Expos fran ais

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Le théâtre du quotidien Le label de « théâtre du quotidien » recouvre souvent aujourd’hui dans les diverses histoires et anthologies du théâtre contemporain, Pensemble des dramaturgi es ayant émergé dans les années 1970, qui font accéder à la scène des existences ordinaires, banal es, des gens anonymes, sans histoire. Apparu au début des années soixante- dix, ce théâtre est illustré par Kroetz en Alle magne, Deutsch, Lassalle, Vin stigation est le mond personnes humbles iers. On a pu ainsi qu univers de théâtre d es or 5 e.

Son champ d’inve ravail, cadres et ouvr s entre les êtres so nt ouvertes, sans solutions apparentes. Au départ de la pièce, aucun sens, aucun destin ne pr éexistent à l’action même de parler. Ce théâtre se situe hors des valeurs constituées et ne déliv re ni message, ni démonstration, ni engagement, ni modèle pour comprendre et transformer le mo nde. Les mots sont l’action. Ils ne sont pas le véhicule d’idées ou de sentiments clairement énon cés- L’enchaînement chronologique des événements n’est plus obligé : la pièce déplace les potentialités de chaque situation sans la volonté de tresser une fable.

L’écrivain fabrique u ne langue, composée parfais de matériaux populaires, qui correspond aux

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corps de ses person nages. Il mêle le social et personnages. Le théâtre du quotidien fait offense et outrage au p ubllc dans le but d’intriguer, d’étonner, de susciter une interrogation sur le cours familier et tro p évident des événements quotidiens révéla teurs, en vérité, du non-dit des êtres. Le théâtre du quotidien part de la banalité de la parole émise par des gens quelconques dans des situations sans intérêt, c’estàdire de l’absence a priori de sens.

Mais contrairement au théâtre de ‘absurde, qui exalte le nonsens, toute la démarche ici consiste ? remonter vers ce qui pourrait être un nouveau fondement du sens. Et cette démarche se fait au niveau moléculaire du langage. KROETZ Franz xaver (Munich 1946). Acteur et auteur dramatique allemand, rénovateu r de la pièce populaire ; il transforme la satire des moeurs villageoises en une critlque de la société moderne, élève la vie des gens simples au rang d’une tragédie ab surde- WENZEL Jean-Paul (Saint-Étienne 1947).

Comédien, auteur dramatique et metteur e n scene français. Élève comédien à l’école du Théâtre national de Strasbourg autour de 1 68, Wenzel y reçoit l’enseignement brechtien d’André Steiger tout en découvra nt l’esprit de la décentrali sation D’abord acteur, notamment chez Peter Brook, il participe en 1975 à la création du Théâtre du *AGF 9 rif s Marianne attend le mariage (1975), un couple de retraités dans Loin d’Hagon dange (la même année).

Toutefois il refuse, en même temps que Michel Deutsch, de se laisser enfermer dans le « courant du Quotidien » et son oeuvre Dorénavant, créée en 1977 ? Bobigny, est une surprise : il a transformé un spectacle enquête sur le vécu des habitants de cette ité en un « poème futuriste violemment personnel ». Après cette rupture, il va explorer tour ? tour le théâtre autobiogra phique dans les Incertains (1978), constat de déroute d’un couple – et le drame social, dans l’esprit des films faits-divers de Fassbinder, a vec Boucher de nult (1985).

VINAVER Michel (Paris 1927). Auteur dramatique, romancier et critique français. S es deux romans ainsi que ses premières pièces datent des années cinqua nte, où les Coréens (1956) connait un succès considérable et est l’objet de mises en scène p ar Planchon, Serreau, Joris et Monnet. Mais entre Iphieénie Hôtel