HISTOIRE DES ARTS HOARAU BRICE or 12 Sni* to View Jacques-Louis David met donc Napoléon à leur niveau. Oeuvres de prolongement : 1- Napoléon en costume de sacre 1 805) 12 Mais ce n’est pas le cas : la France peinte ici est un royaume gouverné par Charles X. Il s’agit bien de la révolution de 1830. Nous sommes le 29 juillet, lors de l’une des « trois glorieuses » journées. Charles X règne depuls SIX ans lorsque le 26 juillet 1830, il censure la presse et réduit le droit de vote.
Menée par les étudiants de Polytechniques, le peuple se révolte durant trois ournées, celles que l’on appelait les « trois glorieuses b. Charles X doit quitter la France. Cependant, cette révolution n’aboutira pas. La monarchie ne cédera pas à la République et le Duc d’Orléans deviendra roi de France, sous le nom de Louis-Philippe 1er. Dans le tableau, la Liberté n’est pas idéalisée. Elle est débraillée, sale, entouré de personnages jeunes, armés et sans aucun doute, dangereux.
Eugène Delacroix, qui est un fanatique de l’empire montre un peuple qui se libère lui-même, guidée par une idée, et non par un chef. Les seules couleurs pures de l’œuvre sont le leu, le
Prolongements l- Le radeau de la méduse (1818-1819) Peintre : Théodore Géricault Type d’œuvre : huile sur bois Dimensions : 491 6 cm Lieu de conservation : Musée du Louvre, pans Théodore Géricault était un peintre et sculpteur français né le 6 septembre 1 791 à Rouen et mort le 26 janvier 1 824 à Paris. Artiste romantique, son œuvre principal reste le radeau de la Méduse. 2 industriel français ayant notamment travaillé à la construction de la tou Eiffel à Paris et de la statue de la Liberté à New York.
Frédéric Auguste Bartholdi, né le 2août 1834 à Colmar et mort le 4 octobre 1904 à paris est un sculpteur français. Le chant des partisans Le chant des Partisans est un chant populaire et patriotique, il a servi d’hymne à la Résistance française durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, pendant la 2ème Guerre Mondiale. ?galement appelé « La Marseillaise de la Résistance il fut créé en 1943 à Londres. Après l’invasion de la France par les Nazis. Des Hommes et des Femmes se sont levés pour libérer la France du joug allemand: les PARTISANS .
Joseph Kessel, aventurier, and reporter et romancier PAGF 19 Strophe 1 : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme. Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. » Rappel de la situation désespérée de la France (1-2), puis lueur ‘espoir (34) Mots-clés – «Ami » : celui à qui on peut tout dire et avec qui on partage tout et qui va être avec nous contre les autres – « entends-tu » : l’auditeur est sollicité, interpellé, est-ce que je suis le seul à entendre ?
Est-ce que d’autres entendent comme moi ? – « vol » : on fait allusion aux raids aériens des avions allemands, les « stukas qui ont bombardé la France et, donc, ont poussé les civils Français sur les routes, en exode. – « noir » : comme la couleur de l’uniforme des SS, noir comme la mort, le deuil) – « corbeaux » : charognards planant au-dessus des cadavres, uxquels sont comparés les Allemands qui tuent, pillent le pays et se repaissent des dépouilles. Le corbeau représente toujours une menace. « nos » : notre pays envahi et occupé par les Allemands. – « plaines » : la plaine est un grand espace plat où il est impossible de se cacher. Dans la plaine, les proies sont à la merci des prédateurs. – « cris sourds » : ceux des prisonniers torturés par les SS, des civils terrorisés par les bombes. Les Français ont peur de l’occupant Allemand. « Pays qu’on enchaîne » : la France souffre d’être esclave de Les paroles du Chant des Partisans ne citent jamais les Allemands, tout n’est Allemand. out n’est qu’allusion, symbole, sous-entendus, mais, dans le contexte de l’époque tout le monde salt de qui on parle – « Ohé partisans, ouvriers, paysans » : c’est la France profonde, rurale, industrielle qui est interpellée, la France secrète composée de combattants volontaires, prêts à défendre leur liberté. – « alarme » : alerte, il faut réagir, il y a urgence. – « ce soir » : la France va réagir vite, maintenant ! – « l’ennemi » : toujours pas de nom. « connaitra le prix du sang et des larmes » : Vengeance ! Les Allemands vont payer pour le mal qu’ils ont fait à la France.
Cette strophe constitue l’appel dune Nation à se réveiller face ? l’Ennemi. Après la peur et la douleur c’est l’espoir qui prédomine. Strophe 2 : « Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs ? la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite… » Mots clés – « mine « collines » : c’est la France laborieuse, celle de l’industrie et de la campagne qui se soulève « camarades » : connotation politique de gauche (communistes) et fraternelle – « sortez de la paille… ? La France rurale est toujours prête ? défendre sa liberté, les armes étaient là, n’attendant qu’un signal, le voici ! – « tueurs « balle « couteau », « saboteur », « dynamite » : tous les moyens sont bons pour vaincre, l’essentiel est de tuer le plus d’ennemis possible Après la souffrance, l’espoi 7 2 pour vaincre, l’essentiel est de tuer le plus d’ennemis possible Après la souffrance, l’espoir, c’est la haine et la violence qui vont permettre de sauver la France de l’Occupation, il ne faut reculer evant rien.
Il s’agit d’une vrai guerre menée, non par des soldats, mais par des Partisans ayant soif de liberté. Strophe 3 « Cest nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Ily a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on creve… ? Mots clés : « briser », « barreaux », « prison » : symboles de la libération du pays, la fin de la répression « frères » : la fraternité impose la défense des plus faibles du groupe ? haine « misère » ce sont les moteurs de la résistance « rêves » « marche », « tue « crève », il n’y plus de place pour le rêve dans cette France qui veut, qui doit se libérer du joug de l’Ennemi, L’appel de la Nation à voir au-delà de sa propre misère : ailleurs, la paix est possible, donc pourquoi pas ici ?
Strophe 4 : « ICI chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute » ? veut « passe » : chacun, veut la liberté et sait ce qu’ils a à faire pour la conquérir. ? Ami « tomber » « ombre « place » : la Résistance est un mouvement confraternel, le chant est cependant réaliste, nul 9 place : la Résistance est un mouvement confraternel, le chant est cependant réaliste, nul n’est à l’abri de la mort, mais peu importe la mort des uns ou des autres, ce qui compte c’est que la relève soit toujours assurée pour vaincre « sang noir la couleur noire est celle des SS allemands, « grand soleil », la liberté retrouvée, la fin de la nuit et de la ouffrance « Chantez », « nuit », « liberté » : lorsque Hon est heureux, on chante, malgré l’obscurité de l’occupation, la liberté est là, toute proche, ESPÉREZ ! Le tempo est modéré et le rythme est binaire, ce qui n’est pas sans rappeler une marche militaire. Le chant est chanté avec une voix basse, sourdement, d’une manière étouffée, comme la France à l’époque occupée par les allemands.
Prolongements : 1- Liberté (1942) Auteur : Paul Eluard Parachuté par l’aviation britannique en milliers d’exemplaires pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce poème chante la uissance de la liberté • c’est un hymne à la liberté, à la vie et à la résistance contre les nazies. Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le- Pont le 18 novembre 1952. De base, il avait écrit ce poème pour sa femme. Il a lui même dit . « Je pensais révéler pour conclure le nom de la femme que j’aimais, à qui ce poème était destiné. Mais je me suis vite aperçu que le seul mot que j’avais en tête était le mot Liberté.
Ainsi, la femme que j’aimais incarnait un désir plus grand qu’elle. Je la onfondais avec mon aspiration la lus sublime, et ce m incarnait un désir plus grand qu’elle. Je la confondais avec mon aspiration la plus sublime, et ce mot Liberté n’était lui-même dans tout mon poème que pour éterniser une très simple volonté, très quotidienne, très appliquée, celle de se libérer de roccupant 2- Nuit et brouillard (1963) auteur-compositeur-interprète : Jean Ferrat Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat est un auteur-compositeur- interprète français né le 26 décembre 1930 à Vaucresson et mort le 13 mars 2010 à Aubenas en Ardèche. Rendant hommage aux vi ps de concentration