Travail-Justice-Solidarité Groupe Il Chef de groupe : Boubacar Kesso Diallo Niveau : TSE/SM Chapitre : la littératur or 19 Thème : l’Afrique des • Titre : le procès des n crapauds-brousse» Plan de travail l- Introduction générale Biographie Œuvre Il-présentation de rœuvre : 1. Introduction . 2. Résumé de l’œuvre : 3. Contexte Socio-historique 4. Structure de l’œuvre 5. Etude détaillée Ill- Etude thématique . IV-Etude des personnages : V-Etudes de l’espace et du temps : o Monénembo «les Diallo, qui malgré ses occupations, s’est livré corps et âme à la direction de ce travail.
Nous remercions également Mr Doumbouya le directeur des études pour sa disponibilité pour nous satlsfaire dans ce travail et tous les membres du groupe Nos remerciements s’adressent aussi à tous les professeurs du G. S. Gangan Kaniya en particulier Mr. Camara qui nous a confié ce travail. A tous les élèves de cet établissement et en plus Mr. le fondateur qui s’est dévoué pour notre formation. Il nous est agréable de nous acquitter d’une dette morale vis- à-vis des élèves amis des autres écoles comme : Mademoiselle kadiatou sow du G. S. Oumou Diaby de cosa, Mamady Traoré de L.
S. Senghor, Mademoiselle kadiatou bobo diallo de Lampel,
Le roman de cette période, généralement sociopolitique peint es réalités douloureuses des africains. Face à ces réalités, les personnages principaux des œuvres ne supportent et finissent par baisser la tête. L’œuvre littéraire africaine post-coloniale est d’autant plus fortement sociologlque et politique. Tous les écrivains des années 60 ont dressé un bilan négatif contre le système d politique. Tous les écrivains des années 60 ont dressé un bilan négatif contre le système d’exploitation politique des nouveaux maitres d’Afrique.
Dans la Guinée de Sékou Touré, l’institutionnalisation du silence, la déification du dirigeant politique, la confiscation de a liberté ont conduit à une ecriture de l’introversion et de la mémoire dans laquelle les écrivains disent d’abord le profond malaise à l’intérieur duquel ils sont engagés comme acteurs. Pour ceux des Guinéens qui ont réussi à fuir le pays, comme Tierno Monénembo — qui a quitté la Guinée à 16 ans — Hexil n’a pas commencé avec l’errance dans l’espace : il est un tourment intérieur installé dans la durée et dont la conséquence immédiate est l’obsesslon d’un incessant départ.
Or, la matérialisation de ce départ, c’est l’abandon de la patrie, aboutissement d’une ongue histoire qui a façonné la mémoire et dont le sujet porte les stigmates, rupture douloureuse qui, en ce qui concerne l’écrivain, va progressivement s’épuiser dans l’écriture, lieu spirituel où il invente une parole qui le rapproche davantage de son point d’ancrage géographique et culturel. Par récriture, l’exilé se donne comme tâche de résister à cette déchirure en faveur d’une dynamique poétique dans laquelle il se ménage un asile.
En somme, l’exil, comme le vit et le définit Tierno Monénembo, peut être envisagé comme la recherche d’un espace où l’écriture ermet d’accéder à sa propre parole pour dire sa douleur, de manière à se rapprocher de soi et des siens : J’écris essentiellement par rapport à mon pays et le fait de ne pas y être donne, à mon avis, plus essentiellement par rapport à mon pays et le fait de ne pas y être donne, à mon avis, plus de force à ce que j’ai envie de dire.
La chose la plus banale vécue dans le pays devient, du coup, très importante. Être un écrivan exilé est une bonne chose. Il y a d’ailleurs beaucoup d’écrivains qui se sont volontairement exilés. Tierno Monénembo (de son vrai nom ierno Saidou Diallo, né e 21 juillet 1947 à Porédaka en Guinée) est un écrivain guinéen francophone, lauréat du prix Renaudot en 2008. Formation : En 1969, ce fils de fonctionnaire quitte la Guinée, fuyant la dictature d’Ahmed Sékou Touré et rejoint à pied le Sénégal voisin.
Il va ensuite en Côte d’Ivoire poursuivre ses études. Il a rejoint la France en 1973 toujours pour étudier et il obtient un doctorat en biochimie de l’université de Lyon. Il a par la suite enseigné au Maroc et en Algérie. Depuis 2007, il est visiting professor au Middlebury College dans le Vermont aux États-Unis. Carrière Tierno Monénembo publie son premier roman en 1979. Ses romans traitent souvent de l’impuissance des intellectuels en Afrique, et des difficultés de vie des Africains en exil en France.
Il s’intéresse particulièrement à l’histoire et aux relations des noirs avec la diaspora émigrée de force au Brésil (Pelourihno). Il a récemment consacré un roman aux Peuls et une biographie romancée à Aimé Olivier de Sanderval, un aventurier et explorateur français, originaire de Lyon et Marseille (campagne Pastré), admirateur de leur civilisation et devenu un « roi » Peul. À cette occasion, il revisite l’histoire coloniale pour faire entrer cette per « roi » Peul. ?? cette occasion, il revisite l’histoire coloniale pour faire entrer cette période controversée dans l’imaginaire romanesque. Il travallle actuellement sur la vie d’un peul guinéen, héros de la Résistance en France, fusillé par les Allemands, ainsi que sur les liens unissant la diaspora noire d’Amérique avec l’Afrique. Tierno Monénembo était en résidence d’écrivain à Cuba lorsqu’il apprit qu’il était le lauréat 2008 du prix Renaudot.
Sa récompense a toutefois mis en lumière la place grandissante qu’occupent les écrivains français d’origine africaine dans la littérature francophone Elle souligne également, même si Tierno Monénembo vit en Normandie comme sur les traces du poète-président sénégalais Léopold Sédar Senghor, qu’une partie de la littérature contemporaine en français se trouve au Sud. Il a vivement critiqué le coup d’État militaire du 23 décembre 2008 en Guinée ayant porté au pouvoir la junte menée par le capitaine Moussa Dadis Camara, juste après la mort du président Lansana Conté, qui dirigeait le pays d’une main de fer depuis 1984.
Resté relativement discret en 2009, tant sur le plan politique que littéraire, jusqu’au massacre de plus de 150 civils par l’armée e 28 septembre à Conakry, il écrit alors une tribune dans Le Monde intitulée « Guinée, cinquante ans d’indépendance et d’enfer » pour condamner cette tuerie et appeler la communauté internationale à agir. Œuvre: • Les Crapauds-brousse, Seuil l) 1979 . : Les Écailles du ciel, Seuil 2) 1986 : un rêve utile, Seuil 3) 1991 un attiéké pour Elgass, Seuil 4) 1993 . pelourlnho, Seuil 5) 1995 • Cinéma : roman 6) 1997 : PAGF s OF lg 1993 : Un attiéké pour Elgass, Seuil 5) 1995 : pelournho, seuil 6) 1997 : Cinéma : roman, Seuil 7) 2000 : L’Ainé des orphelins, Seuil – prix Tropiques) 8) 2004 . euls, seuil 9) 2006 : La Tribu des gonzesses : théâtre, éditions Cauris 10) 2008 : ce ROi de Kahel, seuil – prix Renaudot en 2008 1 1) 2012: Le Terroriste noir, Seuil Il-Présentation de l’œuvre : Ce titre les crapauds-brousse de ce roman publier en 1979 a une couleur rouge : qui évoque le sang ; une couleur noire : qui évoque le continent africain et une couleur blanche : qui évoque l’espoir.
Sur la première de la couverture, sont assises les élites entrains de consommer et discuter le sort de leur peuple. Sur le dos, le nom de l’auteur est écrit, et le titre du roman au rouge qui signifie le sang. Sur la quatrième de la couverture, l’auteur fait un résumé du roman et présente sa photo et sa petite biographie Il fait son commentaire en bas de la couverture : « la puissance littéraire universelle de monénembo fait de lui un incontournable Sur la première technique, il rend hommage à son père et sa grande mère „Néné Mbo Sur la seconde page technlque, il fait sa biographie et un petit poème.
A l’incipit, commence le récit par : « Qu’importe… » A la désunit, se termine le récit par : « un fabuleux trésor 1-lntroduction : Il est évident que ces titres expriment un certain ésotérisme, ‘autant plus que je les puise dans un fonds culturel assez vieux, qui est le fonds traditionnel guinéen en général et en l’occurrence peulh Les crapauds-brousse est un titre emprunté à une légende peulh qui veut qu’? l’occurrence peulh. qui veut qu’à l’origine du monde, l’être élu de Dieu soit le crapaud. our une faute mythique, ce crapaud a été maudit et a été transformé en l’être hybride et niais que l’on connaît aujourd’hui. L’expérience de Tierno Monénembo évoque une autre réalité. Les crapauds-brousse, paru en 1979, renvoie à la légende du crapaud, un batracien qui fut la créature préférée de Dieu. La égende ne dit pas pour quelle faute il fut maudit et bloqué dans sa merveilleuse métamorphose. Cette allégorie animalière sert de point de départ à une fable sur l’ascension de Diouldé, victime d’un univers corrompu.
Critique sociale acerbe, le texte vaut aussi pour sa langue, magique et imaginée (un français travaillé par le verbe africain), dont l’influence se fait sentir aujourd’hui chez nombreux auteurs et qui bien nous montre la corruption rampante qui fera du protagoniste un des rouages de la décadence postcoloniale. Les personnages de cette histoire sont les véritables victimes d’une société qui se situe dans un pays fricain après son indépendance, pays gouverné par le despote Sa Matraq, lequel règne dans un régime policier et approvisionné par des contrebandiers.
Avec une écriture très classique et un peu épicée de termes africains, ce roman se lit facilement comme un roman social, où traditions et monde moderne se heurtent assez tragiquement. Le roman évoque donc en filigrane le destin de l’intellectuel africain, qui n’est qu’un nouveau crapaud, ballotté entre la légèreté et l’insanité d’une aspiration solitaire au bonheur. nouveau crapaud, ballotté entre la légèreté et l’insanité d’une aspiration solitaire au bonheur. Résumé de l’œuvre : Après avoir décroché son diplôme d’ingénieur-électricien en Hongrie, où l’ont entraîné les caprices de [‘attribution des bourses, Diouldé, le héros du roman de Tierno Monénembo, rentre dans son pays pour y occuper un poste de responsabilité. Compte tenu de ses compétences, il se retrouve affecté… au ministère des Affaires étrangères pour y occuper un médiocre emploi, dans lequel il passe le plus clair de son temps à rédiger de fastidieux rapports que personne ne lit jamais.
Néanmoins sa situation sociale le place en position de fréquenter la bourgeoisie locale omposée de fonctlonnaires, de commerçants et d’un certain nombre d’individus au statut parfois équivoque. Cette élite se réunit régulièrement dans la villa de Soriba, ministre du Président Sâ Matrak (un nom très évocateur), pour y festoyer, boire du champagne, médire des uns et des autres et, le cas échéant, rêve à une société meilleure dans laquelle les postes-clés seraient remis entre les mains de responsables politiques compétents et résolus : des gars bien équipés, avec beaucoup de jugeote… t la tête clinquante d’un idéal cristallin. personnage faible et timoré, que dominent à la fois sa mère et on épouse, Diouldé, pour sa part, se garde prudemment de tout propos subversif et, a fortiori, de tout geste qui pourrait être interprété comme une manifestation de tiédeur à l’égard du régime. Les hasards de l’existence vont pourtant l’engager malgré lui dans un destin aussi absurde que tragique, auquel rien ne le prédestin l’engager malgré lui dans un destin aussi absurde que tragique, auquel rien ne le prédestinait.
A la faveur de retrouvailles avec un de ses anciens camarades d’école, Gnawoulata 1 (littéralement « celui qui ne fait pas crédit »), devenu un opulent commerçant enrichi par le trafic des iamants, il fait en effet la connaissance d’un certain Daouda, personnage énigmatique et silencieux au statut social mal défini. Ce Daouda est en réalité un riche planteur doublé d’une espèce de barbouze, individu expéditif et sans scrupules qui n’hésite pas à éliminer physiquement ceux qui osent se mettre en travers de son chemin.
Pour avoir été le témoin involontaire de l’assassinat d’un vieux paysan qui s’opposait aux projets fonciers de Daouda, le héros des Crapauds- brousse va se trouver pris au piège, et il n’échappera pas aux purges sanglantes et massives qui ont suivi a révélation d’un pseudo-complot. Le roman ne s’arrête pourtant pas sur ce constat désabusé, devenu banal à force de redondance, puisqu’un groupe de femmes et d’hommes, qui n’ont plus rien à perdre, réussit ? quitter clandestinement la ville et à se réfugier dans une brousse inaccessible où s’organise la résistance au régime indique et sanguinaire du Président Sâ Matrak.
A travers l’analyse que j’en donne ici, on voit donc que ce premier roman de Tierno Monénembo s’inscrit parfaitement dans la tradition désormais bien ancrée dune littérature de contestation des régimes issus des indépendances de 1960. Comme chez la plupart de ses prédécesseurs, Ahmadou Kourouma, Williams Sassine ou V . Y. Mudimbe, on retrouve dans le livre de Monénembo la plupar PAGF lg Kourouma, Williams Sassine ou V . Y.
Mudimbe, on retrouve dans le livre de Monénembo la plupart des thèmes qui témoignent de la nouvelle prise de conscience des intellectuels africains : avachissement des élites, corruption, confiscation, du pouvolr au profit de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre, arbitraire, répression policière, executions capitales… Ce qui tendrait par contre à singulariser l’auteur des Crapauds- rousse, par rapport à ses contemporains, c’est le ton de ce récit dans lequel ni l’auteur ni ses personnages ne donnent jamais l’impression de se prendre trop au sérieux.
Diouldé, le personnage central du roman, fait en effet figure d’antihéros. Intellectuel sans envergure, complexé, irrésolu, à la limite du dérisoire qu’incarnent les personnages de Beckett, c’est néanmoins un individu honnête qui ne sait plus comment se dépêtrer des multiples contradictions au sein desquelles il se débat. Cupides, paresseux et jouisseurs, plus préoccupés de sexe et d’argent que d’un réel désir de changement, ses ompagnons ne sont guère mieux lotis et font figure de bien piètre révolutionnaire en chambre.
Toutefois, l’auteur semble pourtant placer ses espoirs de transformation de la société dans les quelques personnages qui ont fui fa répression et qui, mise à part Râhl, la veuve de Diouldé, n’appartiennent pas à la nouvelle bourgeoisie africaine. Il y a là une poignée de paysans résolus, un instituteur de brousse, quelques marginaux secrétés par l’impitoyable société matérialiste et, les dominant tous de ce qu’il faut appeler sa profonde sagesse, un fou qui. Si l’on en croit les derniers