Vie politique dans la premiere guerre mondiale en france

Vie politique dans la premiere guerre mondiale en france

Vie politique dans la Premiere Guerre mondiale en France Marcel Sembat (un des 2 ministres socialistes), Faites un roi, sinon faites la paix : la Republique est incompatible avec la guerre. 1. Les gouvernements, le Parlement et le commandement Des conflits internes : Le Ministre de la Guerre, Millerand fut accuse de couvrir les actes du GQG. => flanque de 4 secretaires d’Etat + Delcasse demissionne le 13/10/15 (raisons perso). Le remplacer+ ecarter Millerand (impopulaire aupres des parlementaires) = Viviani cede la presidence du gouvernement a Briand. Union sacree : Pas de droite clericale ou nationaliste, mais assise elargie : Jules Guesde, Emile Combes, Leon Bourgeois a gauche, Denys Cochin a droite sont ministres d’Etat. Appelle au m. Guerre un g. celebre, Gallieni (mauvais rapports avec Joffre ; politique = faire respecter prerogatives gvt, plus d’ampleur commandement ; demissionne car malade, remplace par Roque). * Comites secrets : leurs debats portent sur de pb diplomatiques concernant les Balkans, not. Relations avec Grece.

Aussitot la victoire de la Marne, ministres et parlementaires supporterent mal leur exil a Bordeaux. * Lyautey vs Chambre : 14 mars 1917, M. Guerre refuse de reveler certains details techniques (risques pour la defense nationale)=> deputes estiment que le regime parlementaire est remis en cause => Lyautey

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demissionne. Des conflits externes : autorite civile, militaire vs loyalisme des generaux. Le pt de vue du general en chef : le gouvernement a le pouvoir de relever le commandement en chef si pas satisfait, mais sinon aucun controle sur son action. . La democratie en question * Libertes fondamentales remises en cause : * droit de vote : difficulte a proceder a des elections en temps de guerre (electorat a la guerre+ reunions interdites). Decembre 1914 : Chambre decide l’ajournement des elections jusqu’a fin des hostilites, reconfirme en decembre 1917. * Liberte de la presse : censure decoule de l’etat de siege. Autorite militaire a le droit d’interdire publications et reunions jugees propres a exciter ou entretenir le desordre. Creation d’un bureau de presse fin 1914 au cabinet du m.

Guerre => censure politique : les gvt en difficulte (= ceux de 1917) l’utilisent pour peser sur l’opinion en leur faveur. Clemenceau fervent adversaire a la censure : quand arrive au pouvoir, reaffirme que ne s’applique qu’aux affaires militaires et diplomatiques, donc desserree. A connu des periodes de remission : des journaux non conformistes ont pu voir le jour, le Canard enchaine 5/07/16. Souvent a ete juge absurde et incoherente : difficile de savoir a quel moment interets de la defense remis en cause, ne serait-ce que par l’effet des debats politiques sur les soldats. * L’autorite : Territoire francais en 3 zones : armees (general en chef), littorale (etat de siege renforce, autorite militaire pouvoirs particuliers), interieur (1/10/15 regime faveur ou autorite civile reprend exercice pouvoir). * La procedure des conseils de guerre etait extremement simplifiee : le delai arrestation/jugement reduit a 24h=> droit de vie ou mort sur les soldats. En general pas d’exces, mais qd meme des innocents executes. => Vive protestations. 6/04/16 Joffre suspend le fonctionnement des cours martiales. Le 18/04 le m. Guerre invite les generaux a ne plus poursuivre les non militaires, qui relevent des tribunaux ordinaires.

Sous la pression du Parlement, les caracteres d’exception de la justice militaire ne cesserent de diminuer => droit de grace retabli au printemps 1917. 3. L’economie de guerre Plus difficile pour la France : occupation des regions les plus riches pour matiere premiere et industrie. Mobilisation touche un plus gd pourcentage de population active. * Intervention de l’Etat : « exuberance ». Nombreux sous-secretariats, entrent en concurrence : incoherence. * Controle la production : depend du domaine prive, mais commandes, paiement, avances pour construction des usines et moyens de transport donnes par l’Etat. Collaboration avec le prive : requisitionne, taxe mais aussi souple. Creation de consortiums : groupements de meme specialite. Centralisent les demandes, achetent matieres premieres et revendent aux membres sous le controle de l’Etat. Exemple du Comite des forges : obtient le monopole des importations de fontes, fers blancs, acier. * Ministres-techniciens : Le socialiste Albert Thomas, successivement sous-secretaire d’Etat a l’artillerie et a l’equipement militaire, sous-secretaire d’Etat a l’artillerie et aux munitions, ministre de l’armement et des fabrications de guerre.

Abandonne en sept 1917 (refus des socialistes de participer au gvt). * Effort de reconversion industrielle : orienter pour mettre au service des fabrications de guerre. Mise en place de la production en serie et taylorisme. Benefices ont servi a la reconversion (favorisent gdes entreprises comme Citroen et Peugeot). Affaissement des autres industries : pas une periode de prosperite mais de redeploiement (agriculture : ? main d’? uvre mobilisee, guerres tranchees sur zones agricoles riches. Pas possible d’ameliorer les rendements car qte d’engrais insuffisante) Necessite de main d’? uvre : 1 900 000 chomeurs qui retrouvent un emploi mais insuffisants : necessite de plus qualification. Soldats rappeles a l’arriere : utilise par Millerand, apres la demande du depute Dalbiez le 26/06/15 pour « une meilleure utilisation des mobilises ». Main d’? uvre feminine (salaires plus remunerateurs), ouvriers etrangers (colonies), prisonniers de guerre (surtout agriculture). * Necessite de matiere premiere : graves penuries (charbon mais surtout acier : impossibilite de comprimer les utilisations domestiques). Solution : importation. Necessite du rationnement : les prix montent jusqu’en 1917, la penurie est limitee grace a l’importation et lois protectionnistes levees mais declenchement de la guerre sous-marine a outrance => arrivages incertains et donc rationnement. 1er juin 1918 carte d’alimentation (ex : jours sans viande), theme de propagande. * Financement : * Banque de France : convention etabli e 11/11/11 entre Banque France et l’Etat prevoyait qu’en cas de guerre la Banque lui avancerait 2,9 milliards. Nouvelle le 21/09/14 : +3. 1 milliard. Chaque annee, 38 milliard de francs or (budget annuel 1913 : 5). Impots : 5/08/14 accorde allocation de 1. 25 franc par jour + majoration de 0. 5 franc par enfant au dessous de 16 ans. La distribution avait ete serieusement controlee pour devenir liberale. 15% furent demandes a l’impot (revenu en 1914 ; impot extraordinaire sur benefices de guerre). * Augmenter le nombre de billets en circulation. * Emission de bons de la defense nationale : l’epargne francaise avait de larges disponibilites, la devaluation des bons n’etait pas percue => l’? uvre patriotique faisait penser aux souscripteurs que c’etait une bonne affaire. Emprunts de la defense nationale : le plus celebre. Entoure d’une grande solennite, popularise par campagnes d’affiches (« pour le drapeau pour la victoire »). Perpetuels puisque pas prevu de les rembourser. Taux d’interet a 6% avantageux. Il y en a eu 4. Au total 24 milliards. * Emprunts etrangers : solde negatif du commerce francais 62 milliards. Permis de couvrir les depenses de la guerre. Le franc n’a cesse de perdre de sa valeur, poussees inflationnistes = hausse des prix. Le gvt savait que l’on pouvait faire appel sans limite a l’esprit de sacrifice des Francais sauf sur le plan financier.