1- References Cet ouvrage a ete ecrit par Daniel COHEN. Il s’intitule « Trois lecons sur la societe post-industrielle » Il est co-edite par les Editions du Seuil et la Republique des Idees, en septembre 2006, a Paris L’introduction (page 11 a 18) est de l’auteur. 2- Presentation de l’auteur et de l’ouvrage L’auteur Daniel COHEN est professeur de sciences economiques a l’Ecole normale superieure, Paris I, a l’Ecole d’economie de Paris et directeur du Centre pour la recherche economique et ses applications (CEPREMAP).
Il est membre du Conseil d’analyse economique aupres du Premier ministre et conseiller scientifique aupres du Centre de developpement de l’OCDE. Il s’interesse en particulier a l’economie des pays en voie de developpement, a leur dette et a leur productivite. Il est egalement editorialiste au journal Le Monde. Membre du Comite d’orientation scientifique de l’association A gauche, en Europe, il est president scientifique de la Fondation Jean-Jaures et membre du Siecle. Sa bibliographie est la suivante: • Monnaie, Richesse et Dette des Nations, Editions du CNRS, 1987 Private Lending to Sovereign States, ed. MIT Press, 1991 • Les Infortunes de la prosperite, Julliard, 1994;reed. Pocket, « Agora » 1997. • Richesse du monde, pauvretes des nations, Flammarion, 1997; reed. « Champs » 1998. •
Cet ouvrage qui retranscrit ces trois conferences, se veut une analyse economique et sociale de la naissance de la societe industrielle actuelle. 3- Theme et theses Daniel Cohen examine la genese de la societe industrielle contemporaine en analysant les evenements qui ont transformes le monde industriel du debut du XXe siecle, apres la revolution de l’electricite, a celui d’aujourd’hui qui consacre le divorce entre question economique et question sociale. Pour l’auteur, il procede de cinq ruptures qu’il identifie comme suit: une rupture liee a la troisieme revolution industrielle: l’introduction de nouvelles technologies. – une rupture de l’organisation sociale, qui decoule de ces nouvelles technologies et renverse le taylorisme. – une rupture « culturelle » emanant des evenements de mai 68. – une rupture financiere qui voit la finance supplanter le marche des affaires – une derniere rupture liee a la mondialisation, ou ,en resume, l’entree de l’Inde et de la Chine dans le capitalisme mondial.
Il rassemble les quatre premieres ruptures dans la premiere lecon sous le terme « raisons de l’essoufflement de la societe industrielle »[1]. Il consacre la deuxieme lecon a demontrer comment la mondialisation a elle-meme interagi dans cette transformation de la firme industrielle. La troisieme lecon, quant a elle, explique les difficulte de regulation de cette societe post-industrielle, l’absence de modele social qu’elle entraine et les causes que l’auteur y voit. 4- Synthese INTRODUCTION
Apres un bref historique du capitalisme du XIXieme siecle a aujourd’hui, Daniel Cohen depeint la societe post-industrielle actuelle qui a vu la fin de l’union production-protection, ou de la « solidarite mecanique »[2] selon Durkheim[3]. La societe de services L’auteur s’appuie sur les propos de Jean Fourastie[4], pour demontrer que la societe industrielle est passee a une societe de services qui place le client au centre de son organisation, il devient « le veritable donneur d’ordres »[5] La societe de l’information Daniel Cohen decrit la societe actuelle comme une societe de l’information.
Pour cela, il s’appuie sur l’emergence dans les annees 1990 de la « nouvelle economie ». Il prend l’exemple du cout de fabrication des medicaments, ou de l’industrie automobile et generalise a la conception de l’information: beaucoup plus onereuse que la representation materielle a laquelle elle aboutit. La « societe » post-industrielle Ces evolutions font paraitre naturel le declin de la societe industrielle meme si, elles auraient pu amener un renforcement de l’ancien modele. Ce declin s’explique donc par d’autres ruptures que Daniel Cohen liste selon le plan de son ouvrage.
LECON 1: L’ere des ruptures Une revolution technologique L’auteur affirme que nous vivons une troisieme revolution industrielle caracterisee comme une General Purpose Technology[6], c’est a dire une« technologie a usage multiple dont le potentiel excede les intentions et l’imagination de leurs inventeurs »[7]. Une revolution sociale Cette revolution informatique s’est accompagnee d’un changement de l’organisation sociale. L’informatique, affirme Daniel Cohen, amene un modele plus artisanal, celui du « small is beautiful »[8]. Les nouveaux principes de l’organisation du travail
L’economiste reprend les termes de Philippe Askenazy[9] pour caracteriser les objectifs de cette nouvelle organisation, deja connue dans les annees 60 au Japon, le toyotisme,et radicalisee par la revolution informatique. Il s’appuie sur les propos de Michael Piore et Charles Sabel pour preciser que cette organisation etait possible avant les nouvelles technologies. Si celles-ci permettent une reponse « juste a temps » et « sur mesure »[10] aux besoins des clients, elles creusent les inegalites entre travailleurs qualifies et non qualifies et lissent la hierarchie.
Si les nouvelles technologies ne sont pas les seules a l’origine de cette organisation, les economies realisees grace a la polyvalence, dans un contexte de hausse de la valeur du travail et des remunerations, sont illustrees par l’auteur a travers l’exemple japonais. Et l’economiste de conclure que la revolution informatique n’est pas une revolution energetique mais une revolution de l’information donc de l’organisation. Cependant, ce nouveau modele n’a pas « liberer le travail humain de la fatigue physique »[11] et psychologique comme l’esperait Jean Fourastie.
Toutefois, cette derniere ne suffit pas a expliquer l’agonie du fordisme. Les contradictions du fordisme Daniel Cohen en distingue deux : – une contradiction interne: la solution que Ford apporte a l’alienation et l’absenteisme (doublement des salaires), consequences de l’OST atteint ses limites lorsque « l’inflation salariale generalisee ne debouche plus sur des gains de productivite mais sur l’inflation tout court »[12]. – une contradiction externe: le fordisme a ete concu pour une population d’ouvriers illettree et bien souvent immigree.
Les generations suivantes, par leur education ebranlent le systeme. Mai 68 L’auteur expose cette levee de boucliers internationale contre les institutions comme « l’emergence de la jeunesse comme force sociale »[13], et non une montee de l’individualisme comme certains le decrivent trop rapidement. Cette analyse se resume par cette phrase « C’est par l’informatique que les etudiants eleves dans la culture contestataire des Campus des annees 1960 vont trouver le moyen de briser la standardisation du monde creee par leurs parents. »[14]. Internet sera le fruit de cette evolution. La revolution financiere
Il la caracterise par « la prise de pouvoir de la bourse dans le management des entreprises »[15]. Le krach de 1929 et les limites du capitalisme familial obligent les actionnaires a deleguer leur autorite a un manager. La revolution financiere des annees 80 le placera de la position de salarie a celle d’actionnaire. Daniel Cohen explicite ensuite le demembrement des firmes avec la vague de fusions-acquisitions qui les accompagnent comme le « point de depart du nouveau capitalisme actionnarial »[16]. Celui-ci va, a l’oppose du fordisme, « rendre possible l’impensable, l’avenement d’usines sans travailleurs. [17]. LECON 2: La nouvelle economie-monde La premiere mondialisation Les analogies avec la mondialisation actuelle qu’observe l’auteur, sont: – la nature des acteurs: la Grande-Bretagne, comme les Etats-Unis aujourd’hui, est une puissance marchande qui prone le libre echange commercial. – le role de « la revolution des techniques de transport et de communication »[18]. Par contre, elle devance celle d’aujourd’hui sur plusieurs points dont la globalisation financiere et la migration internationale. Or ses consequences ne sont pas la diffusion mondiale de la prosperite esperee mais le renforcement des inegalites.
Inegalites qui amenent les pays pauvres de l’epoque a se tourner vers le protectionnisme. L’experience negative qu’ils en tirent les ramenent dans le capitalisme mondial vers 1980-1990, ce qui n’est pas sans consequence sur l’organisation du travail. Retour sur la division (internationale) du travail L’auteur reprend les theories d’Adam Smith[19] pour l’individu, etendue par David Ricardo[20] a la nation: « la possibilite d’une vie en societe ou la dependance de chacun par rapport a autrui soit reglee par les forces anonymes du marche », plaidant en faveur du libre-echange. 21] Il demontre que la theorie ricardienne a des limites, que la specialisation des nations est necessaire. Celle-ci va cree une polarisation entre pays riche, a forte accumulation primitive (investissements initiaux) et pays pauvre ou specialisation sera synonyme de vulnerabilite et de perte de diversite. La nouvelle economie-monde Avec l’exemple de la poupee Barbie et des chaussures Nike, Daniel Cohen prouve que cette specialisation aboutit a une « desintegration verticale de la production »[22].
La conception et la prescription des produits, aux rendements d’echelle les plus forts, deviennent les c? urs de metiers des pays riches. Certains pays, comme le Mexique en font les frais, d’autres comme la Chine en ont tire la lecon. La mondialisation des images de la mondialisation L’ auteur souleve une difference importante entre cette mondialisation et les precedentes: la diffusion mondiale des images permet a « chacun de devenir spectateur d’un monde auquel, bien souvent, il ne peut participer comme acteur. »[23]
Et pourtant, avec l’exemple de la transition demographique, Daniel Cohen prouve que le spectateur peut se sentir acteur, alors que son environnement ne change pas, ce qui aboutit a un decalage entre mondialisation virtuelle et mondialisation reelle. Les enjeux du monde a venir L’augmentation demographique a venir ne lissera pas les ecarts entre riches et pauvres et y rajoutera l’enjeu ecologique. L’auteur explique que la seule solution a l’instabilite d’un monde multipolaire est la creation d’un ordre multilateral legitime « qui desarme les conflits que l’evolution spontanee du monde prepare. »[24]
Dans cette course pour la paix mondiale, l’Europe a son experience a partager, mais l’economiste s’interroge sur sa capacite a le faire. Conclusion Daniel Cohen resume: la mondialisation entraine « un decalage croissant entre constitution d’un imaginaire collectif par la societe de l’information, et la realite territoriale du partage entre richesse et pauvrete »[25], qui se complique, au sein meme des pays riches, d’une opposition centre-peripherie. Lecon 3: Existe-t-il un modele social europeen? L’auteur s’interroge: « l’Europe est-elle la victime collaterale de la disparition de la societe industrielle? » Le mal europeen (1)
Il affirme que le commerce europeen est horizontal, et s’appuie sur les travaux de Patrick Artus et Lionel Fontagne, pour ajouter que l’export europeen, des produits haut de gamme, reflets de specialisations anciennes, a tout a envier a son petit frere americain, caracterise par sa haute technologie: c’est « l’innovant » versus le « cher ». Ce handicap expose l’Europe a la concurrence des pays emergents. La nouvelle economie de l’information Les caracteristiques de cette nouvelle economie bouleversent les principes de concurrence et obligent les firmes a une « rente de situation »[26], technologique ou commerciale.
Daniel Cohen l’illustre par l’exemple des chaines televisees avec l’arrivee du cable et des satellites. Le gratuit et le payant En s’appuyant sur les propos de Paul David concernant « la production d’idees nouvelles », l’auteur oppose recherche universitaire et recherche privee. Il etend l’analogie a gratuit versus payant, precisant que la tentation de telechargement gratuit est une constante de la nouvelle economie. L’economiste propose donc un arbitrage societal entre gratuite radicale, menacant l’innovation privee et usage restreint de la propriete intellectuelle, favorisant les monopoles.
Pour une universite europeenne En faisant le parallele entre l’organisation scientifique du travail au XXe siecle et « l’organisation scientifique [27]du savoir » qu’impose le XXIe siecle, Daniel Cohen montre l’avance dont beneficie les universites americaines, atouts qui les positionnent comme interlocuteur incontournable dans la societe. L’auteur se demande si l’universite europeenne, empilement « de recherches nationales »[28], saura trouver sa voie dans l’economie de la connaissance. Le mal europeen (2)p 73 Daniel Cohen souligne la non convergence des pays europeen vers un modele social.
Le non-modele social europeen p. 74 L’ecrivain rappelle la typologie decrite par Gosta Esping-Andersen (Etat-Providence liberal, corporatiste et social-democrate) pour decrire la diversite europeenne. Bruno Amable l’enrichit du « capitalisme mediterraneen »[29], ou la famille est le socle de la solidarite sociale. Melanges p. 76 Daniel Cohen precise qu’aucun pays ne s’enferme dans un modele fixe. Grace a l’etude americaine de Philippe Askenazy sur les conditions de travail, il demontre que la difficulte n’est pas le consensus sur la methode mais sur la realisation pratique, comme le prouve l’exemple francais.
L’etrangete francaise p. 77 L’auteur reprend l’analyse de Philippe d’Iribarne sur les manieres de penser la liberte en Angleterre, en Allemagne et en France pour conclure a un clivage du modele francais, ecartele entre des valeurs clericales et aristocratiques, qui s’illustre aujourd’hui dans la « dichotomie entre Grandes Ecoles et Universite »[30]. Ce modele qui abolit l’origine sociale de ses elites, est corrompu par l’endogamie et freine la France dans son accession a la societe de la connaissance post-industrielle.
La crise des banlieues Si dans la population generale, les compromis rendent le chomage des jeunes socialement acceptable, « les jeunes des cites sont prives des solidarites intra-familiales », notamment par un lien intracommunautaire faible, contrairement aux Etats-Unis. La France refusant cette explication, prefere avancer le bas niveau scolaire des parents, qui, pourtant, n’explique pas tout. Ainsi, la norme fixee par l’Ecole de la Republique creuse l’inegalite des « participants a cette course meritocratique ».
Conclusion La France, face aux defis de la societe post-industrielle, espere de l’Europe qu’elle l’aidera a construire un nouveau modele social, pourtant c’est une reflexion qu’elle doit mener seule. La Commission europeenne a prouve qu’une institution supranationale qui respecte la diversite des etats etait possible. Dans cette voie, Daniel Cohen emet l’hypothese que les programmes Erasmus pourraient faire avancer l’Europe dans cette societe de la connaissance, tout en « semant les germes d’une communaute morale, affective. [31] CONCLUSION La nouvelle question sociale L’auteur resume: la fin de la mixite sociale a l’usine comme dans le quartier a conduit a une endogamie des classes sociales. Les appariements selectifs La theorie de Gary Becker[32] permet a Daniel Cohen de decrire la societe industrielle comme « un mariage asymetrique entre ingenieurs, bien dotes et ouvriers, peu dotes » dont les annees 60 sonnent le glas. La logique des appariements selectifs et l’endogamie vont alors se mettre en place. Politique, economie et societe
S’appuyant sur la demonstration d’Alain Touraine, l’auteur expose qu’une nouvelle ere de separation entre social et economique s’est engagee avec la societe post-industrielle. Mais il s’ecarte de la conclusion du premier (la mort du social) pour avancer l’idee de la naissance d’un « liberalisme social ». [33] Le reel et l’imaginaire Daniel Cohen conclut en projetant la France et l’Europe dans la creation d’institutions qui « construisent une infrastructure sociale qui aide les personnes et les pays[… a echapper a l’alternative d’un monde reel trop pauvre, et virtuel trop riche. »[34] 5. Conclusion Cet ouvrage a l’architecture structuree, donne une vision assez precise des evenements qui ont amene a la societe post-industrielle. Si les chapitres courts et l’organisation en « lecon » facilite la lecture, le vocabulaire economique complique la tache au non-initie. Ce tableau construit par des analogies avec le passe, laisse toutefois une impression de morcellisation de cette societe et le sentiment de zones moins eclairees.
En effet, Daniel Cohen parle de la « hausse de la valeur du travail »[35] mais n’aborde pas l’evolution des valeurs qui habitent nos concitoyens et qui ne sont pas etrangeres, a mon sens, a l’essence actuelle de notre societe. La valeur travail qui etait la premiere avancee au temps de la firme industrielle ne serait-elle pas supplantee par la valeur famille (a mettre en rapport avec l’endogamie citee par l’auteur) ou par la valeur loisir (eventuelle heritiere de mai 68? . Car, si les nouvelles technologies ont modifie l’organisation sociale dans l’entreprise, la polyvalence et la demande d’implication dans le travail sont egalement a l’origine de nouveaux maux: – l’epuisement au travail, s’il n’est plus physique est bel et bien psychologique (l’actualite l’illustre parfaitement! ) – Jean-Pierre Le Goff[36] evoque la destructuration des identites professionnelles, qui est une donne a explorer aussi dans cette reorganisation.
Ce dernier pousse plus loin la demonstration de Daniel Cohen sur le mode de production de la societe post-industrielle infeode aux exigences du client, « le donneur d’ordres ». Il affirme: « on ne vend plus ce qu’on fabrique, mais on fabrique ce qu’on vend. »[37]. Ce qui place le marketing en concurrence avec la conception et la recherche pour la premiere phase de production. Il avance egalement les effets paradoxaux de la competitivite: on souligne la necessite d’une plus grande cooperation dans le travail, alors que les exigences de performance et la peur du chomage peuvent amener au repli individuel.
Cette crainte du chomage n’est pas envisagee par l’auteur malgre son impact incontournable sur la societe du travail actuelle. Peut-on l’inclure dans le paradoxe d’Easterlin et mesurer son impact sur l’organisation industrielle? Tout comme il ne fait que citer l’enjeu ecologique, alors que j’aimerais reprendre son image a propos des programmes Erasmus et imaginer que la preservation de la planete soit aussi « un levier pour la societe » et qu’elle seme de meme « les germes d’une communaute morale, affective. »[38]
Illusion issue du decalage entre virtuel et reel, me direz-vous ou reaction contre l’eventualite malthusienne que la finitude de la Terre semble annoncer? Mais pourquoi ne pas imaginer qu’a l’issue de cette revolution energetique, ce soit le besoin d’economiser cette energie qui unisse a nouveau question economique et question sociale? ———————– [1] Ligne 1. page 17. INTRODUCTION. La « societe » post-industrielle. [2] Ligne 9 page 11. [3] David Emile DURKHEIM (1958-1917),sociologue francais, un des fondateurs de la sociologie moderne. 4] (1907-1990) Economiste francais, a l’origine du terme « Les Trente Glorieuses » [5] Ligne 7 page 14 [6] Ligne 4 page 21 [7] Ligne 5 page 21 [8] Ligne 12 page 23 [9] Economiste, charge de recherche au CNRS, specialiste des questions de sante et de securite au travail. [10] Page 23 [11] Page 29 [12] Page 32 [13] Page 34 [14] Page 34 [15] Page 35 [16] Page 38 [17] Page 39 [18] Page 43 [19] (1723-1790). Philosophe et economiste, pere de l’economie moderne, fondateur du liberalisme economique. [20] (1772-1823).
Economiste anglais, representant de l’ecole classique, a l’origine de la macro-economie, du raisonnement a la marge, de la theorie quantitative de la monnaie. [21] Page 48 [22] Page 52 [23] Page 55 [24] Page 59 [25] Page 61 [26] Page 67 [27] Page 71 [28] Page 72 [29] Page 75 [30] Page 79 [31] Page 84 [32] Economiste americain, prix Nobel d’economie en 1992, un des premiers a modeliser le capital humain. [33] Page 89 [34] Page 91 [35] Page 27 [36] Les illusions du management. Pour le retour du bon sens, Paris, La Decouverte, 2000. [37] Id [38] Page 84