Etes Vous Franc Macon

Etes Vous Franc Macon

«Etes-vous franc-maçon ? Mes sœurs et frères me reconnaissent comme tel Ce thème de réflexion posé par notre cher Frère second surveillant vient de notre livret d’instruction où se posent effectivement des questions sur la démarche et l’engagement maçonnique. Aussi ai-je d’abord commencé à réfléchir sur ce qu’est véritablement un franc-maçon ? Quelles qualités y développe•t- on? Et à travers cette pensée, me demander si trois mois après mon initiation « Le suis-je devenu ? ? Ensuite, j’avoue avoir certaine incompréhe dans le livret ! pour par mes sœurs et m ntelligence ? Ne suis on or 7 to vieu al et même une nse de l’apprenti e dolt-elle passer agression à mon plication et mon appartenance ? Devrai-je, perp tuellement, être identifié uniquement par eux ou pourrai-je un jour après mon long parcours initiatique le proclamer à voix haute à mes frères? À travers toutes ces questions qui se sont bousculés dans ma tête, je vous livre donc, dans ce qui suit, le résultat de mes travaux de réflexions sur ce thème.

Tout d’abord qu’est-ce qu’un franc-maçon ? Déjà pour faire acte de candidature à la Franc-maçonnerie, il faut n plus d’avoir 21 ans et un parrain, satisfaire deux exi Swipe

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to vlew next page exigences : « être né libre et de bonnes mœurs « Être né libre » même si cette requête peut paraitre un peu démodé aujourdhui, elle symbolise le libre arbitre, la volonté individuelle et une liberté personnelle. « Être de bonnes mœurs » nous renvoie ? l’honnêteté, la franchise et l’exemplarité.

Ensuite une fois reçu et initié, il faut suivre un enseignement maçonnique qui consiste à permettre à l’apprenti maçon de trouver sa place dans le monde et pour cela rechercher en lui- ême à savoir ce qu’il est. Car la Franc-maçonnerie, qui n’est ni une religion et ne préconise aucune « Vérité absolue essaie simplement d’apprendre à ses membres à être des hommes libres et conscients, capables d’être eux-mêmes.

Elle exige aussi de celui qui veut devenir ce qu’il peut-être, qu’il applique sa volonté, qu’il y consacre son temps et qu’il accepte de ne plus tricher avec lui-même. De ce fait, le maçon doit commencer par admettre qu’il est un homme et qu’il n’est qu’un homme. Un homme qui va devoir respecter les libertés démocratiques, es valeurs éthiques et morales comme la probité, la solidarité, la tolérance et être un humaniste convaincu des valeurs trop souvent galvaudées dans notre société.

Oui le maçon doit être en mesure de connaître ses droits et de reconnaitre ses devoirs face à lui-même, face aux autres, face à la vie que chacun porte en lui. Car la Franc-maçonnerie est un PAG » rif 7 lui-même, face aux autres, face à la vie que chacun porte en lui. Car la Franc-maçonnerie est un art, un art de vivre, une règle de l’art pour ne pas dire un art à la règle pour l’accomplissement de oi. Et comme tout art, il exige de la persévérance, de la patience et de la discipline.

Son action, concrète, ne fixe aucune voie, ne postule aucun dogme, afin de laisser à chacun la possibilité, la chance et la responsabilité de trouver par lui-même qui il veut être et quel chemin il va parcourir, parce qu’il aura reconnu cette voie comme étant faite pour lui. Être franc-maçon exige de la détermination mais avec humilité, ouverture mais avec retenue et surtout amitié avec respect pour tout et chacun. Je dols ainsi apprendre à écouter pour être en mesure de me orger une opinion complète, non dogmatique et non idéologique.

C’est ma quête pour la recherche de quelque chose que je n’ai pas pu trouver ailleurs. Être franc-maçon me donne le moyen d’utiliser mon temps et de penser à moi, en travaillant sur moi- même, non pas égoïstement dans un lieu feutré, mais, en échangeant avec des hommes différents de moi et que je n’ai pas choisis, mais qui par le même engagement me permet davoir ces échanges, ces débats calmes et sans sectarisme comme nous le faisons une fois par mois, comme nous le faisons en ce moment même ! Ils me permettent, par la qualité et leur niveau de retrouver un PAGF3C,F7 faisons en ce moment même !

Ils me permettent, par la qualité et leur niveau de retrouver une certaine dimension spirituelle et de vivre d’intenses moments de convivialité. Ce type de recherche, je ne pourrais le faire seul. Ce n’est qu’accompagné de ces hommes différents que j’appelle mes frères que je pourrais évoluer sur le chemin qui me permettra peut-être un jour d’être un homme de bien, ouvert aux autres et même d’affronter la vie et surtout la mort avec sérénité. Oui j’ai dit frère, car ce mot frère s’emploie pour designer ce que nous sommes ici c’est-à-dire des hommes liés par des sentiments de bienveillance et de fraternité.

Ce terme est donc tout à fait approprié pour nous désigner, nous tous qui avons frappé à la porte du temple, et avons reçu la lumière, nous tous qui sommes là pour bâtir ensemble le temple de la fraternité universelle. Des objectifs communs nous animent et nous poursuivons les mêmes finalités. Alors que comprendre, quand dans le rituel du 1er degré symbolique, à la question « êtes-vous franc-maçon » l’apprenti épond « mes frères me reconnaissent comme tel » ? Mes réflexions m’ont amené à ce postulat qu’il ne peut y avoir que cette réplique.

En effet, dans son engagement maçonnique, le jeune franc-maçon sait qu’il doit se défier de lui-même et de la fragilité de ses connaissances maçonniques comme nous le confirme encore le rituel. Rappelons-no fragilité de ses connaissances maçonniques comme nous le confirme encore le rituel. Rappelons-nous « je ne sais ni lire, ni écrire » ! Il doit donc éviter de porter un jugement avant d’avoir fait appel aux lumières de ses frères. erd-il pour autant toute capacité de jugement et tout libre arbitre ? Est-il réellement libre de penser, s’il se remet toujours au jugement de ses frères?

La meilleure réponse est certainement à trouver dans les notions d’échange, de partage, qui découle du questionnement de ses frères. Je pense, mais sans jamais me précipiter. Je prends le temps de la réflexion. J’évite de porter un jugement hâtif, voire erroné. L’interrogation, le questionnement du second surveillant et de mes frères suscite immanquablement de nouvelles interrogatlons, me poussant dans ma réflexlon, m’obligeant ? m’interroger sur des aspects qui m’avaient échappés, ? approfondir certains points ébauchés, à explorer certaines pistes non encore défrichées.

Je m’enrichis de leurs points de vue, je me nourris de leurs différences, de leurs connaissances, de leurs interrogations, de leurs doutes et de leurs certitudes aussi. Un franc-maçon n’existe qu’avec ses frères, par ses frères. Je ne peux exister seul, sans mes frères. C’est pourquoi aussi on reconnait un franc-maçon à son assiduité en loge. Franc-maçon seul dans son coin, sans se rendre aux tenues, sans se nourrir des trava