INTRODUCTION Située en Afrique de l’ouest, la Cote d’Ivoire est un pays en voie de développement avec une population estimée à 23 202 000 d’habitants sur une surface de 322 462 Km2. De 1893 à 1958, elle est une colonie française avant de finalement obtenir son indépendance officiellement en 1960. La Cote d’Ivoire a une très grande diversité culturelle. Mais ce qui devrait être un avantage pour elle est un problème pour le développement économique et social du pays en général.
L’appartenance politique divise le peuple ivoirien d’autant plus qu’il a une très grande influence sur e pouvoir. Des conflits politiques sont à la base de nombreux soulèvements et guerres civiles. Swipe to page l. LES GRANDS GROU 1. LES AKANS Situé précisément au n’y,’ • Sni* to View neKtÇEge d’Ivoire, le groupe A sont originaires du G E D’IVOIRE de la Côte popu ation. Ils est un groupe de 22 ethnies répartis territorialement en trois grands groupes les Akans lagunaires (au sud-est) les Akans forestiers (au centre- est) et les Akans du centre.
Abbey, Abidji, Abron, Abouré, Ega, Agni, Ahizi, Adjoukrou, Alladian, Appola ou N’zima, Attié ou Akyé, Avikam, Ayahou, Baoulé, Brignan, Ebrié, Ehotllé, Elomouin, Essouma Gwa, M’batto, Yowrè. 2. LES KROU
ES MANDES (SUD-NORD) Les Mandés sont divisés en deux sous-groupes • Les Mandés du Nord : Ils sont originaires du Mali et sont situés totalement au nord de la Cote d’Ivoire. Ils représentent 16 de la population. Ce sont les Malinkés dit Dioula qui signifie commerçant. Les Mandés du Sud : Ils sont originaire du Liberia, la Sierra Leonne et la Guinée. Ils sont 12 de la population. Situé au Nord-ouest, ce sont Gouro, Koyata, Mahou, Mangoro, Nomou, Toura, Wan, Yacouba ou Dan. 4. LES GUR Les Gur sont le peuple minoritaire. En effet ils ne représentent que 9. de la population. Ils sont originaires de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) et sont dans le Nord-est et sur toute la côte Est. Ce sont : Birifor, Camara, Degha, Djafolo, Djimini, Djamala, Gbin, Koulango, Lobi, Lohon, Lohron, Tagbana ou Tagouana, Ténéwéré, Tiembara, Nafara, Niarafolo, Samassogo, Sénoufo. Il. L’HISTOIRE POLITIQUE DE LA COTE D’IVOIRE 1. Époque Coloniale (10 Mars 1893-7 Aout 1960) La cote d’ivoire fut déclaré colonie française le 10 mars 1 893 sous la gouverne de luis Gustave Binger premier de 25 gouverneurs qui se succèderons en Côte d’Ivoire.
La conférence de Brazzaville en 1944, la première assemblée constituante de 1946 et la gratitude de la France pour la loyauté des Africains poussèrent à des réformes à partir de 1946. La citoyenneté française fut accordée aux sujets africains, le droit de s’organiser p artir de 1946. La citoyenneté française fut accordée aux sujets africains, le droit de s’organiser politiquement leur fut reconnu, et le travail forcé fut aboli par la loi du 11 avril 1946, proposée par Féllx Houphouët-Boigny.
En 1956, la 101-cadre de réforme de l’outremer décida du transfert de nombreux pouvoirs de Paris vers des autorités locales et dune plus grande uniformisation des conditions de vote. 2. Felix Houphouët Bobigny (1959 — 1993) Felix Houphouët Boigny fut le tout premier président de la Cote d’Ivoire. Mais il avait auparavant la fonction de premier ministre deuxième après Auguste Denise) quand la cote d’ivoire était république et mais pas encore colonie.
Il a occupé beaucoup de fonction dans le gouvernement français notamment ministre d’Etat (1958 — 1961), ministre de la santé et de la population (1 957 — 1958), ministre délégué a la présidence (1 956 — 1957). Il permet à la cote d’ivoire de prendre son indépendance le 7 Aout 1960. A ce moment, il était soutenu par pratiquement tout le peuple. Les avis changèrent à cause de la façon très dictatoriale de Houphouët de diriger. Malgré cela il avait toujours le soutient e certains peuple notamment le peuple akans (son peuple d’origine). 3. Les successeurs (1994 – 2014) Les successeurs furent .
Henri Konan Bédié : président intérimaire en tant que président de l’Assemblée nationale, puis élu le 22 octobre 1995 avec 96,44 % des voix, tous les autres candidats sauf un (Francis Wodié, représentant le PIT) ayant boycotté les élections. Il autres candidats sauf un (Francis Wodié, représentant le PIT) ayant boycotté les élections. II perdit le pouvoir lors d’un putsch à Noël 1999. Il était en quelque sorte le poulain de l’ex président. Le général Robert Guét qui est assassiné lors du putsch manqué du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) en 2002. l avait de l’influence sur sa région d’origine, l’ouest. Laurent Gbagbo, vainqueur des élections de 2000, et porté au pouvoir par les manifestants devant le refus de Guéi de reconnaitre le résultat des élections. Son électorat était majoritairement au sud-ouest. Alassane Dramane Ouattara, vainqueur des élections selon la Commission Électorale Indépendante (CEI), l’ONUCl et une grande partie de la Communauté internationale est investi président de a République après de violents affrontements à Abidjan et en province, il sera investi le 21 mai 2011. 1 domine pratiquement tout le nord de la cote d’ivoire. Robert Guéi se proclame vainqueur des élections d’octobre 2000, dont la candidature d’Alassane Ouattara du RDR avait été exclue pour doutes sur la nationalité, ainsi que celle de Bédié pour ne pas avoir consulté le collège médical désigné par le Conseil constitutionnel. Des manifestations mêlant le peuple et l’armée imposent Laurent Gbagbo, dont la victoire électorale est finalement reconnue. Son parti, le FPI, remporte les égislatives de décembre avec 96 sièges (98 au PDCI RDA), le RDR ayant décidé de les boycotter.
Le RDR participe aux élections municipales et sort vainqueur dans la m PAGF décidé de les boycotter. Le RDR participe aux élections municipales et sort vainqueur dans la majorité des villes, dont Gagnoa, la principale ville du Centre Ouest du pays, région d’origine de Laurent Gbagbo. En début 2011, à la fin du mandat de Laurent Gbagbo, et devant son refus de quitter le pouvoir, éclate une guerre militaro-politique entre les pro-Gbagbo et les pro-ouattara qui ccasionneront plus de 3000 morts dans la ville d’Abidjan. Ill.
LES RAISONS DES DIVISIONS ET LEUR CONSEQUENCES Les causes des divisions entre les ivoiriens remontent à l’époque postcoloniale et ont été majoritairement causé par les premiers dirigeants notamment Felix Houphouët Boigny. En effet, après les indépendances, même si tous les peuples étaient au même pied d’égalité, régnait un esprit de dictature caractérisé par le refus du multipartisme de la part du président Houphouët. Ceci entraina les premiers mécontentements avec l’opposition de Laurent Gbagbo qui mobilisa les jeunes pour iliter.
Apres la mort du président en 1993, le pouvoir revient à Henri Konan Bédié. Celui-ci modifia la constitution en affirmant que tous les candidats aux élections présidentielles doivent être ivoiriens de père et de mère dans le but d’écarter la candidature d’Alassane Ouattara ex-premier ministre dont la nationalité a été mise en doute. Résultat, révolte dans le camp Alassane qui n’aboutira à rien. Le général Guéi Robert monte un coup d’état pour prendre de force le pouvoir. Après qu’il est refusé l’issu des votes de 2000 qui déclarai