Sujet : affiche contre les 40 heures, c’est l’antithèse parfaite de l’affiche précédente. 1 er regard : aspect terriblement naif et simple. L’image est composée de grands ap ats de couleurs //collage de grandes surfaces de couleurs. La gamme chromatique est restreinte : rouge et jaune, noir et blanc.
Analyse e sujet de l’affiche est inscrit dans le soleil jaune (en haut ? droite). En haut à droite, un ouvrier lève les mains, plein d’espoir, en direction de ce soleil mais au contraire de l’image précédente, celle-ci est construite selon un diagonale qui va de l’angle inférieur droit, – Une main rouge, su Front populaire) se qui suit une Sni* to View O et CGT ans le vide.
Ce mouvement est renforc par une ligne sinusoïdale, d’un rouge/orangé très clair, qui part de la main et aboutit au milieu de l’affiche, à l’endroit où s’entassent des mots écrits en rouge également : « Bien être amoindri « Chômage », « Misère « Vie plus chère « Mévente » et « Pris de revient majorés Les mots « chômage » et « misère » sont en typo grasses afin d’être mis en valeur. – L’ouvrier se t Swipe to View next page tient sur
En terme de densité, le now occupe la moitié de l’image. – Enfln, en bas à gauche, un texte écrit en blanc se détache de manière très lisible sur le fond noir (contraste maximum) : « Une fois de plus, trompé par l’Internationale, le travailleur français se laissera-t-il prendre au mirage », sous-entendu le mirage des 40 heures. Les 40 heures sont une illusion, le Front Populaire ne parviendra pas à mettre un terme, en France, à la crise qui secoue l’Europe dans les années 30 et n’apportera que chômage et misère. . e. Affiche de propagande pour les jeunesses itlériennes, 1936 (doc. 4, p. 71 – manuel d’histoire 30) Document Histoire des arts 30 – Jouassin – 2009-2010 Rappel : Hitler a usé de la propagande pour imposer l’idéologie nazie en Allemagne. Aidé par Goebbels, ministre de l’information et de la propagande, il a utilisé tous les moyens de communication de masse pour arriver à ses fins. Sujet : les jeunesses hitlériennes.
Hitler voulait que la jeunesse soit « brutale, intrépide, cruelle qu’elle soit convaincue de sa « supériorité raciale qu’elle soit athlétique et « capable de supporter la PAG » OF d convaincue de sa « supériorité raciale qu’elle soit athlétique et apable de supporter la douleur Et, enfin, elle ne doit pas recevoir d’éducation intellectuelle car le savolr, selon lui, ne fait que corrompre les jeunesses. (Extraits Hitler m’a dit, D’ap. H. Rauschning, Livre de poche, 1979). Tous ces éléments se retrouvent dans cette affiche datée de 1936. er regard : affiche avec un traitement très réaliste, les deux jeunes garçons représentés sont peints avec une exactitude quasi photographique (ombres portées internes et externes, modelé des jambes). L’arrière-plan va du plus clair au plus foncé. La partie supérieure, occupée par le ciel bleu, éthéré. C’est ur ce fond idyllique que se détachent deux jeunes garçons. Le sol, marron et sombre (moitié inférieure) s’oppose à la clarté du ciel. Des petits êtres humains courent sur ce sol. Deux enfants blonds, de grandes stature, imposants et menaçants, occupent les 2/4 de l’image. Ils sont en mouvement et paraissent déterminés : le premier a le regard dur et l’œil aux aguets (sourcils froncés, regard tourné vers la droite). Il joue de la musique (percussion) et son geste de frappe est arrêté, comme sur une photographie. Derrière lui, un autre garçon, vêtu de l’uniforme officiel des jeunesses hitlérienne ne photographie. Derrière lui, un autre garçon, vêtu de l’uniforme officiel des jeunesses hitlériennes, court en brandissant le drapeau nazi.
Lui aussi semble aux aguets, le regard tourné vers la droite. Ces deux jeunes garçons représentent les gardiens de la paix, les garants de l’unité dans les jeunesses hitlériennes. Le message, au dessus d’eux, renforce cette idée : « Dehors les perturbateurs de la paix ! » – Les perturbateurs désignés sont au sol, minuscules, tels des fourmis affalées, ils courent en tout sens. Ils sont en opposition totale avec la représentation des deux garçons. Tout d’abord, ils sont minuscules (cela contribue à glorifier les deux jeunes).
Ensuite, ils ressemblent, ? s’y méprendre, à des personnages de dessin animé : ils sont caricaturés (mouvements et postures) et très colorés (façon cartoon : aplats de couleurs sans modelé // Paul Grimault ou Walt Disney). Ils fuient, par petits groupes, afin d’échapper à la traque des jeunesses hitlériennes. Ceux qui sont chassés ne correspondent pas aux critères établis par Hitler et le texte qui clôt l’affiche, positionné en bas, le dit clairement : Hitler veut une « unité dans les jeunesses hitlériennes