Impact TurnOver

Impact TurnOver

Emploi et Carrière Gestion RH Favoriser ou lutter contre le turn-over? • Principale raison du transfert des compétences ? la concurrence • Solution: revoir ses modes de management et de fidélisation du personnel Fort mouvement de rotation des salariés, le turn-over est un phénomène qui touche actuellement bon nombre d’organisations à différents degrés, quels que soient la taille ou le secteur. des entreprises marocaines sont concernées par le phénomène en 2010(1). Swip next page Si les collaborateurs mouvement, les jeu les pionniers. Ces de job au bout d’une an d’expérience «pensa

Les managers sont aussi entuer ce angent souvent de sur le marché… responsables des actes de démissions des salariés. L’impact de cette rotation sur l’entreprise fait actuellement Pobjet de débats des spécialistes du domaine. Certains d’entre eux ne la voient pas nécessairement comme un handicap, mais comme un signe de vitalité du marché et de renouvellement des compétences. D’autres affirment que si un turn-over minimum est normal, il devient vite contre-productif. Il peut représenter un indicateur de la démotivation, du stress, et peut engendrer des coûts humains et inanciers Importants souvent méconnus.

Alors doit-on le considérer comme bénéfique ou nuisible pour l’organisation? l’intégration de «sang neuf» par le recrutement. Il permet aussi

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de pousser le management à revoir ses modes de gestion, à se questionner sur les raisons des départs, et à construire de nouveaux plans de gestion des RH», explique Nawal Jai, consultante manager à LMS organisation & ressources humaines. On parle dans ce cas du turn-over naturel. II est indispensable dans toute entreprise pour éviter des comportements «conformistes» qui se développent inévitablement dans les organisations ui connaissent un excédent de stabilité.

Cependant, avec fampllfication du phénomène, la situation prend des proportions alarmantes. L’entreprise doit, dans ce cas, s’armer pour l’anticiper ou, au pire, en gérer les conséquences. Certes, le départ d’un collaborateur est une perte financière sèche pour l’entreprise. Puisque les frais du départ sont calculés à partir du jour où le salarié commence à perdre de la productivité, jusqu’au Jour où son remplaçant devient opérationnel à 100%. Selon certains spécialistes RH, «il faut compter une année pour que la nouvelle ecrue puisse atteindre le niveau de rendement de l’ancien».

Toutefois, le principal risque ne peut être toujours financier. Le transfert des compétences et de l’expérience à la concurrence a des répercussions à moyen et long terme. Surtout quand le départ concerne le cœur du métier de l’entreprise, un profil pointu ou une compétence peu disponible. Il faut considérer aussi la démotivation et la modification de comportements des autres collaborateurs. Par ailleurs, comprendre les raisons favorisant ce mouvement est devenu renieu principal de 2