DIALOGUE SOCIA QU’EST-CE QUE LE DIALOGUE SOCIAL ? Le Bureau international du Travail définit le dialogue social comme incluant tous les types de négociation, de consultation ou simplement déchange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs sur des questions présentant un intérêt commun relatives à la politique économique et sociale.
Le dialogue social est le meilleur outil du BIT pour promouvoir de meilleures next page conditions de vie et d travail ainsi qu’une pl instrument, un dispo f meilleure gouvernan pertinence est non s Cest un maines et sa u processus de mondialisation mais plus généralement à chaque effort de rendre l’économie plus performante et plus compétitive et de contribuer à une société plus stable et plus équitable. QUELLES SONT LES CONDITIONS DE BASE NECESSAIRES AU DIALOGUE SOCIAL ? ? Des organisations de travailleurs et d’employeurs fortes et indépendantes, qui aient la capacité technique et l’accès aux informations pertinentes leur permettant de participer au dialogue social. Une volonté politique affirmée d’engager le dialogue social de la part de toutes les constituer un processus tripartite, le gouvernement étant une partie officielle u dialogue, il peut également consister en relations bipartites uniquement entre les employeurs et les salariés ou encore
La concertation peut être informelle ou institutionnalisée ou Par : BENMLIH Hala ADNANI Soukaina LAZRAK Ghita LAHLOU soukana HATTACH Adil PROF: Mme BENRAISS- HEM page 117 conjuguer les deux aspects. Elle peut intervenir au niveau national, régional ou au niveau local. Elle peut également être intersectorielle, sectorielle ou se situer au niveau de l’entreprise. Les institutions du dialogue social sont souvent éfinies par leur composition. Elles peuvent être bipartites ou tripartites.
Les intervenants tripartites sont les représentants des gouvernements, des organisations d’employeurs et des travailleurs. LE DIALOGUE SOCIAL DIFFERE-T-IL D’UN PAYS A L’AUTRE ? Le dialogue social dont les racines sont essentiellement la liberté syndicale et le droit à la négociation collective prend en compte le contexte culturel, historique, économique et politique de chaque pays. Il n’existe as de modèle de dialogue social valable pour tous les 2 que les parties locales soient réellement intégrées au processus.
Dans le monde entier, es arrangements institutionnels, les cadres juridiques, les traditions et pratiques du dialogue social sont très divers. ES ACTIVITES LES PLUS COURANTES DU DIALOGUE SOCIAL La négociation La négociation collective est une des formes de dialogue social parmi les plus répandues. Les parties peuvent engager des négociations collectives au niveau des entreprises, ou aux niveaux sectoriel, régional, national, voire multinational.
La consultation C’est un processus exigeant un engagement des parties au moyen d’un échange de vues qui, à son tour, peut déboucher sur un dialogue plus approfondi. Les organes tripartites ou ar : BENMLIH Hala ADNANI soukaina LAHLOU Soukaina PROF: Mt-ne BENRAISS- HEM Page 217 bipartites peuvent entreprendre des négociations et conclure des accords. Certains ont seulement un rôle consultatif, d’autres sont plutôt des instances d’information, d’autres encore sont mandatés pour conclure des accords au nom des parties engagées (par ex. les gouvernements, les employeurs et les travailleurs. Le partage de l’informatio 3 travailleurs Les travailleurs et leurs organisations jouent un rôle primordial en matière de dialogue social. Avec les autres partenaires sociaux, les employeurs et les ouvernements, les travailleurs traduisent dans les faits les principes constitutionnels de l’OIT qui sont le tripartisme et le dialogue social, en les mettant en application.
Or, pour y parvenir, certaines conditions fondamentales doivent être réunies, à savoir la liberté syndicale et le droit de négociation collective. Le dialogue social est un élément précieux destiné à protéger et ? promouvoir les intérêts des travailleurs en introduisant les principes de la démocratie et de la dignité humaine sur le lieu de travail. Il constitue par ailleurs un instrument qui a fait ses reuves dans la gestion des changements sociaux et économiques et qui préserve tout à la fois le consensus et la stabilité au sein de la société.
Le dialogue social et la négociation collective permettent aux travailleurs et à leurs organisations d’améliorer les conditions de travail et les salaires et ont, dans bien des cas, étendu la portée de la négociation collective aux questions de protection des travailleurs telles que la sécurité et la santé sur le lieu de ADNANI soukatna Page 317 4 syndicales sont les principaux intermédiaires grâce auxquels les travailleurs participent au dialogue social et ont, de ce fait, considérés comme des instruments indispensables permettant aux personnes actives d’améliorer leur qualité de vie et de promouvoir le développement équitable et durable de la société dans son ensemble. Les employeurs Les organisations d’employeurs contribuent activement à aider les pays à mettre en place les conditions nécessaires pour atteindre leurs objectifs en matière d’emploi et de niveau de vie, dans la mesure où elles traduisent les besoins des entreprises mieux que toute autre institution ou que tout membre qui leur est affilié. Elles contribuent à renforcer les ons résultats obtenus par les entreprises en influençant le milieu dans lequel elles exercent leurs activités et en leur fournissant des services permettant d’accroître leur rendement.
Elles améliorent également l’efficacité opérationnelle des entreprises en leur fournissant des informations, des conseils et des outils de formation. En tant que partenaires formels dans le tripartisme et le dialogue social, les organisations d’employeurs jouent un rôle fondamental dans le renforcement des relations et une meilleure compréhension, qui constituent les bases du Programme pour le Travail décent. Les gouvernements administration du travail a deux rôles principaux à jouer dans le dialogue social, qu’il soit bi ou tripartite • Un rôle de promoteur S les partenaires sociaux et de prendre toute mesure appropriée afin que ces consultations se passent en bonne et due forme.
Elles Page 417 suggèrent notamment que des procédures spéc•fiques soient créés…. dans un contexte national… À l’initiative du gouvernement afin de garantir et encourager une participation des partenaires sociaux. • Un rôle dacteur actif ‘administration du travail fournit des instruments encourageant le dialogue entre partenaires sociaux. Elle joue aussi une variété de rôles, y compris celui d’être le premier employeur dans le secteur public. L’administration du travail peut également prendre part au dialogue en tant que partenaire à part entière, afin d’encourager les échanges, pousser plus loin les discussions et même parfois trouver un soutien pour ses propres politiques de mises en œuvre.
Il est clair que le domaine du dialogue social ne se restreint pas uniquement aux sujets ayant trait aux activités de FOIT. Il inclut toutes sortes de domaines ayant trait aux activités d’une administration du travail à un niveau national, armi lesquels : « obtenir la paix sociale et la consid ne condition que d’établir des secrétariats permanents afin d’assurer la pérennité et l’efficacité de ces différents organes. DEFINITION DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL OIT L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a été créée en 1919 au lendemain de la première guerre mondiale, dans le but de promouvoir la justice sociale et notamment de faire respecter les droits de l’homme dans le monde du travail.
Sa constitution débute ainsi en affirmant : « une paix universelle et durable ne peut être ondée que sur la base de la justice sociale Page 517 Devenue en 1946 une émanation de l’ONU (Organisation des Nations Unies), l’OIT compte aujourd’hui 182 Etats membres. Son siège est à Genève et le Bureau International du Travail (BIT) en est le secrétariat permanent. Elle est dirigée par un conseil d’administration qui est composé de 56 membres de façon tripartite : 28 représentants des Etats membres, 14 représentants des employeurs et 14 représentants des travailleurs des Etats membres. La Conférence internationale du travail qui réunit les représentants des employ