Vieille chanson du jeune temps, Hugo Hugo est un auteur du 19°s, chef de file du romantisme, il s’est illustre dans tous les genres et avec succes. Pour lui, le poete doit etre un guide qui mene le peuple vers la verite. . En quoi exprime-t-il des regrets ? . En quoi ce texte est-il lyrique ? 1) L’idealisation de la femme & de la nature a) La description de Rose – Elle est tres presente dans le poeme : « Rose » (3 fois en anaphore : mise en valeur), « son », « elle », « sa », « la », « ses », « lui » (la rose est la fleur de l’amour, remarquable par sa beaute, son parfum, sa perfection) Par petites touches successives : « son ? il », « elle a 20 ans », « ses yeux brillaient », « droite sur ses hanches » (sure d’elle, allusion a sa feminite), « le bras blanc » (purete), « le beau bras tremblant » (timidite/manque d’assurance), « son petit pied » (douceur). Son physique est en rapport avec son physique. – Tentatives de seduction : « yeux brillaient », « la voyant parfois sourire […] et soupirer quelque fois » (chiasme + infinitifs). Toutes ses tentatives echouent, et elle a une certaine lassitude, frustration. L’anaphore de Rose insiste sur le fait que c’est elle qui fait l’action, l’auteur subit, n’entend rien, ne fait rien
b) La description de la nature (typiquement romantique) – Champ lexical de la nature « bois », « fleurs », « arbres », « rosee », merles », « rossignols », « taillis », « mure », « branches », « mousse », « eau », « bordure ». La nature est tres presente & decrite avec precision. – Nature est personnifiee : « une eau courait », « la rosee offrait ses perles », « la taillis offrait ses parasols », « la nature amoureuse dormait dans les grands bois sourds ». Nature se fait complice de Rose, elle semble vouloir l’aider dans ses tentatives de seduction « mousse de velours » – On observe que la sonorite « ro » revient a plusieurs reprises dans le poeme comme pour qu’on l’entende : « rose », « rosee », « rossignols ». => Rapprochement de sonorite semblables mais de sens differents. – « les rossignols chantaient Rose » : leur chant est parfait, presque magique qui renvoie au sentiment amoureux. Alliteration en « r » qui renvoie a la jeune fille. 2) Un poeme lyrique ) Le recit d’un souvenir – La presence de l’auteur : « je » 13 fois, « moi » 2 fois, « me » 1 fois, « l’air morose », « 16 ans ». Le poete est plutot sujet qu’objet de l’action mais toutes ces actions sont sans rapport avec ce qu’il devrait faire – Passe simple : « vint », « leva », « defit » => Rose est sujet, c’est-a-dire verbes d’action. Imparfait : « marchais », « parlais » =; description/ action qui dure et se repete, verbes d’action concernant la promenade dans la nature. Present : « pense », « sais » =; Enonciation Ce poeme a ete ecrit soit 13 ou 37 ans apres les faits, l’auteur a pu donc prendre du recul par rapport aux evenements, « les merles me sifflaient » – La composition du titre est propice a l’evocation du souvenir avec l’antithese « vieille/jeune » : qui signifie que les evenements sont passes & uses b) L’expression des regrets – L’auteur analyse a posteriori tous les signes qu’il aurait du voir comme « son ? il semblait dire « apres ? » », « ses yeux brillaient », « sourire »… En reponse aux actes de rose, on a toujours l’anaphore « je » suivis d’une negation : « je ne songeais pas », « je ne savais pas »… Il est sujet de tous les verbes de paroles et de mouvements « je parlais », « je la suivais ». – Un effet d’echo entre « je ne songeais pas a Rose » (non-envisagement d’une relation amoureuse) et « depuis j’y pense toujours » (source eternelle de regrets) Conclusion : C’est un poeme simple & fluide qui revient de facon honnete et ironique sur un echec amoureux retentissant. L’auteur prend de la distance vis-a-vis des evenements & se moque de lui-meme. Surtout quand il comprend la situation des annees apres. Il exprime des sentiments personnels et s’implique fortement.