Fiche de lecture : Le cid Résume : Acte Dans la scène d’exposition (scène 1), Chimène se réjouit d’apprendre que son père approuve son amour pour Rodrigue. L’Infante est elle aussi favorable au mariage entre les deux jeunes gens : amoureuse de Rodrigue, elle entend ainsi faire taire un sentiment qui la détourne de son devoir. Mais une dispute oppose Don Gomès, le père de Chimène, et Don Diègue, le père de Rodrigue, que le Roi vient d’élever au rang de gouverneur du prince de Castille.
Don Gamès, jaloux, gifle son ainé qui ne Swipe to page parvient pas à se déf venger l’offense qui amour pour Chimèn Gomès. Acte Il PACE 1 org e alors son fils de échiré entre son d’affronter Don Don Gomès, en offensant Don Di gue, s’est attiré la colère du Roi. Toutefois, il refuse d’en tenir compte et méprise les éventuelles conséquences de son insoumission. II rencontre Rodrigue, qui le provoque en duel. L’affrontement entre les deux hommes n’est pas représenté sur scène. Ce n’est qu’à la fin de l’acte que l’on en apprend l’issue : Rodrigue a tué le Comte.
Chimène aurait voulu éviter une confrontation meurtrière entre son père et celui qu’elle aime, mais elle
Acte Ill : Rodrigue réapparait sur scène dans la maison de Chimène. La gouvernante lui demande de se cacher pour échapper à la vengeance de la jeune fille. Don Sanche espère, en affrontant Rodrigue, gagner l’amour de Chimène, dont il est lui-même amoureux. Celle-ci attend la justice du Roi. Malgré sa colère et son souci de l’honneur, elle ne peut toutefois pas oublier les sentiments amoureux que Rodrlgue lui inspire. Elle craint de le punir autant qu’elle le désire. Rodrigue se présente à elle et lui tend son épée, pour la pousser à le tuer. Il lui offre ainsi roccasion de se venger.
Elle refuse et lui demande de partir (scène 4). Rodrigue, après avoir laissé Chimène seule et désespérée, rencontre Don Diègue sur la place publique. Le père félicite le ils pour son exploit exceptionnel face au Comte. Rodrigue ne regrette pas son acte, mais il exprime sa souffrance d’avoir dû sacrifier à son honneur son amour pour Chimène. Son père lul suggère de poursuivre sur la voie de l’héroÎsme en allant combattre les Maures qui sont prêts à attaquer Séville. Acte IV : Rodrigue suit ce conseil et repousse les Maures. Tous le considèrent comme un héros.
L’Infante tente de dissuader Chimène de continuer à exiger le ch Chimène de continuer à exiger le châtiment de Rodrigue, dont la mort serait une lourde perte pour la patrie. Rodrigue fait au Roi le récit de ses exploits guerriers (scène 3). Mals Chimène arrive pour demander justice. Le Roi use d’un étonnant procédé destiné à révéler la vérité des sentiments de la jeune fille : il lui fait croire que Rodrigue est mort au combat. À cette nouvelle, elle s’évanouit, trahissant ainsi son amour. Après le démenti du Rai, elle exige à nouveau que Rodrigue périsse.
Elle promet d’épouser le vainqueur du duel entre Rodrigue et Don Sanche, si Rodrigue en est le perdant. Elle veut ainsi faire de Don Sanche l’instrument d’une justice que le Roi lui refuse. Le Roi accepte le principe du uel, mais il exige que Chimène épouse le vainqueur, quel qu’il soit, même s’il s’agit de Rodrigue. Etude des personnage Don Rodrigue : Il est le fils de Don Diègue et le héros de la pièce. Noble, jeune et beau, il a hérité des exceptionnelles qualités de son père. Il est amoureux de Chimène et il en est aimé.
Il incarne un certain idéal chevaleresque : courageux, il n’hésite pas à braver la mort pour défendre l’honneur de son père et face aux Maures. Il est également caractérisé par sa grandeur d’âme : il épargne Don Sanche, à l’issue du duel, bien que ce dernier soit son rival. Il se ontre aussi généreux, et fidèle à son Roi et à celle qu’il aime, même lorsqu’il choisit d’affronter Don Gomès. Pour rester digne de Ch et à celle qu’il aime, même lorsqu’il choisit d’affronter Don Gomes. Pour rester digne de Chimène, il doit réparer l’affront fait à son père.
Don Gomès lui-même reconnait la valeur de son futur adversaire, auquel il a accordé sans hesiter la main de sa fille. Rodrigue ne se laisse pas gouverner par le sentiment amoureux. Il sait se rendre maitre de lui-même et de ses passions pour faire son devoir, même si cela implique pour lui de renoncer à son amour pour Chimène. Ses célèbres stances poème constitué d’une série de strophes destinées à traduire la méditation personnelle d’un personnage) à l’acte l, scène 6 mettent en évidence sa souffrance d’être déchiré entre l’amour et l’honneur.
Ce type de conflit est qualifié de « dilemme cornélien Le monologue du héros se conclut par sa décision énergique de courir à la vengeance et de sauver l’honneur de sa famille. Rodrigue suscite ainsi l’admiration des spectateurs et des personnages eux-mêmes, y compris du Roi. Les péripéties qu’il affronte le font accéder à une certaine maturité. Il devient e Cid (acte IV) après avoir fait le choix de l’honneur et accepté les responsabilités face auxquelles son père et les circonstances l’ont placé, et après avoir protégé le Roi et la patrie des Maures.
L’héroisme de Rodrigue peut toutefois être considéré comme une forme d’orgueil. Non seulement il ne craint pas de risquer sa vie, mais il va parfois au devant de la mort. Il brave également les lois, en acceptant le duel avec Don Gomes, ainsi que les devant de la mort. Il brave également les lois, en acceptant le duel avec Don Gomes, ainsi que les convenances, en osant reparaitre ur scène dans la maison de Chimène après avoir assassiné son pere. Chimène : Elle est la fille de Don Gomes. C’est une héroïne complexe qui partage avec Rodrigue le souci de l’honneur et du devoir.
El sans cesse prisonnière d’un intolérable conflit moral : elle est amoureuse de l’assassin de son père. Dans la scène d’exposition, elle exprime ses doutes et ne parvient pas à s’abandonner au bonheur du mariage annoncé. Son pressentiment de la tragédie se confirme. Elle fait preuve, après la mort de son père, d’une exceptionnelle perséverance dans son désir de justice. pour btenir la mort de Rodrigue, elle invoque auprès du Roi la raison d’État, qui impose de châtier celui qui méprise les lois en assassinant un Grand au cours d’un duel.
Elle envisage même l’idée de sa propre mort, après avoir obtenu celle de Rodrigue. Elle inspire l’admiration par la force de sa volonté. Même lorsque le Roi lui impose de se marier avec Rodrigue après un délai d’un an nécessaire au deuil et à la réhabilitation du héros à travers les exploits guerriers, elle n’y consent pas explicitement. Elle refuse jusqu’à la fin d’oublier son honneur et fait de l’acceptation u mariage le simple signe de son obéissance au Roi. Mais sa passion est sa faiblesse.
Son évanouissement, à rannonce de la mort de celui qu’elle aime, trahit ses sentiments, qu’elle exprime ? Rodrigue par de la mort de celui qu’elle aime, trahit ses sentiments, qu’elle exprime à Rodrigue par cette célèbre formule : « Va, je ne te hais point. » (Acte Ill, scène 4) Les pères : Don Diègue et Don Gornès : a) Don Diègue Il est le père de Don Rodrigue. C’est un Grand du royaume, dont la valeur « en son temps sans pareille/ Tant qu’a duré sa force, a passé pour merveille. ? (Acte l, scène 1, v. 33-34). Il est admiré par toute l’Espagne.
Mais il est âgé et incarne le passé. Dans un célèbre monologue, il déplore la faiblesse liée à son grand âge : Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! » (Acte l, scène 4, v. 237) Face à Don Gomes, ses forces l’ont trahi. Il dot donc faire de son fils l’instrument de sa vengeance ; c’est pourquoi il lui transmet son épée. Il lui passe symboliquement le relais et lui montre la voie de l’héroïsme. b) Don Gomès Il est le père de Chimène. Au début de la pièce, il apparait omme un honnête homme capable de reconnaitre les qualités de Don Diègue et de son fils.
Mais il se révèle vite caractérisé par son manque de sagesse et par son orgueil. Il est jaloux de Don Diègue, que le Roi a fait gouverneur du prince de Castille en reconnaissance de ses mérites. Pour cela, il n’hésite pas à lui donner un soufflet sans tenir compte du respect qu’il doit à sa valeur et à son âge. Il n’est guère plus respectueux à l’égard du pouvoir royal, dont il ne craint pas le jugement. Les rois sont pour lui « ce que nous sommes:/ Ils peuvent se tromper comme les autres hommes » (act