Économie Internationale Chapitre 1 : Les théories du commerce international l. Des pré-classiques aux néoclassiques : Analyse de base 1. Les mercantilistes Auteurs à retenir : Montchrétien, Bodin, Colbert, Ortiz, Hume, Petty’, Cantillon Entre le XVème et le XVIIIème siècle, après la Renaissance. Le mercantilisme est présent dans toute l’Europe. Remplacée par la doctrine classique au XIXème. A. de Montchrétien : rôle économique de PEtat est celui de l’enrichissement du r l’économie. L’économie mercantil e Sv. ige to partie étatique. Les p Le mercantilisme est politique de ministrée et en s marchands.
Les marchands concourent a l’enrichissement du royaume. Le commerce extérieur doit être source d’enrichissement. Cependant, le mercantilisme est différent entre les pays d’Europe. Le mercantilisme espagnol est le premier à émerger après la découverte du Nouveau Continent, aux alentours du XVIème siècle. Il consiste simplement dans le rapatriement de l’or des sols américalns vers l’Espagne. Le phénomène est nommé « bullionisme » bullion » = lingot d’or). Cet apport crée un nouveau pouvoir d’achat (l’or étant la monnaie courante), mais nsuite, les prix augmentent en Espagne. déséquilibre entre le flux monétaire et le flux réel engrange une inflation en Europe. Au XVIème siècle les prix sont multipliés par quatre
L’industrialisme français se concrétise vec Colbert à la fin du XVIIème siècle. Le mercantilisme se base sur une sélection des exportations. Les produits susceptibles de favoriser le développement d’autres puissances (type armement ou machines industrielles) ne doivent pas être exportés. Sont exportés les biens dits banalisés ou de consommation. Les importations sont limités car sinon l’or (qui signifie la richesse d’un pays à l’époque) ressort du royaume. Mals c’est un jeu à « somme nulle » car les gans d’une nation font les pertes d’une autre.
Il serait donc nécessaire d’avoir un équilibre entre export et import. 2. Les classiques a) Adam smith (1776) « De la richesse des nations » livre par Adam Smith de 1776. « L’impasse mercantiliste » selon lui car un pays ne peut s’enrichir indéfiniment face à un autre. La vraie richesse se trouve dans le travail humaln. Le commerce doit être équilibré. D’après J S Mill « importer c’est financer les futures exportations Chaque pays à intérêt à se spécialiser, en abandonnant les productions moins bien maîtrisés et coûtant trop cher.
A Smith « la maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coutera moins her à acheter qu’à faire « ce qui est prudence dans la conduite de chaque famille ne peut-être folie dans celle d’un grand empire « il va de l’intérêt de chacun d’employer son industrie tout entière dans le genre de travail dans lequ 6 l’intérêt de chacun d’employer son industrie tout entière dans le genre de travail dans lequel il a quelque avantage sur ses voisins et d’acheter toutes les autres choses dont il a besoin avec le produit de son industrie C’est la loi des avantages absolus, la théorie de la spécialisation. b) David Riccardo (1815) Il reprend et affine le raisonnement d’A Smith, mais constate ses ontradictions.
Il dénonce l’impasse logique : si un pays concentre un grand nombre d’avantages absolus, voire taus, alors il n’y a plus d’échanges international car plus d’achats de la part de ce pays et plus d’échange entre les autres pays à cause des couts. pour remplacer la théorie, il propose la loi des avantages comparatifs relatifs. Un pays ne doit pas se spécialiser dans toutes les productions qu’il a à moindre cout, mais seulement l? où son avantage est le plus grand. Ex : Portugal et Grande Bretagne avec les draps et le vin : Avec l’avantage relatif Drap : 90/100 = Vin : 80/120 = Selon les termes relatifs l’avantage relatif le plus grand du Portugal est le désavantage relatif le moins important de la Grande Bretagne. Avec la spécialisation de chaque pays • Drap Grande Bretagne – IOO + 100 = 200 (-20 hommewan) Vin Portugal = 80 + 80 160 (-10 hommes/an) Total = 360 hommes càd. 30/an Grâce à la réduction de la main d’œuvre, d’autres secteurs peuvent être développés. La spécialisation devient une source de croissance (économiser pour réutiliser). c) John Stuart Mill (1848) Le dernier des classiques : Manuel d’économie politique. Il précise : quel pays gagne le plus dans l’échange ? Celui qui se spécialise dans une production faisant robjet de la plus dans Péchange ? Celui qui se spécialise dans une production faisant l’objet de la demande mondiale la plus forte et dont le prix est donc plus élevé. Il y a bénéfice et amélioration des termes de l’échange (le prix d’exportation augmente plus vite que le prix d’importation).
Il y ajoute le rôle de la demande en rapport au prix. Le paradoxe de J Stuart Mill : ce sont plutôt les petits pays qui profitent de l’avantage que les grands pays. Suppositions dans deux pays entièrement spécialisés Le petit pays a une offre limitée, donc les prix augmentent Le grand pays a une offre abondante, donc les prix sont plus modérés Cette supposition ne marche évidement pas si la productlon du petit pays existe au niveau mondial. 3. a théorie néo-classique Se développe au XXème siècle. Elle enrichit et prolonge les classiques Heekscher (1 91 9), Ohlin (1933), Samuelson (1950) théorèmes H OS Ils vont expliques l’origine de l’avantage comparatif.
Dans les 6 théorèmes HOS, le premier est la loi de proportion des facteurs • un pays doit se spécialiser dans les productions utilisant ntensément son facteur abondant (travail, capital ou naturel). Les prix des facteurs est inversement proportionnel à leur quantité. Thérie de Holin l’échange international a aussi une part d’échange de facteurs. un pays exporte son facteur abondant et importe son facteur rare. De ce fait, la tendance de notre époque est à l’égalisation des dotations factorielles. Les niveaux de développement entre les pays tendent à l’égalisation également de par les échanges internationaux (matériaux, technologiques un pays ne faisant pas féchange ne se développe pas.
Le sixième théorème HOS tr technologiques Un pays ne faisant pas l’échange ne se développe pas. Le sixième théorème HOS traite de l’égalisation des prix des facteurs grâce à la spécialisation et à l’échange. Les prix des facteurs tendent à se rapprocher dans un pays : plus le facteur abondant est utilisé, plus son prix monte tandis que le facteur rare moins demandé voit son prix diminuer. Les prix convergent. La tendance se vérifie de même entre les pays, par une convergence internationale : facteur travail rare délaissé prix qui baisse facteur travail abondant exploité prix qui monte Mais, par exemple, les salaires convergent par le haut (les salaires des pays émergents augmentent). Il.
Prolongement et renouvellements des analyses du commerce international 1 . Les prolongements des analyses classiques et néoclassiques a) Le paradoxe de l’Eontiev et les analyses néo-factorielles Les économistes distinguent deux courants – néoricardennes (classiques) expliquent avec des écarts de productivité – néofactorielles (néoclassiques) se basent sur la dotation en facteurs L’Eontiev, prix nobel d’économie, a surtout étudié la comptabilité nationale Le paradoxe de l’Eontiev : il mène une étude pour valider la théorie néoclassique en s’appuyant sur le cas des Etats-Unis. Les exportations des USA sont plutot intensives en facteurs travail alors qu’ils sont plus dotés en facteur capital. 956 : deuxième étude : les exportations des USA sont plutot intensives en facteur travail mais, il s’agit de travail très qualifié nombreuses heures de travail). Cette spécialisation avec un capital humain élevé correspond aux USA (ont une productivité supérieure au reste du monde car le fac PAGF s 6 humain élevé correspond aux USA (ont une productivité upérieure au reste du monde car le facteur capital est élevé et que la main d’oeuvre est de la plus qualifié) Cette analyse de l’Eontiev ouvre la voie au neofactoriels qui consiste à décomposer les facteurs : ex. – travail : niveau de qualifications, de performance… – capital : niveau d’efficacité, performance, age (idée que la capital plus jeune est plus productif).. ex.
La France de l’utilisation de la décomposition neofactorielle (vellas 1970′ et Vimont 1990′) – Vellas : Les exportations des produits industriels de la France étaient surtout intensives en travail peu qualifié (taylorisme) Viment (fin XXème) : a France exporte des produits issus de travail très qualfié (pharmacie, chimie fine, cosmétique, aéronautique, automobile… ). Plus la France exporte, plus elle s’insère dans la DIT (division internationale du travail) et plus elle est qualifiée . Ainsi, les exportations concourent à la promotion sociale, à la mobilité ascentente. b) Les analyses néotechnologiques ou neoricardiennes Elles expliquent les échanges internationaux par les écarts de productivité/technologiues entre les nations.
Dans les années 1960′, la hiérarchie mondiale est bien définie par rapports ux richesse avec un dénivellement entre les pays avancés, moyens, faibles. Les échanges internationaux sont calés sur ce dénivellement : les exportations des produits nouveaux vont des pays les plus avancés vers les pays les moins avancés. Posner et Vernon expliquent cela. Vernon fait en 1966 une étude qui explique l’échange international à partir du schéma du cycle de vie du produit. Tous les produits ont un cycle les produits ont un cycle de vie : naissance-développement- saturation-déclin-mort. Les pays innovants ex. USA pendant les années 60′ : les entreprises commencent par vendre sur le erritoire national, ici les USA. mais une fois le marché saturé, ils exportent le produit vers l’Europe.
Lorsque la production aux USA décline, les firmes vont délocalisés en Europe et c’est l’Europe qui exportera pour le demande résiduelledes USA. une fois le marché européen saturé, ils vont exportés vers d’autres pays et ainsi de suite. Cela s’appelle la diffusion en escalier. En 1979, Vernon publie un article où il infirme son analyse des années 60′ car il y a un changement dans les échanges mondiaux. – quand la société à un nouveau produit, elle le diffuse irectement sur l’ensemble des marchés – les innovations sont faites par plusieurs pays = la Triade (USA, Europe, Japon) Ainsi, les flux deviennent croissés et non plus en escalier. Attention !!! Cela dépend de la taille de la firme, du produit.
Il faut que ce soit une grande multinationale car les PME n’ont pas les moyens et vont opter pour le modèle en escalier. c) Gérard Lafay = ni analyse classique, ni néoclassique Il propose une autre vision de l’avantage comparatif. Selon lui, les pays vont se positionner sur les branches qui font l’objet de la demande internationale la plus forte. Cest ce bon positionnement qui déterminera une bonne spécialisation. Elle ne serait pas dut à la dotation factorielle, mais serait une stratégie d’un pays, il serait construit sans avantage comparatlf. Il faut le modifier en permanence car la demande mondiale change 7 6 sans avantage comparatif. Il faut le modifier en permanence car la demande mondiale change et se respésialiser sans cesse.
Il propose une vision dynamique et non statique comme la théorie néoclassique et classique : le spéclallsatlon évolutive. Sur ses études du commerce externe de la France : ce serait un ays trop immobile (conserve de vieilles spécialisations). Dans les années 80′, à encore une industrie textile et charbonnière et est encore trop peu présente dans les nouvelles filières comme les filières électroniques. La politique industrielle consistait à aider tous les secteurs, même les secteurs régressants au nom de l’emploi. Ainsi, il n’investissaient pas dans les bonnes branches. Dans ses études comparatives entre pays, la France stagnait le plus.
Le Japon avait un spécialisation évolutive, intelligente. 2 Le commerce intra-branche (CIB) et le renouvellement des nalyses a) L’importance du CIB CIB : lorsque le pays importe et exporte les mêmes types de produits (de la même branche). Le CIB est dominant dans la plupart des grands pays. Attention !!! Le CIB n’est pas le commerce inter-branches La CIB correspond à environ 2/3 à 3/4 dans les PDEM Ce constat tendrait à remettre en question les théories classiques et neoclassiques b) B. Linder (1961 keynésien) II explique le commerce international à partir de la demande et pas de l’offre (comme les classiques : offre de produits et neoclassiques : offre de facteurs).
II privilégie la demande : les pays qui échangent le plus sont les pays les plus développés (2/3 à 3/4 des échanges mondiaux) – les échanges internationaux sont des échanges entre semblables de produits similaires. Lorsqu’un pays 8 6 les échanges internationaux sont des échanges entre semblables de produits similaires. Lorsqu’un pays se développe, le reveneu par habitant augmente. Cela entraine une diversification es consommations et de plus en plus de demande de différences de plus en plus satisfaites par les produits internationaux importés CIB- Conclusion : Selon Linder, plus les pays sont semblables, plus ils ?changent. Cidentité dans les dotations factorielles favorise les échanges. c) B. Lassudrée-Duchène (néoclassique) Il explique aussi le CIB comme une demande de différence es produits échangés similaires non identiques.
L’échange se fonde toujours sur une forme de différene « Là où tout es identique, il n’y a rien à échanger ». La différence au niveaux de gammes, différenciation objectives, subjectives (image de la marque par ex. ). Les nations sont spécialisés sur la base de leur dotation factorielle, mais les spécialisations sont fines (par rapport à la variété de produit par exemple). ; Lassuré-Duchène explique une autre façon pour les produits spécifiques : les biens intermédiaires (demi-produits) qui correxpondent à la moitié des échanges internationaux Les spécialisations fines dans la spécialisation car un pays ne fabrique plus ou rarement la totalité d’un produit.
Aujourd’hui, les multinationales ont organisés une DIPP (décomposition internationale des processus productifs). Chaque firme fait sous- traiter une partie de sa production. Le coeur de la mondialisation réside dans la DIPP (récente : 80′). La DIT à changé : avant, la DIT était horizontale (pays spécialisés ur produits entiers) et aujourd’hui verticale (spécialisation sur parties de produits). Ainsi, PAGF q 6 produits entiers) et aujourd’hui verticale (spécialisation sur parties de produits). Ainsi, le commerce de fragmentation, perfectionnement. ex. Chine ou Asie du Sud-Est ont un commerce de fragmentation qui représente du commerce importé. Les échanges résultent bien de dotations factorielles.
Les avantages concurrentiels des firmes sont dans les avantages comparatifs des nations. 3 La « nouvelle théorie du commerce international » : Helpman et Krugman (prix nobel 2009) : « market structure and foreign trade » ) La concurrence imparfaite et le commerce international On va étudier le commerce international à partir des firmes et des marchés sur lesquelles elles évoluent. Il faut organiser le commerce international à partir de la microeconomie. Les marchés sont oligopolistiques (la concurrence est sur les prix uniquement car produits similaires) ou monopolistiques (produits sont différenciés). Ainsi, la concurrence oligopolistique ou concurrence monopolistique.
La réalité du commerce international : les marchés et la concurrence sont imparfaits. Que va faire/fonder l’avantage comparatif: la taille de la firme (à la base) : produit en grande quantités rendement croissant et coûts décroissants (cf. économies d’échelles). Ainsi, les firmes de petite taille ont plus de difficultés : la libre entrée et sortie est bafouée. Cela est important car toute la théorie neoclassique se fonde sur l’hypothèse de la concurrence pure et parfaite pour le commerce international : – atomicité – llbre entrée et sortie du marché – rendements constants (quels que soient les quantités produites, coût de production constant par unité produite) FAUX b) L’avantage comparat