Janick HOUDE Histoire contemporaine : d’une guerre à l’autre 330-133-RE, gr : 00001 RÉSUMÉ CRI IQUE D’UN FILM Fury Travail présenté ? Sni* to View Mme Annie-Claude R Département des sciences sociales Cégep de Thetford 27 mars 2015 En 201 5, un film portant sur la Première ou encore sur la Deuxième Guerre mondiale n’a plus rien d’original en soi. Chacun connaît l’histoire contemporaine et chacun connaît l’ampleur démesurée qu’ont connue ces guerres. Les cinéastes, ayant exploité tous les aspects de ces combats, éprouvent de plus en plus de difficultés à se démarquer avec des œuvres de ce genre.
Cependant, le réalisateur David Ayer a relevé un très grand défi avec la réalisation du film Fury, paru en octobre 2014. Des acteurs que scénariste2. Il scénarisa donc son premier film, U-571 , produit par Jonathan Mostow. Ironiquement, ce film porte aussi sur la Deuxième Guerre mondiale, dans un combat opposant les Nazis aux Alliés, lors de la prlse de possession d’un sous-marin allemand par les Américains3. Fury fut cependant le seul film historique réalisé par Ayer jusqu’à maintenant. Ayant grandi en observant la corruption qui se trouvait au sein des corps policiers, ela fut une grande source d’inspiration pour ce dernier.
En effet,
Au sein de leur char d’assaut Sherman, dirigé par le sergent Don Collier, ils se lancent donc en territoire allemand à la conquête de différentes villes. Ils ont également pour but de venir en aide à des confrères prisonniers du territoire ennemi, mettant en péril leurs vies ? chaque mètre qu’ils parcourent en territoire adverse. Alors qu’ils sont en plein affrontement contre un bataillon complet de SS, avec un char d’assaut immobile défectueux, les munitions et les ontre un bataillon complet de SS, avec un char d’assaut immobile défectueux, les munitions et les armes diminuent à vu d’œil.
Ceux-ci se trouvent rapidement encerclés par l’ennemi et un par un, les soldats amérlcalns cèdent au combat. Au final, seule la jeune recrue, devenue héro, en sortira intacte, épargnée par un soldat nazi. 3. Éléments réels Afin de rendre le film Fury le plus réaliste qui soit, l’équipe de production a repris plusieurs éléments qui ont réellement existés lors de la Deuxième Guerre mondiale. Premièrement, vers le milieu du film, les 4 vétérans racontent au nouveau membre omment s’est déroulé leur débarquement sur les plages de Normandie, quelques temps plus tôt.
Deuxièmement, à l’intérieur dun combat opposant les deux adversaires, les Allemands utilisent un «Tiger ank» : un des armements les plus redoutés de la Seconde Guerre mondiale. Pour le tournage, l’équipe de production a obtenu l’aide du «Tank Museum» à Bovington, qui leur a prêté un des rares «Tiger Tank » encore fonctionnel aujourd’hui5. Troisièmement, tout au long du film, on aperçoit des Allemands pendus un peu partout dans les villes, car en effet, c’était la méthode la plus utillsée à l’epoque d’Hitler. ndant plusieurs jours, les corps des gens punis étaient suspendus à la vue de tous. On les pendait, car ceux-ci s’opposaient au régime militaire ou encore parce qu’ils s’affairaient au marché noir, etc. 6. Quatrièmement, les soldats américains font parti de la 2e division blindée, division ayant réellement pris part à la Seconde Guerre mondiale. Cette division a entre autres pris par réellement pris part à la Seconde Guerre mondiale. Cette division a entre autres pris part au débarquement de Normandie, ainsi qu’à l’entrée en territoire allemand7.
Finalement, un autre ?quipement militaire provenant du film était tiré des faits réels : le char d’assaut américain. Le M4 Sherman, l’élément de prédilection de rarmée américaine. Ce type d’armement a pris part à l’ensemble des opérations militaires de l’époque, se déroulant en Afrique du Nord et en Europe8. 4. Critiques Généralement bien reçu par le public ou encore par les amateurs de films d’action, Fury est reçu de façon plus négative par les critiques historiques.
Selon des revues de cinéma, on y décèle quelques invraisemblances. Par exemple, la jeune recrue, qui n’avait jamais touché à une arme de sa vie et qui contre son ré doit désormais tirer sur des soldats ennemis, devient en si peu de temps une véritable «machine de guerre»9. Par la suite, on compare beaucoup David Ayer à Steven Spielberg. On lui reproche de ne pas démontrer autant d’intensité dans ses films comparativement à Spielberg ou encore de ne pas démontrer autant de vigueur que Samuel Fuller.
Malgré les scènes d’action spectaculaires, on considère cette œuvre comme une vulgaire chorégraphie de jeux vidéo, plutôt qu’un film historique reconstituant les évènements de la Seconde Guerre mondiale10. D’autres critiques ont cependant différents points de vue. En effet, certains journaux comme le NY Times, prennent en considération tous les éléments mis en place pour arriver à une œuvre des plus réalistes. Que ce soit les équipements militaires ou en PAGF en place pour arriver à une œuvre des plus réalistes.
Que ce soit les équipements militaires ou encore les uniformes, ces aspects apportent une grande crédibilité au film. On reproche toutefois à ce dernier de contenir des scènes un peu trop poussées, selon certains vétérans de [‘armée. Au final, le journal décrit le film comme un portrait authentique des attaques reçues et infligées ar les troupes Alliés lors de leur entrée en Allemagne en avril 194511. CONCLUSION Pour ma part, je crois que le film représente de façon adéquate les faits historiques, en plus de transmettre un message clair. remièrement, l’excellente distribution du film et fexcellent jeu des acteurs nous font comprendre tous les sentiments, dont celui de la déshumanisation, qu’ont pu vivre les soldats durant la Deuxième Guerre mondiale. L’innombrable quantité de décès dans le film vient le prouver. Les soldats tuent leurs ennemis comme s’il s’agissait de personnages de jeux vidéo, sans plus. Deuxiemement, il est certain que les décors et le matériel utilisé apportent une énorme crédibilité au film.
En retrouvant des armements authentiques tel que le «Tiger Tank» ou encore le M4 Sherman, cela nous permet de mieux comprendre l’ampleur que pouvait prendre les combats à cette époque. Bref, malgré quelques invraisemblances, il est clair que ce film comporte des éléments clés de cette guerre, survenue durant l’époque contemporaine, qui fut si marquante. «Historique de la division Hell on Wheels », dans 2nd Armored Division, Taintgnies, http://2armored-taintignies. wifeo. com/historique- division. hp, (page consultée le 26 mars 2015). ANONYME. ?Les pendaisons de Tulle», dans le 70e anniversaire de libération de la France, http://www. le70e. fr/fr/repression/les-pendaisons-de-tulle, (page consultée le 26 mars 2015). ANONYME. «U-571», dans IMDb, http://v. mw. imdb. com/title/tt01419261, (page consultée le 25 mars 2015). CIEPLY, Michael. «Fury, Starring Brad Pitt, a Raw Look at Warfare», dans New York Times, http://www. nytimes. com/2014/08/03/movies/fury-starring- brad- pitt-a-raw-look-at-warfare. html, (page consultée le 26 mars 201 5) FORMICA, VINCENT. «oavid Ayer» dans Allocine, ttp://v. mw. allocine. r/personne/fichepersonne-41198/biographie 1, (page consultée le 24 mars 2015). GRENIER, Pascal. «Fury», dans Séquences, la revue du cinéma, http://www. revuesequences. org/2014/10/fury/, (page consultée le 26 mars 2015). PICARD, Sylvestre. «Fury : critiques», dans Première, http://vww. premiere. fr/film/Fury-3667916/(affichage)/press, RICHARD HUARD, Paul. «The M-4 Sherman -rank was Hell on Wheels – And a Death Trap», dans Medium, https://medium. com/war-is-boring/the-m-4-sherman- tank-was- hell-on-wheels-and-a-death-tra -502bOdgge744, (page consultée le 26 mars 2015).