FRANK ANDRIAT

FRANK ANDRIAT

Sni* to View Présentation d’un auteur belge Sommaire . Frank Andriat. or 12 Introduction 2. Biographie Bibliographie 4. Extraits et analyses 5. -Interview l’athénée Fernand Blum, son école, la revue nommée « Cyclope » Cette revue est sa première publication littéraire. A 18 ans, Frank Andriat entre à l’Université Libre de Bruxelles, plus connue sous le nom d’ULB, et en sort 4 ans après ayant obtenu une licence en philologie romane. Durant ces 4 années d’études, il fait une première tentative littéraire en écrivant un roman intitulé « Oiseaux de sang s.

Ce roman lu vaudra un prix accordé ar l’Académie Royale de langue et de littérature française. Cependant, c’est surtout grâce à ses traductions d’ouvres littéraires d’écrivain espagnol et argentin qu’il se fera connaitre. Le roman qui lui ouvrira réellement les portes du succès est « Le journal de Jamila », écrit en 1986. Lorsque Frank Andriat sort de l’université, il retourne à l’Athénée Fernand Blum en tant Que professeur cette fois-ci. Durant ces années d’enseignement, Frank Andriat voyage beaucoup vers l’Espagne et l’Argentine et fait connaissance avec de nombreux écrivains latinos américains.

Le succès de ses ouvres va au-delà de l’espace francophone ar celles-ci font l’objet de traduction dans plusieurs langues.

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A partir de 1978, il écrit avec Mythic, de son vrai nom Jean-Claude Smit-le-Bénédicte, graphiste, romancier, nouvelliste, auteur de théâtre et scénariste de bande dessinée belge. En 1992 il écrit, avec des étudlants, un livre sur Jean-Jacques Goldman. En 2001 , il publie Vocation Prof » dans lequel il relate son expérience en tant que professeur de français. 12 Vocation Prof » dans lequel il relate son expérience en tant que professeur de français.

Aujourd’hui Frank Andriat n’hésite pas ? aller témoigner de son parcours dans diverses écoles belges. Frank Andriat compose des écrits traltant de la vie de tous les jours. Ces derniers sont une manière de témoigner et de rendre hommage à la vie, à l’amour et aux autres, sans qui rien ne serait possible. Il n’hésite pas à choisir des sujets dur, et souvent poignant pour les lecteurs. Il traite de sujets actuels qu’ touchent son public tell que l’homosexualité, la discrimination raciale, Frank Andriat touche un large public par son choix de thèmes attractifs et son écriture accessible à tous.

En effet, Frank Andriat écrit de manière simple pour pouvoir toucher le plus de lecteurs possibles. Il reprend souvent les mêmes héros ans ses livres . Ses textes offrent à de nombreux adolescents de découvrir que la lecture est un plaisir et un moment privilégié pour apprendre à mieux se connaitre et pour aller à la rencontre de l’autre. 19 de pluie, 2000. – Vocation prof, roman, 2001. -Tabou, 2003 Nouvelles, Récits : – Le chat, récit, 1982. unettes fumées, 1983. – Hirondelles, nouvelles, 1989. – Deviens le soleil, la terre et Voiseau,1991. – Le songe de Marie, 1994. Le plaisir de danser, 1995. La soirée, Récits-Express, 1998. – Schaerbeek sur la pointe des pieds, 2000 Poésie Oiseaux de sang, 1976. À la source du regard, 1976. Le front cassé, 1978. Tangente, tangente, 1978. – Il n’y a pas de porte, 1979. -À refouler la mer, 1980. – Ophélie orange, 1984. – Paysages de la petite enfance suivi de Bachir, 1985 Essais, Documents : – Jean Muno, la fantaisie du désespoir, 1980 Pour lire la bande dessinée, 1992 Avec ses élèves : – Jean-Jacques Goldman; il change la vie, 1992. – Petit Alphabet de la démocratie, 1996. Avec Mythic – es mondes non-mobiles de Smit le Bénédicte, 1978. Le charme rompu, 1998 Juridiction Zéro, 1980. 2 de Sergio Garcia, 1997. 4. Extraits et analyses. Nous avons décidé de vous présenter 3 livres de Frank Andriat : Le journal de Jamila », « La remplaçante » car ce sont ceux que nous avons lu, et nous préférions apporter des livres que nous avions déjà pu lire et apprécier pour vous en parler avec plus de slncérité et d’objectivlté posslble. l. « Le journal de Jamila » a. Résumé Jamila est coupée en deux: sa peau, ses yeux, ses cheveux sont du Maroc, mais c’est en Europe qu’elle vit, qu’elle étudie, que son cœur bat.

Elle est continuellement en rupture avec ses parents: elle ne partage décidément plus la même culture qu’eux, les mêmes traditions. Tiraillée entre ses origines et son envie de ivre comme toutes les adolescentes européennes, elle ne sait à qui poser ses questions. Durant cinq mois, elle tiendra un journal intime où elle dit ses peines, ses joies, ses conflits avec son père, son envie de sortir; elle raconte ces regards qu’elle doit subir parce qu’elle reste une étrangère dans ce pays. Qui est-elle vraiment? b. Extrait « Mardi 29 novembre, 19 H 45 Qui suis-je?

Je désire plein de choses mais je suis incapable d’en parler. A qui pourrais-je d’ailleurs me confier? Personne ne m’écoute. Je suis perdu e seule. Alors ie pleure. PAGF s 9 famille? Ily a mes deux frères et ma petite sœur. Ily a ma mère et on père. Cest moi la plus grande; je me sens un peu responsable des autres. De Salima, ma petite sœur de six ans, de Mohamed, mon petit frère de sept ans mais aussi de Farid pour lui expliquer ses devoirs et ses leçons. Farid a treize ans, on pourrait mieux s’entendre s’il faisait parfois un effort pour me comprendre.

Quand nous nous disputons, c’est souvent à lui que l’on donne raison. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu’il est un homme. Moi, chaque fois que je fais quelque chose, j’ai l’impression d’entendre : «Jamila, ce n’est pas bien, Jamila, tu es bête». J’en ai vraiment marre. La boucler,voilà toute ma liberté. Je ne réussis pas vraiment à communiquer avec mes parents. Je les sens tellement différents de moi. Je ne peux comprendre que ma mère soit satisfaite de l’existence qu’elle mène : toujours ? la maison à s’occuper de sa famille. Mon père, je le vois peu.

Il travaille tout le temps et, quand ce n’est pas le cas, il boit du thé dans un bistrot avec ses amis. Cest pour cela que j’ai décidé de tenir ce journal: pour dire mes peines et pour me réconforter. Mon journal à moi toute seule, mon journal à qui je ne cacherai pas mes secrets. » c. Analyse. Ce roman a eu, dès sa première parution, beaucoup de succès uprès des jeunes lecteurs. Les préoccupations de Jamila et les questions qu’elle se pose ne peuvent que toucher les jeunes. Si les filles se projettent facilement dans cette PAGF 19 ne peuvent que toucher les jeunes.

Si les filles se projettent facilement dans cette histoire, les garçons devraient également trouver intéressant d’entrer dans les pensées d’une jeune fille très semblable finalement à celles qui les entourent En effet, le journal de Jamila est proche de ce que pourrait être n’importe quel journal d’adolescente. Certes les difficultés éprouvées par la jeune fille, qui, à la fois, comprend l’attachement de ses arents aux traditions marocaines et aspire à la vie plus libre de ses camarades de classe, ont quelque chose de spécifique.

Le conflit avec le père, le désir de s’affirmer, la recherche de l’indépendance, les relations avec les autres jeunes, le besoin de partager avec une amie, les premières histoires amoureuses sont autant de sujets susceptibles d’impliquer les ados. En plus de tous ces thèmes propres à l’adolescence, le roman traite du rôle de la femme et de la famille, de l’injustice de l’exclusion et de la difficulté de concilier ses idéaux avec les contraintes de notre scoiété. L’écriture familière, typique des journaux intimes facilitent la lecture.

Enfin l’exemple de Jamila est de nature ? faire réfléchir les adolescents sur les questions relatives aux différences : Jusqu’à quel point faut-il être semblable aux autres ? À quels autres ? Pourquoi ceux-là ? Il. « La remplaçante » a. Résumé. Raphaël déteste l’école, surtout les jours où il a cours de français avec madame Grivet, la remplaçante de sa prof préférée, mademoise 7 2 les jours où il a cours de français avec madame Grivet, la remplaçante de sa prof préférée, mademoiselle Laurent. Avec ses opains, il décide de lui faire la vie dure.

IJne escalade entre le chahut et les mauvaises blagues commence. En famille, Raphaël joue au macho. L ‘humour de sa mère et le calme de son père le mettent dans tous ses états. Et ce n’est pas l’espièglerie de sa petite sœur qui l’apaise ! b. Extraits « Aurélie et ses copines sont juste capables d’être premières de classe. Ily a quand même des buts plus intéressants dans l’existence! Être heureux, par exemple. Ça vaut tous les prlX d’excellence, tous les diplômes. Et, moi, pour que je sois heureux, il faut que je me sente aimé. C’est pour cette raison que j’apprécie ellement mademoiselle Laurent.

Elle nous accorde de la valeur. Avec elle, nous ne nous sentons pas méprisés comme avec la plupart des autres profs. Elle s’intéresse à nous. Pas comme le prof de math ou comme celui de géographie qui se contentent juste de nous enseigner une matière et de nous mépriser si nous ne la restituons pas comme ils le désirent. Mademoiselle Laurent, elle, veut savolr ce qui nous plait, elle accorde de l’importance ? notre avis, elle ne nous met pas en échec si nous n’avons pas la même opinion qu’elle et nous apprend à défendre notre position le mieux possible. ? « Elle fait pitié. Pendant une seconde, je m’en veux de la tourner en bourique. Ma mère me disait hier que Madame Grivet est une femme comme une autre, avec ses qu 9 bourique. Ma mère me disait hier que Madame Grivet est une femme comme une autre, avec ses qualités et ses défauts et que, si j’avais plus de matuirté, je ne la jugerais pas. Dans le fond, je sais qu’elle a raison, mais c’est plus fort que moi. Cette prof est trop nulle, elle me rend malade. Je n’ai pas de mesure, soit. Si ce n’est pas elle qui y passe ce sera moi.

Je préfère que ce soit elle. C’est psychologiquement ridicule, mais biologiquement défendable. Mes enfants, continue-t-elle, je sais que ce n’est pas vous. Mais qui, alors, qui ? Je ne peux pas admettre une telle insolence ! Mon Dieu, les petits chéris bien côtés au bulletin ont trouvé en elle une nouvelle maman ! Comment se permet-elle ? Si ma mère lui ressemblait, je la passerais au vide-ordures. Je la déteste, je la déteste, je la déteste. » c. Analyse Dans La remplaçante, l’auteur montre comment l’absence de dialogue engendre la violence.

Il met en scène un «mauvais» élève, chahuteur, mais intelligent, et développe son point de vue souvent injuste à l’égard d’un professeur qui ne trouve pas ses arques. Ce roman est le stéréotype même d’une classe. On y retrouve tous les genres. Il tralte de révolution d’un adolescent qui a départ puéril se montrera de plus en plus mature au fil des pages en s’excusant auprès de sa remplaçantes : « En hésitant, je lui déclare Je n’ai pas vraiment été sympa avec vous, je voulais juste vous dire au revoir Ma réaction doit Pébahir autant qu’elle m’étonne. ? Frank A voulais juste vous dire au revoir Frank Andriat veut également remettre en question l’enseignement car en écrivant ce livre, il a retrouvé la révolte qui l’avait souvent habitée durant ses propres études. Dans ce livre, il nous explique que chaque école, chaque classe, chaque élève est différent et pour être le plus efficace passible devrait s’adresser à chacun de la manière qui lui convient. Le message principal véhiculé est de créer des liens entre adolescents et adultes grâce au dialogue et au contact entre les deux. . Interview. N’ayant pas eu la possibilité de rencontrer Frank Andriat, nous lui avons cependant envoyé un mail avec quelques questions auxquelles il a pris la peine de répondre. En voici quelques-unes : Pourquoi avez-vous commencé à écrire ? J’ai commencé à écrire à treize ans, quand j’étais en euxième secondaire. Plusieurs raisons m’ont amené vers l’écriture. Premièrement, j’aimais beaucoup lire et je me posais de nombreuses questions sur Punivers des écrivains.

Deuxièmement, j’avais la chance, à l’époque, d’avoir un professeur de français lui-même écrivain. Il s’agissait de Jacques Crickillon, poète, romancier, nouvelliste, aujourd’hui membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Je l’admirais beaucoup en tant que professeur et, même si ? l’époque ses livres étaient un peu difficiles pour moi, je les ai lus. Quand j’ai écrit mes premiers poèmes, je les lui ai