« Femmes, soyez soumises à vos maris » Introduction . Voltaire est un homme de combat qui a lutté contre toutes les formes d’injustice sociale, politique, religieuse. Dans ce texte narratif amusant, Voltaire met en scène le personnage haut en couleur de Mme de Grancey qui, indignée, discute avec un abbé du bien fondé de la phrase de Saint Paul « Femmes, soyez soumses à vos maris… Le propos de l’auteur est en réalité de dénoncer l’injustice de la condition féminine. Swp to page Problématique En quoi ce texte est-i il dans cette argume tio éminine ? – Un texte amusant A- Un personnage de * Geste (jette le livre) ors uteur parvient- cer la condition ncey Colère (cf exclamations : « Soyez soumises à vos maris ! » (121) ; « Mais voilà une plaisante raison pour que j’aie un maître ! Quoi ! » (1. 37 et les suivantes) * Questions rhétoriques : « Et pourquoi soumises, s’il vous plait ? » (1. 24), « Sommes-nous donc des esclaves ? »(1. 26) + d’autres exemples possibles * Franc-parler : critique la Bible (Saint Paul), évoque l’infidélité donc Partifice de l’institution sacrée du mariage.
Elle parle aussi des règles, des poils
B- Défendre les femmes : Présente les femmes comme des victimes (mort en couche, mort de fausse couche, trainée en justice par ses propres enfants : de la ligne 26 à 32. Les questions oratoires ajoutent au pathétique du tableau des souffrances et de la vulnérabilité des femmes. C- Détruire les arguments de l’adversaire : * L’inégalité homme/femme est présentée co femmes. C- Détruire les arguments de Padversaire : * L’inégalité homme/femme est présentée comme une complémentarité : l’argument s’appuie sur « la nature argument ar les « valeurs » (les lois de la nature sont incontestables) (1. 2 ? * Le raisonnement par l’absurde : les poils au menton : L’exclamation, l’hyperbole (très humblement), l’opposition vilain/ né rasé, soulignent l’irrecevabilité de cet argument et fait sourire. La concession finale et son ironie : « Je sais bien qu’en général les hommes ont des muscles plus forts » ; ce dernier argument est le dernier recours de ceux qui voudraient justifier la supériorité de l’homme sur la femme.
L’antiphrase : « J’ai bien peur que ce e soit là l’origine de leur supériorité » achève de prouver, sans avoir besoin de l’énoncer, qu’il n’existe aucun argument rationnel valable à l’instauration de la « soumission » des femmes à leurs maris. Conclusion : Voltaire dans ce texte a habilement choisi le personnage de Madame de Grancey comme « porte-parole » : elle lui permet d’argumenter avec vivacité, sincérité et même culot sur le sujet de l’inégalité hommes-femmes et de critlquer l’ordre établi. Ce regard de l’intérieur donne une force originale à ce pamphlet.