incorporation du père. » La communication totémique matérialise Hidentification de hacun au père envié et redouté. Elle matérialise l’égalité et la solidarité de tous et fonde la société nouvelle qui repose sur deux tabous, sortes de norme morale : renoncer à manger l’animal (substitut du père mort) et renoncer aux rapports sexuels avec les femmes ou les filles du père (tabou de l’inceste et règle de l’exogamie).
Règle de l’exogamie : mariage entre sujets n’appartenant pas au même groupe de parenté. Elle met à rabri de la transgression de la loi symbolique : l’interdit de Pinceste. Le mythe met en avant ce qui fonde le groupe et la société l’ambivalence des sentiments envers l’image paternelle : ntrication d’amour et de haine, d’admiration et de jalousie; – identification au père mort idéalisé et devenant objet de culte. Pour Freud, l’élément fondamental de la psychologie groupale est l’identification.
Cette identification est double : – dentification des membres du groupe au chef ; – identification mutuelle entre les membres du groupes. Les membres du groupe partagent un même modèle, le chef, auquel ils cherchent à ressembler. Ils partagent entre eux un même idéal du Moi. Dans un groupe le chef prend la place de l’idéal du Moi, chez chacun des membres du groupe. C’est le lien archaïque de l’identification qui attache les membres à la personnes centrale (image paternelle) et entraine une identifica 2 OF s membres à la personnes centrale (Image paternelle) et entraine une identification des membres entre eux.
Idéal du Moi : Freud utilise d’abord ce terme pour désigner un modèle de référence du Moi puis, dans révolution de sa métapsychologie, avec la seconde topique, l’idéal du Moi constitue un modèle auquel le sujet cherche à se conformer. L’idéal du Moi désigne alors une fonction du Surmoi. e facteur de cohésion d’un groupe procède donc de modèles rchaïques et fondamentaux, ceux des identifications infantiles. Le mythe de la horde primitive est au groupe ce que le mythe du complexe d’Œdipe est à la personnalité. mythe du meurtre du père et le mythe du complexe d’Œdipe d’après D. Anzieu. « L’un et l’autre pointent l’expérience affective que l’individu ou le groupe doivent vivre et surmonter pour se constituer en sujet autonome. Le garçon devient homme en se fixant, puis en renonçant à l’amour de sa mère et en demandant et en donnant l’amour à une autre femme d’une part ; en assumant et en déposant sa haine pour le père rival, en se reconnaissant son fils t en désirant devenir père à son tour d’autre part.
Un groupe devient souverain au sens où Rousseau a parlé de la souveraineté du peuple comme fondement de la loi sociale, en exorcisant le fantôme du grand monarque, en tuant l’image du chef inné, d’un homme semi-divin, possesseur des pouvoirs et dispensateur de l’ordre civil. Le meurtre du père est l’opération symbolique par laquelle des individus réunis dans un intérêt commun s’engagent par un contrat social généralement tacite à mettre en commun leurs forces, leurs compétences, leurs ressources psychiques et matérielles, 3 OF s