Forme Et Fond Dans La Po Sie

cas je vais ne sais pourquoi>> de Paul Verlaine (voir annexe ci-dessus).

L’analyse des poèmes particuliers a pour but de nous amener ? un aperçu d’ensemble de la complémentarité entre la forme et le fond dans la poésie. Je vais montrer que cette complémentarité se manifeste des manières vraiment différentes mais qu’elle est une règle infaillible de l’art poétique. 1. Victor Hugo – « Qui sait si tout n’est pas un pourrissoir Victor Hugo (1802-1885) est un poète romantique. Au cours du XIXe siècle le Romantisme poétique s’établit face aux changements dans le monde. Les poètes de l’époque réagissent contre le siècle rationaliste et scientifique du Siècle des Lumières.

Une poésie du <> se développe. Cépanchement du moi pour les grands romantiques c’est encore parler du monde. Victor Hugo écrit dans la préface de son recueil <> on peut voir le langage symbolique ou figuré qui est propre à l’époque.

Dans ce poème Victor Hugo s’inspire des images mystérieuses et de son imagination. II décrit que personne ne peut jamais savoir si les connaissances sur le monde sont définitives. Il nous fait voir une alternative à nos connaissances sur l’univers qui est effrayante et inquiétante. Ainsi il montre que la certitude est irréalisable. Victor Hugo utilise des voyelles allon ées 0 inquiétante. Ainsi il montre que la certitude est irréalisable. Victor Hugo utilise des voyelles allongées, par exemple dans les yllabes finales fermées de 1 3), <<éthers>>, <>(v. ), <>(v. IO), Il est frappant que les mots que j’ai choisis comme exemples portent des sens qui sont centrales pour le message du poème. Ils soulignent avec leur sonorité l’impression de perte et d’horreur. Hugo répète fréquemment les mots <> et il emploie la forme des questions pour faire réfléchir le lecteur d’une telle manière que le -qui pourrait être lui-même). Les mots «qui sait » et <> et la forme des questions renforcent le doute impitoyable qui mène ce poème.

Hugo veut atteindre un effet d’étonnement et de sursaut typiquement éprouvé dans la littérature d’horreur. Dans son poème il utilise aussi le mode de la parodie qui provoque l’étonnement. Par exemple dans les vers 10-12 il commence avec l’image de l’aube qu’on associe au début d’un jour et à la vie. Puis il finit la pensée avec l’image du sépulcre éternel, ce qui est parodiant et choquant. À la suite des illustrations ci-dessus je peux constater que dans <> de Victor Hugo il y a une complémentarité entre la forme et le fond. 2.

Arthur Rimbaud – <> Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète qui est situé après le Romantisme et qui préfigure le Surréalisme. Il reconnaît que l’homme n’a pas de contrôle sur le monde comme le pensaient les romantiques et que Phomme pas de contrôle sur le monde comme le pensaient les romantiques et que l’homme est soumis à la présence des choses et de l’inconscient. Le poète n’est maître ni de sa pensée ni de son langage. Avec Rimbaud la poésie devient Afin de révéler l’inconnu ou finconscient et accéder ainsi une saisie totale du monde il faut un dérèglement de tous les sens.

Il faut le ésaccord au lieu de l’harmonie. Cela mène à l’exploitation et la valorisation du signifiant. Dans son poème Arthur Rimbaud utilise la langue d’une manière qui montre qu’elle n’est pas figée et mène à tant de possibilités. Le poète exploite des analogies entre les sens. II crée des analogies entre les couleurs et les odeurs, les sons et les sentiments. Cette exploration des principes plus élevés de l’imagination est caractéristique du Symbolisme. Dans le poème chacune des cinq voyelles A, E, l, IJ et O crée une atmosphère distincte.

Dans les vers 3-5 qui s’agissent de la voyelle A, Rimbaud évoque e sens visuel, le sens du toucher, l’ouïe et l’odorat. D’achever cela exige futilisation très complexe de la langue. Le vocabulaire que Rimbaud utilise est exceptionnel car il est inventif et stimule la fantaisie. Par exemple 2) est inventé du mot courant et on le comprend dans le contexte (avec <> dans le même vers). Les mots inventés nous montrent qu’on comprend une expression Inconnue par l’ambiance et par les sensations qu’on éprouve autour du mot.

Avec son utilisation du langage Arthur Rimbaud fait éclater les restrictions de la poésie traditionnelle. Avec les mots de ce poème Rimbaud provoque fortement les 0 sens. Les mots qu’il combine, contrastent parfois, ils sont hors des sentiers battus et pleins d’énergie. Voyons par exemple vers 7-8 sur la voyelle I : « I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles / Dans la colère ou les ivresses Les vers contiennent des idées contrastées comme entre <> et et des mots forts comme <> Paul Verlaine (1844-1896) appartient à l’époque du Symbolisme. Il est même considéré comme prince des par sa génération. Le Symbolisme apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle, en pleine révolution industrielle quand la France entre dans l’ère de la modernité technique et scientifique. Le Symbolisme, par son rejet de toute rationalité, est une forme de réaction contre cette modernité.

L’époque est caractérisée par l’éclatement de la forme poétique avec l’utilisation du vers libre. Les découvertes du poète sont traduites par des symboles verbaux. Les symboles utilisés dans le Symbolisme permettent d’atteindre la réalité supérieure de la sensibilité. Paul Verlaine est associé à la musicalité et au lyrisme mélancolique. Il écrit le poème <> en prison où il fait le bilan de sa vie. Verlaine utilise une métap . Une mouette est la prison où il fait le bilan de sa vie. Verlaine utilise une métaphore étendue.

Une mouette est la métaphore qui représente son état d’âme. Il décrit le vol inquiet et précaire de la mouette. Cette description va de pair avec le symbole de la mer. La mer symbolise l’infini dans ce poème. Les images qui le poète emploie nous permettent d’avoir une idée de ses sentiments. Par exemple : <

Conclusion Pour montrer la vérité de l’opinion sur laquelle se repose cette dissertation il faut souligner que les trois poètes étudiés offrent une plate-forme pour une comparaison. Leurs circonstances sont assez différentes pour trouver en eux une réponse à la question i la complémentarité entre le fond et la forme est une règle infaillible au cœur de l’art poétique en générale. Les poètes font pa 6 0 fond et la forme est une règle infaillible au cœur de l’art poétique en générale.

Les poètes font partie de différentes époques poétiques. Ainsi les thèmes et les objectifs des trois poèmes se diffèrent. Victor Hugo présente une alternative horrible à notre savoir sur l’univers. Arthur Rimbaud nous montre que les mots comme les lettres n’expriment pas forcément un sens, mais qu’ils peuvent évoquer des multiples images. Ily a un plus grand accent sur le signifié hez Hugo et un déplacement vers le signifiant chez Rimbaud. Entre ces deux tendances se trouve Paul Verlaine qui exprime son état d’âme.

Le fond est ce que le poète veut dire, et la forme est la manière dont il l’exprime. Le fond informe le lecteur et la forme attire le lecteur. Si la forme n’est pas attirante le lecteur ne va pas s’intéresser au contenu. Et la belle forme ne peut pas exister en soi non plus, parce que c’est le contenu qui cause une forme. Ainsi tous les deux ont de l’importance et ils vont ensemble. Je trouve que le fond et la forme sont inséparables. On peut se emander s’ils pèsent de la même manière ou si l’un est plus important que l’autre.

Les opinions sur cette question varient à travers les époques et entre les différents poètes. Mais concernant l’art poétique par rapport aux autres genres littéraire je peux constater que la forme n’est pas seulement moyen de communiquer un sens, mais beauté en elle-même, en poésie la forme est le sens. Il est particulier à l’art poétique que la forme est exploitée des manières très diverses. J’ai trouvé que Victor Hugo crée des sonorités qui portent son message de perte et horreur. Ses répétitions expriment le