HISTOIRE – Guerres et conflits en Europe au XXe siècle Verdun et la mémoire de la bataille : une prise de conscience européenne ? Verdun : l’héritage d’une abominable tragédie Source : Site internet : http:h’vw/w. lesfrancaisaverdun-1916. fr 1916. Le 21 février débute à Verdun la plus grande bataille que l’humanité ait connue jusqu’alors. La bataille s’enlisant, les stratégie première d poursulvirent leur off sr, « saigner à blanc »).
Pa organisation du roule or 3 cond plan la soldats français (les entes sur le front, le général Pétain permit une d tense éroïque de l’armée française, et fit de Verdun la bataille de toute la France. La stratégie allemande échoua, les pertes étant « quasiment identiques dans les deux armées » : un massacre avec plus de 300000 morts, et plus de 400000 blessés. La mémoire de la Grande Guerre à Verdun Site internet : http:// www. memorialdeverdun. r Au lendemain de la Grande Guerre, les mémoires « nationale » et « combattante » de Verdun dominaient sous l’égide de l' »idéologie identitaire ». Oui, après tant symbole nationale, celui de l’abnégation d’un peuple pour son pays. Tous les français ?taient touchés dans leur chair, et connaissaient, de près ou de Ion, quelqu’un ayant combattu ? Verdun. En revanche, après la
De celle-ci va naître cette prise de conscience : la mémoire de guerre doit être partagée avec tous les belligérants, et donc avec l’Allemagne. C’est la fameuse « rencontre Kohl/Mitterand’ en 1984. La mémoire de Verdun devient donc européenne. La réconciliation Google images En 1984, c’est au mémorial de Verdun, à Douaumont, que François Mitterrand et Helmut Kohl décident de se donner la main pour illustrer le pardon des nations françaises et allemandes : la fameuse réconciliation.
Après s’être fait la guerre à trois reprises en 70 ans, les deux chefs d’état décident de sceller enfin une volonté de paix et de coopération durable entre les deux nations. Ce geste symbolique devait marquer la fin de tout ressentiment, et ériger un support solide et assaini de rancune pour la construction européenne. Synthèse Dans les années suivant la fin du premier conflit mondial, l’éno onstruction européenne. Dans les années suivant la fin du premier conflit mondial, l’énoncé de « Verdun » marquait d’effroi et de dégoût chaque français.
La bataille de Verdun semblait avoir entachée la mémoire collective de manière indélébile. Elle incarnait toute l’horreur d’une guerre dite « moderne ». Pour essayer de progressivement accepter cet épisode tragique de I’Histoire, les français en ont fait un symbole d’unité nationale, de résistance de la nation ? l’adversité. Verdun n’appartenait qu’à la France. Certains pensaient que c’était peut-être le prix à payer our vivre durablement en paix. Avec la seconde guerre mondiale, ces illusions disparaissent.
Lentement, pendant la reconstruction, une prise de conscience nouvelle apparait : la memoire de Verdun, des hommes sacrifiés, doit aussi servir ? améliorer la condition humaine, et, par-dessus tout, la paix. Rapidement, les responsables politiques français ont donc voulu partager cette mémoire avec leurs anciens adversaires. La fameuse poignée de main Mitterrand-Kohl, marque donc la réalisation de cette nouvelle approche de la gestion de la mémoire. LJne approche multinationale. Une approche européenne.