1er symbole : L’épée ou glaive, instrument de pouvoir L’épée est celle de Némésis (la vengeance) et symbolise l’aspect répressif de la justice, et l’application des peines. Tenu dans la main droite, elle symbolise aussi le pouvoir de la justice qui tranche les problèmes et litiges( causes des problèmes) . Mais elle est à double tranchant car les puissances de la raison et de la justice peuvent s’exercer aussi bien en faveur qu’au détriment de chacune des parties.
Elle est ce qui est droit, simple, direct et sans détours c’est la repré à penser juste 2eme symbole : La b alités qui obligent or 5 Sni* to View Justice est le plus souvent represent e par une balance sur laquelle elle soupèse les forces de soutien et d’opposition dans une affaire (principe de contradiction juridique) Le bandeau symbole d’impartialité Seme symbole : Il indique que la justice est rendue objectivement, sans crainte ni faveur, indépendamment de l’identité, de la puissance ou de la faiblesse des accusés : la justice comme l’impartialité est aveugle.
Honoré Daumier (Marseille 26 février 1808 – Valmondois 10 février 1879), est un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur rançais, dont les œuvres commentaient la la vie sociale et politique en
En 1816, le jeune Daumier et sa mère suivent son père à Paris. Honoré Daumier montre une prédisposition pour la carrière artistique, vocation dont son père tente vainement de le détourner, en le plaçant d’abord chez un huissier. En 1822, il devient le protégé d’Alexandre Lenoir. Il fait ses premiers pas dans le domaine de la lithographie chez l’éditeur Belliard, puls produit des plaquettes pour les éditeurs de musique, ainsi que des illustrations pour des publicités.
Il travaille dans l’anonymat pour les éditeurs, en imitant le style de Charlet En 1829 il rencontre Charles Philipon pour qui il fait ses premiers dessins pour la revue La Silhouette En 1830 il commence une carrière de caricaturiste politique . En 1832 à cause de sa caricature de Louis-Philippe représenté en Gargantua( ci-dessous), il est condamné à six mois de prison qu’il urge à Sainte-Pélagie.
Il continue son activité de caricaturiste politique jusqu’en 1835, date de la loi sur la censure de la presse et de l’arrêt de parution de La Caricature Il fait encore des caricatures politiques dans les ann de l’arrêt de parution de La Caricature . Il fait encore des caricatures politiques dans les années 1 870, mais perd progressivement la vue. En 1877 il reçoit une pension de l’état.
Gargantua, lithographie d’Honoré Daumier, parue le 15 décembre 1831, dans le journal La Caricature Affaire Calas L’affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroula en 1762 ? Toulouse sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques, rendue célèbre par l’intervention de Voltaire. Cette affaire fut essentiellement politique. Elle entraîna de nombreux abus de procédure dans l’administration de la preuve.
Jean Calas, riche marchand d’étoffe et sa famille habitent ? Toulouse. Le 13 octobre 1761, son fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé pendu dans sa maison Le corps est découvert à 22 heures après le souper, qui réunissait à l’étage le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité de passage, Gaubert Lavaisse. Ses parents déclarent l’avoir trouvé « étranglé », évoquant le crime d’un inconnu.
Immédiatement appelés sur les lieux, les médecins constatent que la cravate de Marc-Antoine masque les marques d’une double strangulation. Toujours est-il que les Calas, l’invité Gaubert et la servante Jeanne Viguière, bonne catholique, sont accusés du meurtre. L’attitude de la famille est , en effet, suspecte, c bonne catholique, sont accusés du meurtre.
L’attitude de la famille est , en effet, suspecte, car celle-ci reconnait, après trois jours d’interrogatoire à l’hôtel de ville, avoir détaché Marc-Antoine our camoufler le suicide et éviter ainsi à ce dernier qu’il ne subît le traitement alors infligé aux suicidés, « être traîné sur la claie » (cadavre traîné face contre terre puis jeté aux ordures) Mais les Calas, de confession protestante, sauf l’un des fils, Louis, converti au catholicisme et affilié à la Confrérie de pénitents blancs ( association, sans but lucratif,qui réunit des hommes et des femmes, de religion chrétienne, catholique, dans le but de pratiquer publiquement le culte catholique ) continuent ? pratiquer leur foi, et cela suffit pour que le capitoul David de Beaudrlgue, convaincu par des rumeurs de voisinage alléguant la volonté de Marc-Antoine de choisir réellement la religion catholique et accusant son père de l’avoir assassiné afin qu’il ne se convertisse pas, exige un complément d’enquête et qui soumettrais Jean Calas à la torture. Le verdict du procès de Jean Calas par le parlement de Toulouse le IO mars 1762, est la condamnation à mort par étranglement sans que le jugement ne soit motivé. Calas est condamné au supplice de la roue.
Il subit la question, une longue séance de torture, mals n’avoue men. Il clame son in PAGF de la roue. Il subit la question, une longue séance de torture, mais n’avoue rien. Il clame son innocence. Roué Place Saint-Georges, Jean Calas est étranglé puis brûlé deux heures plus tard. Condamné au bannissement à perpétuité, Pierre, un autre fils de Jean Calas, s’exile dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire, qui a déjà été informé de l’affaire par le marchand marseillais Dominique Audibert. Le philosophe croit d’abord l’accusation fondée, et rédige, dans un premier temps, une lettre incendiaire sur Jean Calas.
Mais, convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression vec ses amis, et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite. Afin d’obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l’ouvrage Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas, le Conseil du roi casse l’arrêt de condamnation par le Parlement de Toulouse le 4 juin 1764 . En 1765, Voltaire reussit à faire réviser le procès et à obtenir un arrêt qui déclare Calas innocent et réhabilite sa mémoire Le capitoul, c’est-à-dire l’officier municipal de Toulouse, qui avait largement contribué à monter les fausses accusations contre Calas, est destitué le 25 février 1765 et se suicide peu après.