Expos De Fran Ais Avare

Expos De Fran Ais Avare

APEAF Exposé de Français L’Avare Présentés par: de Molière. IRIMBOANGY Tokiniaina Zohary n05 RAMPANANAJOY n019 RANAIVOSON Tahiriniaina ne 21 Année scolaire : 2014-2015 SOMMAIRE INTRODUCTION Problématique : En quoi l’œuvre de Molière PAvare est-elle une pièce comique ?

I-Présentation de l’œ 1-Fiche d’identité de I 2-Biographie de l’aut 3-Bibliographie or 14 4-Mouvement littéraire 5-Présentation des personnages Il-La Comédie 1-Définitian de la comédie 2-Les procédés comiques au théâtre 3-L’Avare une pièce comique 4-Résumé de fœuvre Ill-Analyse de l’œuvre 1-Etude des personnages 2-Etude thématique -Cadre historique 4-Les procédés d’écriture CONCLUSION Introduction Molière est un dramaturge français du XVIIème siècle appartenant 1 668 au théâtre du Palais-Royal Nombre de page : 92 Durée approximative : 2h 30min Genre : comédie en prose Structure: Cinq actes (acte l, 5scènes; acte Il, 5 scènes; acte Ill, 9 scènes ; acte IV, 7 scènes ; acte V, 6 scènes). 2- Biographie de l’auteur : Molière Né à Paris en 1622, Jean Baptiste Poquelin (le futur Molière) est l’aîné d’une famille qui comptera cinq enfants. Molière appartient à une famille bourgeoise.

II acquiert une culture latine, théâtrale t juridique, en suivant les cours donné par les jésuites du Collège de Clermont, à paris. Les jésuites sont amateurs de théâtre et

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excellents latinistes: deux raisons pour que Molière s’intéresse à la « Comédie de la Marmite (Aulularia) » de l’auteur latin Plaute, la source la plus ancienne de « L ‘Avare ». Une tradition veut que Molière ait fait des études de droit; il lui en reste de termes techniques utilisés par Harpagon dans les clauses du contrat avec son emprunteur. Ce sont probablement des ennuis d’argent qui amènent Jean-Baptiste Poquelin à prendre le nom Molière. Le 30 juin 1643 naît l' »lllustre Théâtre ».

Après avoir renoncé à la charge de son père en janvier 1643, Molière Slgne une acte d’association avec plusieurs membres de la famille Béjart: Madeleine Béjart, âgée de 24 ans, comédienne lancée qui est devenue sa maîtresse l’année précédente, son frère aîné Joseph et sa sœUr cadette Geneviève. vingt ans plus tard, en 1 662, Molière épouse Armande Béjart, fille de Madeleine. Et c’est la mère de Madeleine qui garantit les emprunts contractés par la troupe en difficulté. Victime de prêt 12 de Madeleine qui garantit les emprunts contractés par la troupe en difficulté. Victime de prêts excessifs, Molière est emprisonné pour dettes au Châtelet, du 2 au 5 août 1645. La troupe, réduite à sept comédiens, dont trois membres de la famllle Béjart, doit partir pour la Provence; elle y passera treize ans (1645-1658).

Après le succès des « Précieuses ridicule » en 1659, la troupe de Molière, profondément modifiée, devient la troupe officielle de Monsieur, frère du roi. Molière commence à écrire de grandes comédies en vers, comme « L’école des femmes », jouée dans sa nouvelle salle du Palais-Royal en 1662. Victime de son succès Molière est critiqué par des jaloux et surtout par le parti religieux, ui l’accuse d’athéisme, le qualifie de démon et fait interdire deux pièces: « le tartuffe » et « Dom Juan’ . Quand « L’avare est créé, le 9 septembre 1 668, Molière n’a pas encore gagné, malgré l’appui de Louis XIV lui-même, ce qu’on appelle «la bataille du « Tartuffe » ». La pièce interdite ne sera jouée que le 5 février 1669.

La couleur assez sombre de « L’avare » s’explique aussi par les progrès d’une tuberculose qui a forcé Molière à quitter la scène pendant un an. Mourra quelques années plus tard, le 17 février 1 673, après une représentation du « Malade imaginaire ». 3- Bibliographie : 1654 : L’Etourdi 1658 . • Le Dépit amoureux Les Précieuses ridicules 1659 : 1660 . Sganarelle ou le cocu imaginaire L’EcoIe des maris / Les Fâcheux 1661: 1662 : L’Ecole des femmes La Critique de l’Ecole des femmes / L’Impromptu de 1663 : Versailles 1 664 : Le Mariage forcé / Tartuffe (e 1 663 : La Critique de l’Ecole des femmes / L’Impromptu de Le Mariage forcé / Tartuffe (en trois actes) 1664 : 1 665 . ?? Dom Juan e Misanthrope / Le Médecin malgré lui 1 666 : 1667 . • Le Sicilien ou l’amour peintre : Amphytrion / Georges Dandin / CAvare 1 668 1669 . Tartuffe (en cinq actes) / Monsieur de Pourceaugnac Les Amants magnifiques / Le Bourgeois gentilhomme / 1670. Psyché (comédie-ballet à laquelle Corneille a participé pour une grande part) 1 671 : Les Fourberies de Scapin 1 672 : Les Femmes savantes 1 673 : Le Malade imaginaire 4- Mouvement littéraire Molière appartient au mouvement du classicisme. Ce mouvement du XVIIe siècle est un courant artistique regroupant l’ensemble des ouvrages qui prennent comme référence esthétique les chefs-d’œuvre de l’Antiquité gréco-latine.

Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s’incarnant dans 1’« honnête homme » et qul développent ne esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison. 5- Présentation des personnages • Harpagon : veuf, père d’un fils, Cléante, et d’une fille, Elise. Amoureux (ce qui veut dire qu’il n’est pas aimé en retour, mais prétend épouser la jeune fille) de Mariane. Le personnage est doublement avare : ladre, il calcule tout au plus juste (y compris ce que coûtent les vêtements de son fils) et usurier, il prête à très forts intérêts. Cléante : fils diHarpagon et amant (c’est-à-dire aimé en retour) de Mariane. ?lise : fille dHarpagon, amante de Valère qui lia sauvée de la noyade. Elise : fille d’Harpagon, amante de Valère qui l’a sauvée de la Valère : amant d’Elise ; s’est fait engager comme intendant par Harpagon pour être près d’Elise et tenter de « sédulre » le père pour pouvoir obtenir la main de la jeune-fille. Se sait de naissance noble, mais doit retrouver sa famille. Mariane : amante de Cléante ; vit avec sa mère dans la pauvreté. Anselme : homme de la génération d’Harpagon ; riche et solitaire. Harpagon veut lui faire épouser Elise, parce qu’il l’accepte « sans Frosine : entremetteuse (elle gagne sa vie en arrangeant des mariages) ; connaît bien le valet de Cléante, La Flèche.

Maître Simon : courtier (profession consistant à mettre en relation vendeurs et acheteurs, moyennant un « courtage », un paiement – ici il sert d’intermédiaire à Harpagon dans ses opérations de prêts d’argent) Maître Jacques : cuisinier et cocher diHarpagon – le seul personnage qui manifeste un peu de sympathie à Harpagon en lui disant la vérité sur ce qu’on pense de lui. La Flèche : valet de Cléante, adjuvant de son jeune maitre, comme très souvent les valets des comédies de Molière. Son nom souligne sa vivacité. Dame Claude : servante d’Harpagon Brindavoine et La Merluche : laquais diHarpagon, des omestiques en uniformes -livrées – qui escortent leur maître Le commissaire Le clerc (son secrétaire) du commissaire ll- La Comédie 1- Définition de la comédie La comédie est un genre littéraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l’humour.

Elle met énéralement en scène des personnages de PAGF fonctionnant sur le registre de l’humour. Elle met généralement en scène des personnages de bas niveaux, contrairement ? la tragédie. pour qu’une œuvre soit une comédie, elle dot suivre de nombreux procédés comiques. 2- Les procédés comiques au théâtre Le comique de situation Il intervient lorsque c’est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu’on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l’apparition d’un personnage qui dérange. Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation. Le comique de geste Il intervient souvent au théâtre.

De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules. Le comique de caractère La comédie met en scène des personnages qui ont des défauts, es vices. Pour faire rire, l’auteur accentue volontairement ? l’excès ces défauts. Le comique de mots Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles… En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Le comique des mœurs Plus général, ce comique se retrouve dans l’ensemble d’une pièce de théâtre.

Le dramaturge (auteur de ièces de théâtre) peint les vices et les mœurs de son L’Avare est une pièce de comédie par conséquent elle vise ? susciter le rire. Dans cette pièce, Molière exploite les différents procédés comiques présents au théâtre . Le comique de caractère, basé sur la personnalité du personnage : le dramaturge exagère le défaut d’Harpagon, parfois jusqu’à la caricature, ce qui le rend ridicule. par exemple, l’insistance avec laquelle il fouille La Flèche avant de le congédier. (Acte l, scène 3) Le comique de situation, qui repose sur le quiproquo, un malentendu qui consiste à prendre une chose ou une personne pour une autre, comme le cas de Valère lorsqu’il pense qu’Harpagon lui reproche de lui prendre Elise alors que le vieillard parle de la cassette.

Acte V, scène 3) Le comique de gestes, lié aux expressions faciales (par exemple, l’air idiot d’Harpagon quand il rencontre Mariane, Acte Ill scène 5) aux chutes (Harpagon se fait renverser par un de ses serviteurs, La Merluche, Acte Ill scène 9) ou encore aux Châtiments corporels que s’infligent les personnages (Valère bat maître Jacques avec un bâton, Acte Ill scène 2) Le comique de mots, qui réside notamment dans les jeux de mots. Par exemple, La Flèche se moque de l’avarice d’Harpagon en affirmant « donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, qu’il ne dit jamais : je vous donne, mais : je vous prête le bonjour. ? (Acte Il, scène 4) 4- Résumé de l’œuvre Acte – L’intrigue se passe à Paris.

Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d’intendant, e 7 2 amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d’intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune. Il ne supporte pas que l’avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus ‘or, il a peur qu’on la découvre et qu’on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu’? renvoyer La Flèche, le valet de Cléante.

Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse énergiquement, son père demande à Valère de la convalncre. Valère est rusé et prend Harpagon par la ruse dans un filet invisible. Acte Il – Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin d’argent de quinze mille écus. La Flèche, son valet, se charge de ui trouver un prêteur, un intermédiaire l’informe des conditions qui relèvent de l’usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l’usurier n’est autre que son père ; une violente dispute les oppose.

L’intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est une femme qui préfère les hommes âgés et qu’elle serait disposée à se marier avec lui. L’avare est ennuyé par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu’une personne pauvre qui ignore les dépenses ne peut que lui convenir. L’intrigante veut se qu’une personne pauvre qui ignore les dépenses ne peut que lui onvenir. L’intrigante veut se faire payer de ses services, mais Harpagon évite et s’en va. Acte Ill – À l’occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient limitées.

Le cuisinier proteste, l’intendant Valère soutient l’avare et prône l’économie ; une vive algarade s’ensuit au cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de bâton, et dès lors ne songe plus qu’à se venger. Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison, nerveuse à l’idée de rencontrer son futur époux. Quand celui-ci para-t, elle est dégoûtée par son physique, c’est à ce moment que Cléante arrive, elle reconnait le jeune homme qui est l’objet de ses pensées. S’ensuit une conversation entre les amoureux, dans laquelle à mots voilés ils s’avouent leurs sentiments réciproques. Cléante retire une bague de grande valeur du doigt de son père, et l’offre en son nom propre à celle qu’il aime. Harpagon n’a pas véritablement compris la situation.

Acte IV – Les deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu’elle intervienne auprès du barbon, et qu’il renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main e Marlane, et conçoit immédiatement des soupçons dont il veut s’assurer. Afin de sonder son fils et connaître ses espoirs, il prétend avoir changé ses projets et renoncé au mariage. Le fils na•lT dit tout à son père, son amour pour la jeune fille et son désir de l’épous mariage. Le fils naif dit tout à son père, son amour pour la jeune fille et son désir de l’épouser ; furieux, Harpagon résiste mal ? un accès de violence et le maudit.

Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur falt crolre ? chacun que l’autre a abandonné la partie. La réconciliation est de ourte durée, la dispute reprend de plus belle et ne cesse qu’? l’arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d’or, qu’il a lui-même dérobée. Hors de lui, Harpagon promet de trouver le coupable et de le châtier comme il se doit. Acte V – Harpagon demande un commissaire de police afin d’enquêter sur le vol de la cassette et, dans son délire d’avaricieux, il veut faire interroger tous les Parisiens. Par vengeance, Maître Jacques désigne Valère qui arrive à ce moment. On le somme de s’expliquer et de reconnaître son forfait.

Malentendu, pensant que ses sentiments pour Élise sont onnus, il admet qu’elle est secrètement sa fiancée. Une fois de plus Harpagon comprend avec retard et la fureur le reprend. Anselme, qui doit épouser Élise, entre en scène alors que Valère a commencé le récit de son histoire. Le vieillard comprend que Valère et Mariane sont ses enfants, il était persuadé qu’ils avaient péri dans un naufrage, il y a fort longtemps. Valère va épouser Élise et Cléante va épouser Mariane. Harpagon accepte leurs mariages, tant qu’Anselme paye tout. Il reste seul avec sa cassette, dégouté de ce qui lui arrive. Ill- Analyse de l’œuvre 1- Etude des personnages