Ethique

Ethique

Les professions de la santé ont cette particularité de travailler sur Hêtre humain, sur la vie. Aussi, sera-t-on plus exigeant envers celles-ci, car aucune erreur tant consciente qu’inconsciente n’est permise. La moindre négligence observée de la part du professionnel peut être fatale pour le patient. À cet effet, nous devons méditer devant chaque acte à poser. Nous devons surtout éviter la précipitation dans nos gestes techniques. La nécessité d’insister sur les notions éthiques dans l’exercice de notre profession semble primordiale.

Aucun professionnel ne serait onsidéré comme tel s’il n’appuie ses pratiques quotidiennes sur les éléments éthiques. L’éthique a donc ceci professionnel de réfl ses actions. Elle favo valeurs morales univ aucune profession n’ or 21 rmet au moraux de en exergue des Sni* to View ns éthique Initive, elle favorise l’humanisation des soins. Ce cours permettra, nous l’espérons, aux futurs professionnels de la santé et à ceux qui sont déjà sur le terrain, de parvenir à des normes morales universelles durant la pratique de leurs professions respectives.

Chapitre 1 : NOTION DE LA PERSONNE Une personne est un être de sexe masculin ou féminin, un individu. La personne humaine est unique en son genre. C’est un être rationnel et libre. Elle se caractérise

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comme individu singulier et essentiellement libre. Elle est seule maitresse de ses actes et de sa propre réalisation. L’homme est un être social et s sociable. Par sa nature et le processus de la socialisation, l’homme s’ouvre à une variété de relations et de communications. Par sa communicativité, il est un sujet de dialogue.

L’homme a ainsi une destinée transcendante, la foi vient révéler à l’homme le sens complet de son être : le pourquoi de son existence. Les religions révèlent Dieu : il est créateur, lui le réateur aime Vhomme d’un amour infini. Cet amour de Dieu est présent dans l’humanité par les prophètes. Parlant de l’homme vu à travers sa dimension éthique, nous révélons que de par sa définition et les considérations qui lui sont attribuées, il mérite des égards tels que le respect de la vie, le respect de la liberté, la recherche de la vérité et de la justice pour tous. pour ne citer que ceux-là.

Ces grands principes éthiques n’étant pas opérationnels partout dans le monde, leurs connaissances serviront à critiquer les règles concrètes déficientes pour les ajuster aux valeurs. SOIN INFIRMIER par l’OMS Selon l’Organisation mondiale de la santé, « la mission des soins infirmiers dans la société est d’aider les individus, les familles et les groupes à déterminer et réaliser leur plein potentiel physique, mental et social et à y parvenir dans le contexte de l’environnement dans lequel ils vivent et travaillent, tout cela en respectant un code de déontologie très strict.

Ceci exige que les infirmiers apprennent et assurent des fonctions ayant tralt au maintien et à la promotion de la santé aussi bien qu’? la prévention de la maladie. Les soins infirmiers englobent ?galement la planification et la mise en œuvre des soins curatifs et de réadaptation, et concern PAGF 91 et de réadaptation, et concernent les aspects physiques, mentaux et sociaux de la vie en ce qu’ils affectent la santé, la maladie, le handicap et la mort.

Les infirmiers permettent la partlcipation active de l’individu, de sa famille et de ses amis, du groupe social et de la communauté, de façon appropriée dans tous les aspects des soins de santé, et encouragent ainsi l’indépendance et l’autodétermination. Les infirmiers travaillent aussi comme partenaire des membres des autres professions impliquées dans a prestation des services de santé. » Une application : panser Le terme soin infirmier peut prendre le sens d’une compétence soin.

Il désignera un savoir-faire, une compétence technique ou une connaissance. Il fait le plus souvent référence à la réalisation d’un acte médical, comme la pose d’une Voie veineuse périphérique ou la réalisation des soins fondamentaux. Leur application est le plus souvent portée directement aux personnes. Une attention : penser Dans ce sens, les sons infirmiers, ou encore mentionnés « Soins infirmiers » (la majuscule faisant référence à une valeur émantique différente) représentent la philosophie de la discipline infirmière.

Ils désignent également les théories et concepts de soins infirmiers et la démarche intellectuelle mise en œuvre dans la réalisation du soin, en un mot le savoir-être infirmier. 3 1 attitudes humaines, aux règles de conduite et à leur justification. Elle apparait comme un système de règles que l’homme suit dans sa vie personnelle et sociale. Utilisé dans son sens pratique, la morale est une science de comportements humains. Elle est aussi un ensemble de règles propres à une culture.

La morale apparaît donc comme un ensemble de valeurs ermettant de juger et de classer les êtres humains et leurs actions en : bien; mal, lâche; honnête; juste. ÉTHIQUE L’éthique désigne l’étude théorique des principes qui guident l’action humaine dans les contextes ou le choix est possible. Cest aussi un ensemble des prlncpes gouvernant l’action des individus pour autant qu’ils agissent en fonction de leur appartenance à un groupe social déterminé et que cette appartenance impose des conduites de groupe.

Aussi l’éthique peut être définie comme étant l’art de raisonner nos comportements et nos choix décisionnels en fonction de certaines valeurs. L’éthique en regard aux soins infirmiers. Quelques définitions pourront nous aider à démystifier les termes et à nous retrouver dans ces concepts. Le terme moral signifie l’ensemble des règles d’action et des valeurs qui fonctionnent comme normes dans une société. Certains auteurs le distinguent du terme éthique et d’autres le considèrent comme synonyme.

Pour ma part, j’y vois une nuance, car dans son essence la morale est normative et lorsqu’elle est mal comprise, elle fait figure de discours négatif et enfermant. Elle nous indique ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour demeurer conformes aux règles d’une société. Elle nous di 1 faire ou ne pas faire pour demeurer conformes aux règles d’une société. Elle nous dit par exemple : « Tu ne tueras point » et il faut voir comment ce commandement peut avoir des répercussions sur les soins, que l’on pense par exemple ? l’avortement ou à l’acharnement thérapeutique.

Différences entre éthique et morale : Morale : A une connotation religieuse. Elle comporte une notion de contrôle imposée de rextérieur. Elle porte sur le bien et sur le mal. Elle nous interpelle, crée des obligations. L’éthique Est plutôt de nature laïque. Elle comporte une notion d’autocontrôle. Elle part de l’intérieur de la personne. Elle porte sur le positif et le négatif. Elle nous fait réfléchir et nous responsabilise. La morale a une connotation religieuse. Elle comporte une notion de contrôle imposée de l’extérieur. lle porte sur le bien et sur le mal. elle nous interpelle, crée des obligations. L’éthique est plutôt de nature laïque. elle comporte une nation d’auto contrôle. Elle part de l’intérieur de la personne. elle porte sur le positif et le négatif. Elle nous fait réfléchir et nous responsabilise L’éthique, elle procède plutôt de manière dialectique, c’est-à- ire qu’elle met en œuvre des moyens rigoureux d’analyse qui mettent en évidence les failles de la logique et les contradictions du discours et cherche à les dépasser.

Elle traite elle aussi de ce qu’il nous e pas faire, mais surtout PAGF s 1 devant un problème moral. Cest en somme un questionnement critique sur la morale dont elle interroge les règles et recherche à leur égard des orientations réfléchies et correctes. L’éthique n’impose pas ses préceptes de manière autoritaire, elle n’est pas normative comme la morale. Les règles de cette dernière étant posées, les interrogations et les roblèmes qui en surgissent sont du ressort de l’éthique.

Par exemple en éthique, face à l’injonction « Tu ne tueras point », mentionnée à l’instant, on questionne la situation pour savoir comment se pose le problème, quelles sont les valeurs en conflit, quelles sont les alternatives, pour tenter de savoir comment orienter le jugement. pourquol avons-nous besoln de l’éthique En raison : – des changements constants de la société et de la nécessité d’y adapter nos règles de conduite. – des pressions sociales pour les droits individuels afin de trouver un équilibre optimal entre ceux-ci et les droits collectifs. la progression de la science et de la Médecine et de leurs moyens nouveaux. – du pouvoir des soignants face la vie et à la mort. Les liens entre la morale, l’éthique et le droit • La morale et l’éthique fournissent des indications pour Ily a des liens importants entre ces concepts. La morale et l’éthique soulèvent les questions, mettent les besoins en lumière et le droit, par le biais des lois, vient les sanctionner. Par exemple, la personne coupable d’atteinte à la vie de quelqu’un, pour un motif humanitaire non reconnu par l’éthique, pourra, au nom de la loi, se voir poursuivre devant les tribunaux.

Les manlfestations PAGF 1 l’éthique, pourra, au nom de la loi, se voir poursuivre devant les tribunaux. Les manifestations les plus évidentes de ces relations sont les diverses chartes qui régissent les droits dans notre société et les lois qui en découlent Comprendre l’origine des mots pour en saisir le sens • Le terme éthique tire son origine dans la signification de deux mats grecs dont l’un veut dire à la fois « étable » et « habitat » ce qui montre les liens fondamentalement concrets et presque terre-à-terre de ce terme.

Mais il tire aussi ses racines d’un autre mot qui a le sens de manière de vivre, de anière d’habiter en soi-même et de diriger son agir pour mieux y vivre. Ce qui nous montre la force formatrice de cette discipline sur la pensée humaine. En réalité, ‘éthique est une très vieille discipline. Elle remonte aux penseurs grecs entre autres à Socrate, un philosophe du 4e siècle av. J. -C. qui se voulait accoucheur d’idées. Il était le fils d’une sage-femme et il poursuivait à sa façon, le travail de sa mère, mais lui, pour faire naître la pensée et le raisonnement.

En éthique, ce travail d’ouverture de l’esprit et de création des idées se poursuit même de nos jours, car cette discipline emeure surtout questionnement et réflexion critique, donc elle aussi, accoucheuse d’idées, et toujours profondément enracinée dans l’expérience humaine. Ce n’est donc pas une discipline abstraite et déconnectée de la réalité. Valeurs Cest une manière d’être ou d’agir qu’une personne ou une collectivité reconnaît comme idéale, et rend désirable ou estimable les êtres s’y confor PAGF 7 1 estimable les êtres s’y conformant. Croyance durable selon laquelle un mode spécifique de conduite ou un but de l’existence est personnellement et soclalement préférable à d’autres conduites ou buts  » ( Rokeach 1968 ) ?? « Préférences collectives qui apparaissent dans un contexte institutionnel et participent à sa régulation » (Boudon et Bourricaud, 1983) • « Ce que les hommes apprécient, estiment, désirent obtenir, recommandent, voire proposent comme idéal » (Rezsohazy, 2006) • « Adhésion des individus à des objectifs permettant de satisfaire des intérêts appartenant à des domaines motivationnels et ayant une importance plus ou moins grande dans la vie de tous les jours » (Schwartz et Bilsky, 1987) Les valeurs représentent selon Assael (1984) quatre caractéristiques qui leur confèrent ainsi un caractère stable : ?? Les valeurs sont apprises au sein d’une société ou par transfert entre les sociétés ; • un système de valeurs se concrétise par un ensemble de normes régissant les comportements ; • Les valeurs sont partagées au sein d’un même ensemble social ; • Les valeurs sont à la fois stables et dynamiques, leur évolution se produisant sur un cycle long. Ethique professionnelle C’est un code de conduite qui représente un idéal de comportement pour un groupe précis.

Les règles de ce code dans la profession de l’infirmier sont basées sur : la raison, les coutumes et la religion, le droit et les devoirs. En ce sens les règles nous permettent de distinguer le bien du mal et visent à respecter la digni 91 règles nous permettent de distinguer le bien du mal et visent ? respecter la dignité et les droits des individus en général et des malades en particulier. Déontologie: – Ensemble des règles et devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et les clients ou le public. (Petit Larousse, 2006) – Théorie de devoirs en morale. Ensemble des règles et des devoirs professionnelles. Grand Robert 2001 ) LE CODE DE DEONTOLOCIE : définition e code de déontologie est l’ensemble des règles morales (devoirs, droits) élaborées pour le bon fonctionnement d’une profession. C’est en fait un code moral pour la profession, pour veiller à l’application de ces règles. Les ordres professionnels ? l’instar de l’ordre des professions médicosanitaires, l’ordre des médecins, l’ordre des pharmaciens etc. disposent chacun d’un code de déontologie. Déontologie et éthique La déontologie est un ensemble de règles qui régissent l’exercice d’une fonction professlonnelle. C’est une éthique appliquée à un champ particulier; par exemple aux soins infirmiers. PRINCIPES ÉTHIQUES : Pl. Respect de l’autonomie . Il correspond au respect du droit de l’autre d’adopter une ligne de conduite qui lui est propre. Il suppose quelques conditions : Que l’on donne toute l’information nécessaire à une prise de décision éclairée; Que lion ait vérifié que cette information a été comprise; Que l’on s’assure de la capacité de la personne malade à vouloir décider; Que la décision prise soit c ces trois préalables. ( Saint-Arnaud; 2006) P2. Bienfaisance Obligation morale d’agir dans le sens du bien-être d’autrul = non seulement apporter des actions positives, mais évaluer leur énéfices / Torts. Contient deux conditions : L’action entreprise doit être bénéfique Elle doit être utile : interprétation utilitariste du principe par / différents intervenants dans l’action. Dans les faits, certains devoirs ont priorité sur d’autres. Le devoir de respecter l’autonomie de la personne peut, dans certains cas passer après le devoir de protéger la personne ou les autres, quand le client risque de se faire du mal ou de nuire ? autrui. ( Ex.

Suicide ) Paternalisme : Conflit entre bienfaisance et autonomie P3 : La non-malfaisance Principe imposant un devoir de ne pas faire du tort. Principe datant de l’antiquité, depuis la pensée hippocratique Agir au bon moment et avec un minimum de violence – être utile ou au moins ne pas nuire Principe primant sur la bienveillance selon certains philosophes. Conflits entre P2 et P3 – Dans certaines situations, on peut vouloir préférer éviter de nuire : Ex: la chimiothérapie peut-elle tjrs être recommandée? Si le patient a peu de chances de s’en sortir, est-il préférable d’éviter qu’il ressente les effets secondaires de la chimiothérapie? – A-t-on le droit de programmer la mort d’un jumeau pour sauver le deuxième ? – Sauf pour exceptions, le iduel eneendré par une