Ill La constitution d’un mythe 3) Héroisation Dans la littérature, le bagnard est souvent représenté. Comme par exemple dans Les Misérables, Le Comte de Monte-Christo, ou encore Jacques Damour, les personnages principaux sont des bagnards étant ou ayant été déportés. Ces personnages sont hér61Sés, nous avons choisi de vous présenter deux scènes pour vous le démontrer : L’arrestation de Vautrin dans Le Père Goriot de Balzac, et un portrait de Jean Valjean dans les Misérables. L’Arrestation de Vaut L’enjeu du texte: or7 Sni* to View Portrait de Vautrin en action.
Montre les principes de l’Homme en action. Tension dramatique allait crescendo depuis le début de la troisième partie. Dénouement magistral de profondeur et d’intensité. I Le choix dramatique de l’encerclement: L’encerclement (première étape de la scène) se repère dans le lexique et met en valeur le personnage. Encerclement auditif en 2 étapes : 10 avant le début du texte « En ce moment, l’on entendit le pas de plusieurs hommes et le bruit de quelques fusils que les soldats firent sonner sur le pavé de la rue. » Agents pas discrets mais font exprès.
Peu après les bruits se rapprochent : « Le pas et les fusils de plusieurs soldats hommes se montrèrent
Deux protagonistes au centre (Vautrin et le chef de la sûreté) Et des spectateurs (les pensionnaires) figés dans l’attention comme pour un lever de rideau « Bientôt le silence regna dans la salle à manger Cette mise en scène est la seule possible. Le narrateur ne peut pas rater la scène en utilisant moins de soldats, sinon Collin pourrait s’enfuir et le spectacle se diluerait hors de vue dans d’autres lieux. La stature du personnage maintenue intacte grâce ? l’encerclement.
Collin reste immobile, mais il ne peut rien faire « Tout espoir de fuite fut donc interdit à Trompe-La-Mort » Le aître de l’évasion garde sa réputation. Son prestige et son audace restent. Après l’encerclement, tout est en place pour l’affrontement final. Il Le dévoilement et l’illumination Dans cette phase, la scène se resserre autour du personnage principal et du coup de théâtre. ‘affrontement des 2 figure représentatives, le chef de la police face au chef des forçats. Donne intensité à la scène et signification symbolique (La police contre le ba PAG » rif 7 au chef des forçats.
Donne intensité à la scène et signification symbolique (La police contre le bagnard, le bien contre le mal, e gentil contre le méchant, Spiderman contre Docteur Octopus) Face à face lourd de sens entre les champions de forces sociales opposées. Hostilité s’exprime par la brutalité du geste « Le chef alla droit à lui, commença par lui donner sur la tête une tape si violemment appliquée… » Le spectacle bascule dans l’univers policier, où les rapports avec les criminels sont de force brute.
La vérité éclate visuellement Deux notions ici, d’abord celle de la révélation lumineuse « cette tête et cette face furent intelligemment illuminés » Puis s’impose une présence diabolique ? cheveux rouge brique comme si les feux de l’enfer les eussent éclairés » L’expression du visage est effrayante « un épouvantable caractère de force mêlée de ruse » La complète lisibilité de cette physionomie s’affiche avec une aveuglante évidence « Chacun comprit tout Vautrin » Le narrateur nous donne a comprendre l’unité d’une existence, la constance d’un homme à travers le temps « son passé, son présent, son » , les convictions de l’homme « ses doctrines avenir implacables son égoïsme et sa volonté de puissance « la oyauté que lui donnait le cynisme de ses pensées » Comme au théâtre, voir c’est comprendre. Pensionnaires et lecteurs, tous spectateurs, ont tout compris d’un seul regard. III L’expression de la force. Alors qu’il est au mains des policiers, Vautrin demeure le PAGF3C,F7 regard. Ill L’expression de la force. personnage fort de la scène.
Tout un jeu de métaphores mis en œuvre pour montrer force physique de Vautrin. Ces métaphores sont empruntées au registre noble de la colère animale. Vautrin devient un grand fauve « Ces yeux brillèrent comme ceux d’un chat sauvage il ugit si bien qu’il arracha des cris de terreur A ce geste de lion… » Substantifs, adjectifs et verbes montrent un homme non humain par la puissance qui émane de lui. Le temps du récit est le passé simple pour marquer la vivacité, les actions brèves, l’irruption des surprises visuelles. La force mentale caractérise Vautrin. Il va conquérir une dimension supplémentaire en manifestant la supériorité de la force morale sur la sauvagerie.
Il choisit les valeurs les plus hautes qui relèvent de l’esprit et non de la force. Son choix est d’autant lus méritoire que la perception du danger se fait en un regard, sur des détails. Il a vu « briller le chien de chaque arme » Le passage d’un registre à l’autre, du physique au mental, s’effectue ar un verbe qui implique l’activité de l’esprit « Collin comprit son danger » verbe confirmé en fin d’épisode par « reflexion rapide comme un éclair » La maitrise de soi est magnifiée par le recours du superlatif et ? des termes hyperboliques « (Collin) donna tout à coup la preuve de la plus haute puissance humaine » Et « Horrible et majestueux spectacle ! » Le point d’exclamation ampl