Voyage au bout de la nuit – ford

Voyage au bout de la nuit – ford

1. L’usine Inhumaine voire cauchemardesque 1. 1. Sa perception auditive Focalisation interne ; Celine s’efface derriere son narrateur. Rend l’usine veritablement inhumaine. Bruit a exterieur tant qu’a l’exterieur est effroyable. « bruit de rage enorme » : fait penser a un montre. Demesuree : on ne peut plus se parler ni s’entendre. Les machines produisent un bruit infernal. Celine utilise le meme type de phrase pour le bruit : longue et lourde. Gradation dans le caractere cauchemardesque de l’usine. 1. 2. Sa perception visuelle Description visuelle : aspect enorme et monstrueux.

Enumeration vitre, plancher, ferraille : renforce l’aspect enorme et effrayant. Fait remarquer que l’homme parait minuscule : il en restait 3 ou 4. Trimballage du chariot : l’homme est comme un jouet au service des machines de l’usine. Impression qu’il s’agit d’un monstre. 1. 3. L’univers guerrier Bruits et tremblements. Image des ouvriers en ligne : hommes transformes en soldats montant au front « on cede au bruit comme on cede a la guerre ». Theme du Dr Destouches : le fordisme. Impression d’assister a une scene de guerre : odeur d’huile et le feu qui s’empare des ouvriers.

Le bruit agit de la meme maniere. Les machines tournent et vibrent et imposent aux hommes leur

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rythme infernal. Le monde de l’usine s’empare litteralement du corps de Bardamu. Comme lorsqu’il etait a la guerre, il essaie de parler a son superieur mais n’y parvient pas. 2. Une entreprise deshumanisante 2. 1. Le fordisme Cree par Henry Ford en 1908. Mode de developpement de toute entreprise ou d’un mode de travail avec la creation de la Ford T. OST : Organisation Scientifique du Travail. But : accroitre la productivite a l’aide du travail a la chaine.

Celui-ci est denonce car il broie leurs humanites. Celine a lu Scenes de la vie future de Georges Duhamel, 1930, au meme moment qu’il ecrivait Voyage : description des Etats-Unis de l’entre-deux guerres, horrifie par la societe de consommation. Celine medecin qui s’exprime ici par la voix de Bardamu : vieillissement premature qui n’a rien de naturel. Passivite et resignation des ouvriers : aucun dialogue. Desespere de les voir se revolter. Une machine est cense faciliter le travail humaine or ici, l’homme les sert : paradoxe.

Ford : microcosme de l’univers. Conscience de sa faiblesse. Pas de place pour l’homme ni la condition humaine. 2. 2. L’usine : une vie penible Main d’? uvre vulnerable. Travail alienant : lieu de travail devenu lieu de souffrance et de torture. D’ou files trainardes, groupes hesitants. D’ou sentiment de perdre leur compagnon. Eparpillement les rend plus vulnerable : chacun pour soi et sa machine. Ils sont autour d’elles. Elle est personnifiee et indestructible. Travail a l’usine compare a une guerre. 2. 3. La deshumanisation des ouvriers

Point omnipresent dans l’extrait. Labeur les transforme en machine de production : l’homme n’a plus de temps pour lui, n’entend plus son c? ur battre en lui. Presence d’un paradoxe : ce n’est pas les machines qui aident les hommes mais l’inverse « soucieux de faire tout le plaisir possible aux machines ». Hommes tristes et decourages. « On est devenu salement vieux d’un seul coup » : antithese ; les etapes de la vie sont oubliees. « Il faut abolir la vie du dehors » : l’homme se sent etouffe dans l’usine et ressent le besoin de sortir.

Rythme ternaire : « mes minutes, mes heures, le reste de mon temps » > met sa vie personnelle entre parentheses : sa vie, c’est son travail ; rythme ternaire > lassitude du travail, jamais il n’en finira. Reduction intellectuelle des hommes : « il a grogne comme un cochon » : reduction a l’etat animal. « On existait plus que… commandaient les hommes. » : ce que sont devenus les ouvriers ; les hommes ne sont que des machines et que ces dernieres ont pris la place des hommes ; inversement de la situation et des fonctions. Scandale du langage parle voire de l’argot ; violence.