Présentation du module : finance internationale Contenu et plan du module : Le module suivant explore deux grandes parties, d’abord le commerce international dans son aspect comptable à travers la notion de balance des paiements et la définition des bases comptables de celle-ci, ainsi que la présentation de ses différents comptes. En suite, on abordera le marché de change ainsi que tous ses compartiments en précisant comment les cours se forment et comment ils sont cotés.
On soulèvera également son organisation et les différentes transactions du marché interbancaire, le tout era soutenu par des exemples et exercices d’application. Plan du module : l. Introduction Il. Les bases fondam Définition des tran or 13 Sni* to View paiements 2. III a comptabilisation des flux dans la balance des paiements Les différents comptes de la balance des paiements . Le marché des changes . Organisation du marché des changes 2. Les principaux participants Les transactions du marché interbancaire . Au comptant (spot) . A terme (forward) Les swaps 4. Les cours de change et les cotations Les cotations directes .
Les cours achats/ventes L’arbitrage interbancaire ‘analyse des flux réels d’une part, le commerce international et l’analyse des flux financiers, d’autre part la finance internationale. La
Nous nous contenterons dans le cadre de ce module de présenter et analyser les structures des flux ainsi que leur comptabilisation à travers la balance des paiements. Chaque année les pays realisent des échanges de biens et services, d’actifs et de monnaies avec de nombreux autres pays du monde. L’objet de la balance des paiements et de comptabiliser les différentes transactions qu’un pays effectue avec d’autres pays au cours d’une période donnée. La finance internationale s’intéresse quant à elle, à la détermination des taux de change et comment se prémunir ontre les risques liés à ses variations.
Nous verrons à cet effet le marché des changes. Ce dernier est le lieu abstrait où s’effectuent les transactions sur devises qui influencent ainsi les montants de transaction faites dans le cadre des relations commerciales internationales. Première partie : Balance des paiements : Définitions et principes généraux l. Généralités sur la balance des paiements : l. 1. Définition de la balance des paiements : Chaque année, les pays réalisent des échanges de biens et services, d’actifs et de monnaie avec le reste du monde.
L’objet de la balance 13 ?changes de biens et services, d’actifs et de monnaie avec le reste du monde. L’objet de la balance des paiements est de comptabiliser les différentes transactions qu’un pays effectue avec d’autres pays au cours d’une période donnée, en générale l’année. Autrement dit, la balance des paiements est un état statistique qui enregistre de manière systématique et selon une classification déterminée, tous les flux économiques et financiers intervenus pendant une période donnée entre les résidents et les non-résidents d’une economie.
A l’instar des autres pays membres, L’Algérie établit la balance des aiements selon la méthodologie du Manuel du Fonds Monétaire International. Celui-ci est régulièrement mis à jour par le FMI en vue de permettre à la balance des paiements de tenir compte de l’évolution des transactions internationales. Depuis 1993, le FMI a publié la cinquième édition dudit Manuel. Les changements apportés par la cinquième édition ont trait principalement à l’architecture de la balance des paiements.
Toutefois, celle-ci conserve encore ses principales caractéristiques qui peuvent se résumer comme suit : C’est une balance de transactions. En effet, contrairement à ce ue laisse entendre son appellation, la balance des paiements n’enregistre pas uniquement les règlements entre les résidents et les non-résidents dune économie, elle reprend toutes les transactions qu’il y ait ou non règlement, ou que ce règlement soit différé d’une période à l’autre; Elle est établie selon le principe de la partie double, chaque transaction donnant lieu à deux inscriptions de mêmes montants mais de sens opposés.
C’est alors, une balance équilibrée, puisque chaque transaction avec un non résident ayant une contreparti balance équilibrée, puisque chaque transaction avec un non ésident ayant une contrepartie financière, une variation d’avoirs ou de dettes vis-àA’is d’un résident est enregistrée au débit et au crédit du compte correspondant. 1. 2. Notions de résidents et non résidents La balance des paiements enregistre toutes les opérations entre résident et non résidents, Le critère de base est celui de la résidence des agents économiques, distinct du critère de nationalité.
Pour les besoins de l’établissement de la balance des paiements, les résidents et nan résidents se définissent ainsi 1. 2. 1 . les résidents : Sont considérés comme résidents : Les personnes physiques quelles que soit leur principale nationalité, qui ont leur domicile principal en Algérie, à l’exception des fonctionnaires et militaires étrangers en poste en Algérie qui restent des non résidents. Les fonctionnaires et autres agents publics algériens en poste ? l’étranger ou mis à la disposition d’organisations internationales.
Les personnes morales, algériennes ou étrangeres, pour leur établissement établis en Algérie. Les filiales d’entreprises étrangères sont considérées comme des résidents (du fait de leur contribution au commerce extérieur). Une durée dactivité minimale d’une année sur le territoire est requise. 1. 2. 2. les non résidents : Sont considérés comme non résidents : Les personnes physiques algériennes ou étrangères qui vivent habituellement à l’étranger. C’est-à-dire qui y ont leur installation effective, à l’exception des représentations algériennes et des fonctionnaires Algériens en poste à l’étranger.
Les personnes morales algériennes ou étrangères pour leur établissement à l’étranger lorsqu’il y a existence dune activité réelle exerc 3 pour leur établissement à Pétranger lorsqu’il y a existence d’une ctivité réelle exercée à l’étranger. Il. Les bases comptables de la balance des paiements : 11. 1 . définition des transactions internationales . Tout échange de biens, services, titres ou personnes entre un pays et le reste du monde est considéré comme une transaction internationale, il s’agit des flux qui peuvent exister entre différentes économies.
Ces transactions peuvent porter sur différents produits et dues à différentes actions menées par les résidents et non résidents. La balance des paiements est établie selon une architecture bien définie et relate toutes les transactions donnant lieu ou on à des contreparties financières. Les principales transactions mentionnées au niveau de la balance des paiements sont les suivantes : Les transactions courantes : elles comprennent les biens, les services, les revenus (rémunération des salariés et revenus d’investissements) et les transferts courants.
Les transactions de capital : ils portent sur les transferts en capital (remise de dettes par exemple) et les acquisitions/cessions d’actifs non financiers non produits (concernent les brevets, droits d’auteurs. .etc. ). Les transactions financières qui portent sur les investissements irects (entreprise mère et entreprise sœurs ou filiales) et les investissements de portefeuilles (investissements sur titres négociables).
Les transactions gratuites : certaines transactions sont faites à titre gratuit et ne comportent donc aucune contrepartie qui permette de respecter le principe de la comptabilité en partie double, on enregistre donc deux f01S également chaque transaction gratuite. 11,2. la comptabilisation des flux dans la balance des paiements : La ba PAGF s 3 chaque transaction gratuite. 11. 2. la comptabilisation des flux dans la balance des paiements : La balance des paiements obéit au principe de la comptabilité en partie double : toute transaction donne lieu à deux écritures de même montant mais de sens inverse.
Le premier enregistrement correspond à l’opération (dite opération autonome) et la seconde à la contrepartie, en générale financière mais parfois fictive (dite opération induite) de l’opération. Chaque transaction s’inscrit une fois au crédit et une fois au débit. On enregistre au crédit toutes les ventes ou cessions d’actifs par les résidents aux non résident, quel que soit le type d’actif oncerné (marchandise, titre ou monnaie), tous ce qui sort est au crédit.
On enregistre au débit tous les achats ou acquisition d’actifs par les résidents auprès des non résidents, quel que soit le type d’actif concerné (marchandise, titre ou monnaie), tous ce qui entre est au débit. Figure 1 : enregistrement des flux dans la balance des paiements Cette règle s’applique à tout actif : une exportation se reporte au crédit, ainsi que la remise de monnaie à un non résident puisque dans les deux cas il y a cession d’actif. De même, lorsqu’un non résident investit en Algérie, il achète un actif et ce mouvement ‘inscrit au crédit.
Par extension, lorsque le pays s’endette, il augmente ses engagements, ce qui est assimilé à une cession d’actifs par la balance des paiements. Lorsqu’au contraire le pays se désendette, il réduit ses engagements et ce mouvement est assimilé à une augmentation d’avoir et s’inscrit au débit. En résumé Crédit : diminution d’avoir tion d’engagements. PAGF 6 3 d’engagements. Débit : augmentation d’avoirs ou diminution d’engagements. Aux erreurs et omssions près, la balance des paiements est donc par nature un document parfaitement équilibré, puisque outes les opérations donnent lieu à une écriture en contrepartie.
Toutefois, il arrive qu’il y ait ce qu’on appel « trou de la balance des paiements » et qui correspond aux déséquilibre de la balance courante induit par ces omissions ou erreurs. 11. 3. Exemples d’opérations : 11. 3. 1. les transactions sur biens et services . Exemple 1 : On illustre les différentes opérations qui peuvent avoir lieu en prenant l’exemple d’une entreprise résidente qui exporte 100 millions de dollars de marchandises au cours du mois de janvier. Supposons d’abord que le règlement s’effectue en devises.
L’opération s’inscrit au crédit puisqu’elle correspond à une cession d’actifs, d’autre part le stock en devises étrangères de l’Algérie est accru par le règlement, une augmentation d’avoir de l’Algérie qui s’inscrit au débit. Crédit Débit Exportation de marchandises Avoirs et engagements en devises étrangères 100 Exemple 2 : paiement par crédit L’opération d’exportation peut également donner lieu à un crédit commercial accordé par l’entre rise exportatrice résidente ? l’entreprise importatrice n Le titre émis, par exemple PAGF 7 3 l’entreprise étrangère remboursant le crédit en versant des evises.
Ce versement s’inscrit au débit et la diminution des avoirs du pays due au remboursement du crédit s’inscrit au crédit Crédit commercial à court terme 11. 3. 2. les transactions gratuites Certaines transactions sont faites à titre gratuit et ne comportent donc aucune contrepartie. On enregistre cependant, deux fois également chaque transaction gratuite. Par exemple un don de l’état algérien à un gouvernement étranger, cette opération est enregistrée une fois pour le flux versé (au crédit) et une deuxième fois dans un des comptes de transferts (transferts courants ou xceptionnels) (au débit).
Exemple 1 . Transfert au profit de non résidents au titre de l’aide publique au développement (millions de dollars). 3 résultent du versement de revenus de facteurs de production détenus par des résidents et utilisés par des non résidents, ou l’inverse. Le premier type d’opération est la rémunération des salariés par une firme localisée dans un autre pays. Par exemple, un résident en Algérie payé par une firme non résidente. Ceci constitue une entrée de devises en Algérie dans un compte financier public. Ces devises vont être déposées dans une banque algérienne.
Cette artie de l’opération s’inscrit au débit et au crédit on inscrit le montant versé dans le poste rémunération des salariés. Le principe est le même pour les revenus d’investissement dont les montants reçus s’inscrivent au crédit et les montants versés au débit. Exemple 1 : rémunération des salariés/ Soit le cas d’une rémunération d’un salarié résident par une firme non résidente. Rémunération des salariés Exemple 2 : versement de dividendes par une firme résidente ? un investisseur étranger. Revenus des investissements IOO PAGF 13 augmentation d’actifs des résidents : Débit (acquisition d’actifs)
IDE entrant = augmentation d’actifs des non résidents : Crédit (cession d’actifs) Mals les résidents peuvent aussi décider de revendre au cours de l’année considérée des actifs qu’ils détenaient à l’étranger, ? ce moment là, on parle de désinvestissement qui constitue une diminution des actifs des résidents que l’on note au crédit des IDE sortants. IDE sortants IDE entrants Désinvestissement investissement Exemples . prlse de participation supérieure à du capital d’une firme non résidente par des résidents . Investissement de portefeuille entrant •