« Ils arrivèrent, en effet, ces fameux comices ! DEUXIEME PARTIE VIII. M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se Ieva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui duconseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c’est-à-dire par des c ors considérations plus relevées. Ainsi, l’élog u g la religion et l’agricultur rapport de Y les et des ait moins de place ; ge. On y voyait le l’une et de l’autre, et comment elles avaient concouru toujours ? la civilisation. Rodolphe, avec madame Bovary, causait rêves, ressentiments, magnétisme.
Remontant au berceau des societés, l’orateur vous dépeignait ces temps farouches où les hommes vivaient de glands, au fond des bois. Puis ils avaient quitté la dépouille des bêtes ; endossé le drap, creusé des sillons, planté la vigne. Était-ce un bien, et ny avait-il pas dans cette découverte plus d’inconvénients que d’avantages ? M. Derozerays empereurs de la Chine inaugurant l’année par des semailles, le jeune homme expliquait à la jeune femme que ces attractions irrésistibles tiraient leur cause de quelque existence antérieure.
Ainsi, nous, disait-il, pourquoi nous sommes-nous connus ? quel hasard l’a voulu ? Cest qu’à travers l’éloignement,
Un coup de vent qui arriva par les fenêtres fronça le tapis de la able, et, sur la Place, en bas, tous les grands bonnets des paysannes se soulevèrent, comme des ailes de papillons blancs qui s’agitent. « Emploi de tourteaux de graines oléagineuses continua le président. Il se hâtait . « Engrais flamand, : culture du lin, – drainage, – baux à longs termes, – services de domestiques. » Rodolphe ne parlait plus. Ils se regardaient. Un désir suprême faisait frissonner leurs lèvres sèches ; et mollement, sans effort, leurs doigts se confondirent. chapitre 8 (extrait). Madame Bovary (1857), deuxième partie