Dahane Mehdi Les Animaux Nous allons étudier une anthologie poétique, composée de cinq poèmes, sur la thématique des animaux. Ce thème a en effet, et de tout temps inspiré de nombreux poètes. C’est aussi un thème intéressant, car on peut observer comment les poètes utilisent les animaux, voire le symbolisme animalier en général dans le b hommes, d’évoquer femmes, la condition Notre anthologie s’o PACE 1 or4 Sni* to View et les défauts des ond de guerre, les Baudelaire intitulé « Albatros extraite de la deuxieme partie des Fleurs du mal, 1859 ui nous permettra d’étudier la condition du poète à travers l’Albatros.
Nous poursuivrons notre étude avec Le Chat qui reflète, de part son regard, l’image de la femme selon Baudelaire. Cest un poème extrait du recueil intitulé les Fleurs du mal en date de 1847. Les chats est un sonnet de Baudelaire écrit en 1847 (publié en 1857 dans Les Fleurs du mal). Ce sonnet a été l’objet d’études linguistiques modernes, notamment par Claude Lévi-Strauss. Pour Baudelaire, l’image des chats est liée à celle de la femme comme e montrent explicitement les deux autres poèmes du recueil ayant pour thème cet animal.
Cependant, dans le poème Les Chats, le poète semble s’attacher
Prennent des albatros, vastes 01seaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leur s blanches qui filtre Dans mon fonds le plus ténébreux, Me remplit comme un vers nombreux Et me réjouit comme un philtre. Elle endort les plus cruels maux Et contient toutes les extases ; Pour dire les plus longues phrases, Elle n’a pas besoin de mots.
Non, il n’est pas d’archet qui morde Sur mon coeur, parfait instrument, Et fasse plus royalement Chanter sa plus vibrante corde, Que ta voix, chat mystérieux, Chat séraphique, chat étrange, En qui tout est, comme en un ange, Aussi subtil qu’harmonieux ! Le tumulte et le mouvement, L’homme bire d’une ombre qui passe Porte toujours le châtiment D’avoir voulu changer de place. Les Hiboux Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres , L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin , Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques. Les chats