Séance 1 Faire l’Histoire de l’écrit : faire l’histoire des représentations que les sociétés se font d’elles-mêmes. Pour une communication orale il faut une proximité géographique cependant cette communication empêche la communication dans le temps. • Pour traiter de l’histoire de l’écrit, nous aborderons : L ‘évolution des mentalités collectives influencé par un mode de vie collectif, une culture l’écriture nous met en direct relation avec le collectif. La VIe politique not et ses connaissances les hommes politiqu développement de la L ‘activité économiq s Sv. ige to View la vie politique selon laquelle la création, et au re s’active autour des activités économique. Le livre devient un produit culturel censé amené des revenues. Qu’est ce que sa change dans le livre ? Ça le change en un produit industriel. ?galement l’activité d’écriture en lien avec l’économie dans le domaine du marketing de la culture ainsi que la publicité dans la presse. – Le comportement des professions. Comment l’écriture se professionnalise, création du métier de journaliste. – Mutation technique, différentes évolutions dans l’histoire de ‘écrit (l’imprimerie). Les évolutions techniques vont avoir un impact sur le contenu. ?? Plan thématique : L’écriture – Le livre et le journal – L’imprimé et
L’Homme est conscient que le monde existe non seulement dans son environnement réel et éphémère mais aussi symboliquement. On peut multiplier les supports. Si l’Homme utilise la parole depuis environ 100 000 ans, il n’écrit que depuis environ 5 000 ans. Trois grand systèmes d’écriture : Les systèmes idéographiques, chaque signe représente un objet (pictogramme) ou une idée (idéogramme). Les systèmes syllabiques, cha ue si ne représente PAGF 7 – Les systèmes syllabiques, chaque signe représente un son. – Les systèmes alphabétiques, (plus évolué que les autres systèmes), chaque signe représente un son décomposé.
Nombre de lettres réduites. • Histoire de l’écriture ; étapes : La Protohistoire – Les pictogrammes et idéogrammes • l’ecriture cunéiforme • l’écriture égyptienne (hiéroglyphe) • ‘écriture chinoise – L’alphabet Les étapes de l’Histoire de l’écriture • La Protohistoire Pourquoi l’écriture voit-elle le jour ? (environ 3 300 av. J-C) Les premières formes de représentations écrites proviennent des sociétés de cette époque où le commerce fluvial devient important, c’est le début du développement de ces societés ainsi que de l’urbanisation.
Au point de vue sociale, c’est les premières mutations, migrations de la campagne vers la ville. Des métiers nouveaux apparaissent. C’est un nouveau rapport de la propriété en ville, il faut des preuves de ces propriétés. Cest l’un des besoins de représentations par la définition de ces propriétés ; des bulles de terres cuites où à l’intérieur sont présents des iniatures des biens possédés. Un nouveau besoin due ? l’évolution des demandes ; des traces écrites sur les transactions, les prix et les documents de transport.
Ses besoins se multipliant, les bulles ne suffisent plus, on va alors dessiner sur l’extérieur de ses bulles puis les aplatir pour plus de confort et cela va devenir des tablettes. Séance 2 3 3 représentation – Le calibrage – Corientation En utilisant l’écriture, l’homme prend du recul par rapport a l’environnement physique et cela se voit dans ces deux contraintes, le calibrage et l’orientation. Le calibrage ; la taille des signes est identiques, elle correspond à l’écriture elle même, et n’a pas de rapport avec le réel. Un signe représentant un scarabée et une pyramide ont la même taille sur le support mais non dans la réalité.
Un pas de distance mis par l’écriture entre la représentation et la réalité. – L’orientation ; celle de l’écriture, qui implique un sens de lecture. une nouvelle distance entre la réalité et sa représentation pa l’écriture. Au tout début, les représentations écrites étaient des images, dans l’évolution l’écriture s’éloigne de la réalité pour devenir ujourd’hui une représentation arbitraire ; les signes n’ont plus aucun rapport pictural avec la réalité. • Les écritures L « écriture cunéiforme qui se répand vers 3100 avant J-C en Mésopotamie.
L’invention de l’écriture s’inscrit dans un contexte d’évolution de la société : transformation économique avec des implications sociales. Également l’apparition des villes, celles-ci sont des centres de commerces et de production. Diversification des activités et notamment un développement du commerce. Les sociétés organisées commencent avec des centres de pouvoirs, es rôles, des fonctions sociales. Entre ces acteurs, les relations sont de plus en plus complexes, le besoin d’un instrument de communication, qui peut être transmis dans le temps et dans l’espace se fait ressentir.
On asse de la commun 7 être transmis dans le temps et dans l’espace se fait ressentir. On passe de la communication orale qui nécessite la présence du récepteur et du destinataire a une communication à l’écrit qui peut se falre a distance. Il faut un code commun, et unifié permettant le décodage des messages. Cest dans ce contexte-là, avec ces besoins particuliers que l’écriture est né. Les objets, les concepts sont représentés par des pictogrammes. On va simplifier les représentations en les schématisant.
Les débuts de l’écriture ne sont connus qu’a partir du XVIII ème siècle ; découverte du premier témoignage d’écriture babylonienne arrivé en Europe. On se rend compte que l’écriture existe depuis 4 000 ans. L « écriture cunéiforme tient son nom de sa représentation en clou. En Mésopotamie, l’écriture étais considéré comme étant une forme de pouvoir, la formation à l’écriture étais très longue, compliqué et réservé a une élite. Ceux arrivant a maîtriser ‘écriture, arrivait a diriger les autres. Renvoi a un positionnement particulier qui change d’une époque et d’une culture à l’autre.
Jusqu’au Moyen-Age, l’écriture est égale a l’élite et au pouvoir. Durant l’époque humaniste on essaye de démocratiser l’écriture et la connaissance. A partir de là, on va essayer de transformer l’écriture en un bien publique, un bien pour tous. Au tout début pourtant, l’écriture et donc pour l’élite et en relation avec le pouvoir. être un homme de savoir au tout début était le symbole du pouvoir. A travers l’écriture cunéiforme, on commence a ‘intéresser a la langue comme objet d’étude, c’est le début de dictionnaire de synonymes.
On essay PAGF s 3 dictionnaire de synonymes. On essaye d’identifier des mots ayant un sens similaire mais des formes différentes. Ces dictionnaires de synonymes font partit du processus d’apprentissage de l’écriture. On commence a avoir la conscience des différences entre peuples et entre langues. La langue devient un élément important de la culture. L’histoire de l’écriture nous apprend de nombreuses choses sur l’évolution humaine, elle accompagne l’humanité dans son développement. Cécriture hiéroglyphe né peu après l’écriture cunéiforme dans la vallée du Nil.
La légende dit que la naissance de l’histoire égyptienne est lié aux montés du Nil qui efface les marquages des propriétés. Pour palier a cette situation, les Égyptiens ont l’idée de marquer sur un support non affecté par l’eau l’étendue des propriétés. Ils font donc des dessins de ces propriétés. En grecque, le mot hiéroglyphe a comme étymologie l’expression gravure sacrée. On retrouve le même modèle selon lequel l’écriture est intimement liée pouvoir religieux et politique. Pour les Égyptiens, l’écriture est considérée comme un don des Dieux et a comme vocation de garantir l’ordre du monde.
L’écriture en Égypte est considérée comme un pouvoir sacré. Le livre des morts où on peut retrouver placer, avec le corps dans les sépultures. Il comporte un ensemble de formule magique qu aide le défunt dans son voyage vers l’au-delà. La présence du livre est pour le défunt une condition de pouvoir réaliser ce passage vers l’au-delà. Côté sacré de l’écriture. Dans l’écriture égyptienne nous pouvons 3 passage vers l’au-delà. Côté sacré de l’écriture. Dans l’écriture égyptienne nous pouvons lire trois types de films ; – Logogrammes : un signe un mot.
Dans des représentations pictographlques avec les logogrammes. – Phonogrammes : un signe représente un son, une lettre Déterminatifs : qui indique une catégorie. un signe déterminatif va accompagner soit un phonogramme ou un logogramme. Le code utilisé doit être assez simple pour pouvoir être connu par un groupe élargi de personne. Comment faire pour reproduire la richesse de la langue tout en restant dans un système codifié assez simple d’utilisation ? Les signes qui constituent l’écriture ?gyptiens sont des images représentants les éléments du réel traités selon les conventions propres à l’art égyptiens.
Dans cette écriture on va retrouver un lien graphique entre le style artistique te les signes utilisés pour les écritures. On reconnaît facilement les écritures égyptiennes qui nous rapprochent, de l’art égyptien. En fonction de l’émetteur, de la culture de ses origines, ses compétences, tous ses éléments vont avoir un impact sur le graphisme des signes utilisés pour l’écriture. D’autres documents sont réalisés dans un style soigné, où l’importance n’est pas onnée à la réalité du message mais à sa clarté. Les signes utilisés pour l’écriture sont plus schématisé.
On s’éloigne du geste artistique. L’écriture peut, ou devrait pouvoir transmettre un message sans passer d’émotions, cela devrait rester neutre par rapport au message. L’écriture ne doit pas avoir un impact sur le contenu du message. Cécriture même si elle a un aspect graphique qui 7 3 avoir un impact sur le contenu du message. L’écriture même si elle a un aspect graphique qui peut se rapprocher d’une manifestation artistique, elle doit rester un outil et non une forme e communication. L’écriture privée ; les codes utilisés diffère d’un support à l’autre.
On peut développer des codes spécifiques, utilisés entre un groupe de personnes restreint, pour faciliter la réalisation des textes ou pour garder des secrets. Utilisation de signes plus rudimentaires. – L’écriture chinoise. L’écriture chinoise a traversé les millénaires, elle est encore en usage aujourd’hui. L’ecriture chinolse qui existe depuis 4 000 ans a subi des modifications mais est encore utilisé aujourd’hui. Elle est une écriture pictographique, des signes qui essaye de ressembler à la réalité. Ces pictogrammes a leur début ne sont pas stabilisés, ils peuvent différé d’une époque a l’autre.
Une autre caractéristique de cette écriture ; les signes se multiplie avec le temps : -8 000 à la fin du 1er siècle – 18 000 au Ill ème siècle – 30 000 au XI ème siècle – 47 000 au XVIII ème siècle – Environ 55 000 aujourd’hui, dont 3 000 sont d’usage courant. La lutte contre illettrisme dans la Chine est une lutte importante depuis l’époque moderne. Plus on connaît des signes, plus on est érudit, donc plus on peut accéder a la connaissance. On peut trouver deux types de signes ; des figures simples qui peuvent être images ou symboles.
Plusieurs étapes dans la graphie du signe utilisé dans l’écriture chinoise. L’image est plus fidèle. Au fil du temps il y’a une transformation graphique des signes. – des figures composées B3 fidèle. Au fil du temps il y’a une transformation graphique des signes. – des figures composées qui peuvent être agrégats logiques ou complexes phoniques, qui indiquent la prononciation. Après la 2nd GM, on vise la réduction de signes et la simplification du graphisme de ses signes pour augmenter l’accès à l’écriture et onc à la connaissance de la population chinoise.
Différent style dans l’écriture chinoise • Cécriture sigillaire, l’écriture sur métal. Des inscriptions sur bronze. Ce type d’écriture à cette époque est déjà une étape de stabilisation de l’écriture, et est influencée par la qualité du support. • L’écriture des scribes. Écriture soigné, support et l’écrit différent. Il s’agit d’une écriture manuscrite avec des tracés décomposé, mais ces caractéristiques sont données par les aspects techniques, par la nature des outils utilisés pour la calligraphie. ??? Cécriture carré, car chaque signe peut être inscrit dans un carré toujours de même taille • L’écriture cursive, l’écriture privée. Les caractères sont réalisés avec moins de soins, les traits sont liés à l’intérieur d’un caractère à cause de la rapidité de Pexécution. Cependant elle est parfois difficile a déchiffré. On voit à travers ces exemples l’évolution de fécriture, le besoin de rapidité et de simplicité. Séance 3 • L’alphabet Lialphabet est un système totalement et uniquement phonétique. Un signe représente un son de la langue parlé et non plus un objet représentant la réalité.
Cest ce détail qui fait que nous pouvons parler d’un portante apporté par PAGF q 7 pouvons parler d’une évolution importante apporté par l’alphabet. L’alphabet apparait environ 1000 avant J-C, mais son évolution ce mesure dans le temps, il s’agit d’une histoire longue. L’invention de l’alphabet marque le début de la démocratisation du savoir. Auparavant avec les écritures cunéiformes, chinoise, égyptienne… savoir lire et écrire revenait a connaître un grand nombre de caractères. La formation de scribes était très longue. Les gens maîtrisant la lecture et l’écriture étaient rares.
Avec l’alphabet, les choses se simplifie de manière significatives. Le fonctionnement de l’alphabet va permettre un principe, de tout écrire avec une vingtaine de caractères. L’accès au savoir de l’écriture devient beaucoup plus simple. C’est pour cela que nous abordons la démocratisation du savoir. A son début, il y’ a cependant encore qu’une élite qui ne maîtrise l’écriture et la lecture. par cela, l’écriture est un facteur important de développement sociale. Plus l’accès aux connaissances est ouvert, plus la société se développe et connaît une dynamique articulière.
Le premier alphabet connu est l’alphabet phénicien ; c’est l’ancêtre de presque tous les systèmes alphabétiques du monde (latin, arabe, hébreux… ). Uniquement l’alphabet chinois évolue de son côté. Cette alphabet phénicien apparut l’an mille avant J-C, il comporte 22 lettres, il ne note que les consommes. Cest le premier système d’écriture basé sur le principe d’acrophonie (le principe de l’acrophonie se sert pour noter les sons de la représentation simplifié d’un objet dont le nom commençait par se son). On s’éloigne du monde réel pou 10 rif 37