Dreileben Beats Being Dead

Dreileben Beats Being Dead

Le cinéma allemand contemporain DREILEBEN Beats Being Dead Christian Petzold or 11 Sni* to View « The bomb is underneath the table and the public knows it, probably because they have seen the anarchist place it there. The public is aware the bomb is gong to explode at one o’clock and there is a clock in the decor. The public can see that it is a quarter to one. ln these conditions, the same innocuous conversation becomes fascinating because the public is participating in the scene. The audience is longing to warn the characters on the screen: « You shouldn’t be talking about such trivial matters.

There is a bomb beneath you and it is about ta explode!  » Alfred Hitchcock. petite ville imaginaire « Dreileben » du Land de Thuringe, au centre de l’Allemagne. Pour se faire, Christian Petzold décide de s’attacher à deux adolescents qui tombent amoureux l’un de l’autre. Au lieu de se concentrer sur le fait divers qui unit « Dreileben le réalisateur de la « Berliner Schüle » décide de sien défaire en se focalisant sur ce début de relation amoureuse qu’entretiennent Ana et Johaness. danger qui pèse sur la ville est projeté de façon narrative à

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l’arrière-plan ; le travail principal e Christian Petzold réside dans l’approche psychologique des personnages. Comment Ana et Johaness s’enferment-ils dans leur bulle ? Comment se fuient-ils ? Comment se retrouvent-ils ? Beats Being Dead prend le temps de conter cette parenthèse amoureuse et tragique qui dure le temps de quelques jours d’été. Pour une analyse plus profonde du film, il faudra nous interroger sur la mise en scène de la double intrigue de Christian Petzold en tentant de comprendre quels sont les effets recherchés et créés.

Dans un premier temps, il sera question de la montée du suspens. Nous mettrons en relation le travail de Christian Petzold vec celui d’Alfred Hitchcock. Puis, dans un deuxième temps, nous étudierons le huis-clos en rapport avec les personnages et les lieux. Enfin, dans un troisième et dernier point, pour cerner cette étude, nous nous attacherons à l’aspect documentaire et politiquement dénonciateur. Dans cet article, c’est le nom du maître du suspens qui est évoqu PAG » 1 documentaire et politiquement dénonciateur. Dans cet article, c’est le nom du maitre du suspens qui est évoqué : Alfred Hitchcock.

Effectivement, il est possible d’établir quelques parallèles entre petzold et le plus fameux des réalisateurs anglo-saxons. Pour se faire, nous pourrons par exemple nous appuyer sur Les Oiseaux que Hitchcock a réalisé en 1949. Dans Beats Being Dead, la police est synonyme d’anomalie et de danger. Les sirènes retentissent, les voitures « polizei » se multiplient ainsi que les barrages de policiers armés. Le ton monte crescendo. Ce qui n’était qu’un simple détail de mise en scène se confirme au fur et à mesure de l’intrigue pour devenir, au bout du compte, un élément principal qui hante l’esprit du spectateur.

Avec Les Oiseaux, au commencement du film il est simplement question de quelques croassements puis de la résence physique des oiseaux noirs en arrière-plan. Aidé par le titre, le spectateur se doute de quelque chose et redouble d’attention. Mais les personnages diégétiques ne font pas attention à la menace qui pèse sur eux tant que celle-ci ne se manifeste pas concrètement. Puis, lorsque Mélanie se retrouve dans la barque, vient une première attaque d’un corbeau et une première griffure. Pour Beats Being Dead, il en va de même.

Après le questionnement sur cette présence policière vient la certitude : oui, il y a danger. Les personnages sont au courant : un fou s’est évadé. Johannes, de par son inadvertance, y est pour uelq PAGF30F11 courant : un fou s’est évadé. Johannes, de par son inadvertance, y est pour quelque chose. II y a une première confrontation dans la forêt, en pleine nuit, entre Ana et Molesch, le tueur sexuel présumé, mais celle-ci est vite oubliée par la protagoniste alors que le spectateur n’est pas crédule et garde à l’esprit cette rencontre étrange passée sous silence.

Ana et Johannes sont trop préoccupés par leur relation ; ils sont jeunes et semblent avoir la vie devant eux. Le spectateur est, quant à lui, beaucoup plus renseigné, comme il le serait avec les guignols lorsque les enfants oient le loup se manifester à l’arrière-plan. Premièrement, la présence de la police à l’écran laisse entendre que quelque chose va se passer. Vont-ils réussir à vaincre le danger ? Vont- ils succomber ? La police interviendra-t-elle avant ? par ce simple fait, la pression monte.

Deuxièmement, Petzold utilise des points de vue subjectifs du tueur en liberté. Cela commence par quelques cadrages qui semblent anodins. Puis vient un plan large depuis la forêt qui ne bouge pas, qui fixe le personnage d’Ana de dos. Comme une caméra espion. Ana est interloquée par une brindille cassée, elle se dirige vers la caméra ce qui provoque e mouvement furtif de celle-ci, comme pour simuler l’effroi. Cest la confirmation du danger. Ana est observée mais l’identité du voyeur n’est pas révélée.

L’angoisse est à son comble. Ces différentes méthodes cinématographiques contribuent à créer ce qu’Alfred Hitchcoc PAGFd0F11 comble. Ces différentes méthodes cinématographiques contribuent à créer ce qu’Alfred Hitchcock nomme « la théorie de la bombe cachée sous la table D. plusieurs lieux filmiques sont contenus dans Beats Being Dead. Ils sont regroupés grâce à une seule unité représentée par cette etite ville imaginaire, Dreileben, dans la forêt de Thuringe.

Petzold réussit à placer son histoire dans un cadre réaliste – c’est une ville avec ce qu’il y a de plus banal et d’ordinaire – mais c’est aussi un lieu étrange, encerclé par cette forêt mystérieuse, traversé par un lac mystique. On revient se ressourcer, allongé nu, au bord de l’eau. Les personnages sont comme prisonniers et se transforment peu à peu en gibier face à cette forêt prédatrice. La caméra suit principalement les protagonistes dans leurs balades entre l’hôpital, l’appartement, le lac, le pont, l’hôtel.

D’ailleurs, il est important de noter que c’est lorsque Johannes quitte la ville avec Sarah que le danger sévit et qu’Ana se fait attaquer par Molesch. Comme s’il y avait une malédiction qui les guettait ; il ne fallait pas fuir Dreileben, synonyme de leur véritable et courte histoire d’amour. Ana quitte ce qui devient son passé, ce motard qui a abusé d’elle, pour retrouver Johaness. La page se tourne rapidement, on ne saura plus rien du motard qui avait cogné Johaness lors de leur première rencontre ; il n’est plus qu’une simple silhouette au bout de la route lorsque le couple arrive main dans la main. Et puis, contra s 1