guerre du vietnam

guerre du vietnam

Nombre de document(s) : 3 Date de création : 2 mai 2014 Créé par : DGEP Au Vietnam, le napalm tue encore Le Monde diplomatique – 1 mars 2002… 2 Trente ans après la fin de la guerre du Viêt Nam, fait toujours des victimes Le Devoir – 10 janvier 2005… l’agent orange 4 or 16 Sni* to View Au Vietnam, l’agent o Le Monde diplomatiq 7 Le Monde diplomatique SCHOFIELD CORYELL * Trente ans après, « les conséquences de la guerre chimique menée par les Etats-Unis sont toujours et partout et de protéger les envahisseurs américains contre leurs attaques.

Cest la raison pour laquelle les énormes épandages de es poisons ont été concentrés dans zones autour des bases américaines et des aérodromes ainsi qu’à proximité des routes terrestres et fluviales. une des cibles principales a été la fameuse piste Hô Chi Minh par laquelle munitions et armes ont été régulièrement acheminées du nord vers le sud du Vietnam.

En octobre 1980, une commission officielle (1) a été créée à Hô Chi Minh-Ville (ex-Saïgon) pour en étudier les conséquences. Elle a pu identifier toute une série de maladies et de symptômes provoqués par ces herbicides qui détruisent des plantes mais aussi la vie

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et la santé des abitants, en provoquant cancer des poumons et de la prostate, maladies de la peau, du cerveau et des systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire, cécité, diverses anomalies à la naissance…

Selon la Croix-Rouge vietnamienne, beaucoup de ces maux sont dus à l’action chimique du napalm, appelé l’«agent oran e » parce que l’armée améric PAGF dans le monde et aux Etats-Unis même, de la part de scientifiques, d’un certain nombre de parlementaires et surtout d’anciens combattants américains. Les dégâts sont considérables. Le Service secret interallié pour le Vietnam (Combined Intelligence Center for Vietnam – qu’après Clnq ans d’épandages CICV (3) estime constants, les récoltes détruites par l’agent orange, largué par avions et hélicoptères, auraient pu nourrir 245 000 personnes pendant une année entière.

Selon l’Unesco (Le Courrier de l’Unesco, mai 2000), un cinquième des forêts sud-vietnamiennes a ainsi été détruit chimiquement (4). Les herbicides utilisés dans ces offensives ont été fournis à l’armée américaine pour l’essentiel par quelques grosses entreprises : en tête, Dow Chemical – une des plus puissantes entreprises americaines de e type -r suivie entre autr d’avoir recours à cet herbicide sur une grande échelle. Après avoir observé l’efficacité militaire du produit, l’amiral a dû en constater les effets sur ses troupes et même sur sa propre famille.

En effet, l’enfant de son fils est né avec de graves déficiences physiques et mentales ; le capltaine lui-même est mort très jeune d’un cancer dû à ce po Ison. Les Etats-Unis après beaucoup d’hésitations et d’atermoiements – ont fini par reconnaître l’existence d’un lien entre l’agent orange et les symptômes dont souffrent les anciens ombattants américains : cécité, diabète, cancer de la prostate et des poumons, malformation des bras et des jambes, entre autres.

En mai 1984, juste avant le jour du procès, les firmes en accusation ont décidé d’obtenir un règlement ? l’amiable, en payant 180 millions de dollars à un compte en banque qui deviendrait le fonds de compensation des anciens combattants souffrant de la dioxine. Ainsi, sur quelque 68 000 plaignants, près de 40 000 ont reçu des paiements, allant de 256 à 12 800 dollars selon la gravité des cas. En revanche, aucune des cen physique et moral d’une famille ietnamienne.

Cette association recueille aussi des fonds pour la création de centres médicaux destinés au traitement des maladies provoquées par l’agent orange, ainsi qu’à la recherche afin de mieux comprendre la nature de ces maladies et de mettre au point des moyens de guérison. Note(s) • * Journaliste américain. (1) Le Comité national d’investigation des conséquences de la guerre chimique au Vietnam, dit « comité 10-80″. Il a travaillé avec des instituts et des universités vietnamiens ainsi qu’avec des scientifiques étrangers. 2002SA e Monde diplomatique ; CEDROM-SNi inc. Date d’émission : 2014-05-02 Ce certificat est émis à DGEP à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Retour à la table des matières Note(s) . (2) Lire le Pr Le Cao Dai, L’Agent orange dans la guerre du Vietnam : historique et conséquences, traduit de l’anglais par le docteur Jea guerre du Viêt Nam, l’agent orange fait toujours des victimes Les deux millions de victimes intentent un recours collectif contre les fabricants américains de ce défoliant Deglise, Fabien Trente ans ont passé.

La guerre du Viêt Nam est aujourd’hui bel et bien terminée. Et lentement, derrière les ublicités lumineuses géantes qui égaillent centres•. eilles, magasins où s’exposent télévisions ? écran plat et voitures de luxe ou l’opulence alimentaire qui tranche avec la misère d’antan, elle se fait même doucement oublier. Ou presque, répondent aujourd’hui les quelque deux millions de victimes des armes chimiques américaines qui, après des années à souffrir en silence, ont désormais la ferme intention de se faire entendre.

Ho Chi Minh-Ville (Viêt Nam) ‘événement n’est pas passé Inaperçu. Du nord au sud du Viêt Nam, le gratin politique, artistique et humanitaire ?tait au rendez-vous jeudi soir dernier. À la première chaîne de la télévision d’État (V TVI En discours, en musique et en reportages. Pour une bonne cause: le grand happening médiatique de la semaine nationale des victimes de l’agent oran e un puissant défoliant tristem PAGF 6 5 vaste auditoire devant les téléviseurs.

Et envoyer également un message clair plus de 32 ans après le départ des troupes américaines du Sud Viêt Nam, les armes chimiques massivement utilisées lors du conflit frappent encore et toujours. Dans les villes et les campagnes, le phénomène est d’ailleurs facilement alpable au détour des rencontres fréquentes avec des aveugles, des gens sans bras, sans Jambes ou au corps tordu vendant ici des billets de loterie et aiguisant là couteaux et scies installés sur des ersatz de fauteuils roulants. ?C’est un drame», lance Tran Huu Quang, vice-directeur du Centre Thien Phuoc dans la banlieue nord de la métropole vietnamienne ses victimes sans avenir et sans mobilité échouent pour trouver un soutien quotidien. «On a beau essayer d’oublier la guerre, elle finit toujours par nous rattraper. » À grands coups d’herbicide Entre 1961 et 1971, pas moins de 72 illions de litres de défoliant ont été déversés dans le centre et le sud du pays pa 7 6 efficace. Contrairement toutefois à ses effets secondaires dont le Viêt Nam, en cours de modernisation, aimerait bien se passer.

En vain. Cest que la dioxine contenue dans ce cocktail délétère – cette même dioxine d’ailleurs qui serait à l’origine de l’empoisonnement de l’actuel président l’Ukraine Viktor louchtchenko tenace. Principalement entourant anciennes militaires américaines, dans le Delta du Mékong, mais aussi aux abords de la fameuse piste Ho Chi Minh utilisée en temps de guerre par la guérilla du ord pour ravitailler les troupes au sud et cible de choix des b PAGF 16 d’ailleurs – et pour lequel la descendance directe venue au monde avec des difformités paie encore le prix.

Tout comme d’ailleurs les Vietnamiens n’ayant pas connu cette guerre qui vivent dans ces zones hautement toxiques. Un écosystème perturbé Les chiffres de la pollution sont sans équivoque. Les canards élevés dans la région de Biên Hoà, au nord-est de Ho Chi Minh-Ville, le «ground zero» de la guerre chimique américaine comme on l’appelle parfois ici, ont dévoilé en 2003 une teneur en dioxine de 300 ois supérieure au taux normalement acceptable autorités sanitaires occidentales, selon une étude réalisée par Arnold Schecter de l’École de Santé publique de l’Université du Texas.

Idem pour les poissons et pour plusieurs légumes largement consommés habitants du coin chez qui la présence de la dioxine se fait du même coup sentir dans le sang et dans le lait maternel. cette pour enrayer la pol ution, d’une aide financière pour ses deux millions de victimes et d’un semblant de compassion des Étatsunis, ennemi milltaire d’hier devenu l’ami commercial diaujourd’hui, qui tarde toutefois à réagir. ?C’est totalement ridicule, commente l’ancien soldat americain.

Les autorités américaines reconnaissent aux vétérans du Viêt Nam 41 cancers, des maladies respiratoires et des troubles génétiques associés l’exposition à l’agent orange. Mais, paradoxalement, ils ne reconnaissent pas ces mêmes troubles pour les Vietnamiens. » Recours collectif Aux prises avec les conséquences sociales graves de cette guerre chimique, le Viêt Nam, qui désormais se sort avec brio de plusieurs années de misère et d’isolationnisme, a décidé au début de l’an dernier de passer à l’offensive. Com