Pierre-Luc Gravel Lussier Devoir 1 Jean-Herman Guay, dans son article intitule Une citoyennete a redefinir tire de l’ouvrage Vivre sa citoyennete, identite, appartenance et participation, propose une vision plutot interessante de la relation entre le pouvoir politique et les citoyens. En effet, il suggere que l’harmonie n’est pas ce qui predomine entre les deux protagonistes.
Le pouvoir politique n’est pas reconnu par la communaute, qui eprouve a l’egard des « chefs« des sentiments tels que le ‘’scepticisme’’, le ‘’cynisme’’ et la ‘’derision’’ comme le dit si bien l’auteur. Le citoyen est completement desinteresse par ce qui se joue au niveau politique et ne croit plus en son pouvoir et en ses representants. Pour le citoyen, la politique est un theatre de marionnette. Celui-ci est sans cesse conteste, critique et juge. En d’autres mots, le citoyen et le pouvoir politique sont deux choses completement separees, voir dissociees.
Les effets de cette situation sont nombreux, Jean-Herman Guay parle ‘’d’affaiblissement de l’autorite de l’Etat et de sa capacite d’agir’’, d’un ‘’sentiment grandissant d’impuissance chez le citoyen’’, de ‘’desertion des lieux de participation’’ et du ‘’desinteret pour la chose publique’’ et meme de la ‘’perte des reperes collectifs’’, ce qui est la pire chose a ses yeux. Selon
Selon l’auteur, en plus de la chute des grandes ideologies mobilisatrices, de la mondialisation, des intrants economiques et de la croissance de la culture planetaire notre systeme gouvernemental quebecois et canadien incite la degradation des liens entre les politiciens et les citoyens en ayant la possibilite de se comporter comme un monarque, un souverain, un chef incontestable qui peut decider de tout. Par contre, il faut specifier que le premier ministre est souvent tres bien entoure et que ses proches ont une place incontestable dans les decisions prisent.
Donc, cette option apporte donc une grande puissance au gouvernement et enleve en quelque sorte le pouvoir du peuple represente par la chambre haute, le senat. L’auteur considere que cette forme gouvernementale empeche la possibilite de liens harmonieux entre les gouvernants et les gouvernes ce qui est normal et logique, car comment un citoyen peut-il apprecie le fait que son ‘’opinion’’ peut ne pas etre prise en consideration. Il est etrange de constater qu’ailleurs en occidents, soit en France, aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Australie, les gouvernements n’ont pas cette liberte face aux citoyens.
L’auteur explique que la plupart du temps il y a un equilibre entre le gouvernement et les gouvernes. Selon M. Guay l’eternel debat constitutionnel, vient degrader la facon que nous avons de percevoir notre gouvernement puisqu’il possede toujours des airs de confrontation entre le gouvernement federal et provincial et qu’en plus il ne cesse de se repeter annees apres annees. Le plus gros probleme au Quebec en matiere de politique est la redondance.
L’auteur rapporte que ce debat dure depuis au moins trente ans entre le Canada et le Quebec et qu’il donne au citoyen le sentiment d’etre au second plan, de ne pas faire partie des sujets prioritaires des politiciens qui ne cessent de mettre de l’avant leur propre probleme en ce qui concerne leur eternel desaccord. En tant que citoyen de la province de Quebec au Canada, je trouve que la citoyennete canadienne est un statut qui nous permet des jouir des certains droits mis a notre disposition, telle l’assurance maladie qui ne peut etre reclamee que par un individu possedant la citoyennete canadienne.
Aussi, meme si je crois que le fait d’etre citoyen apporte des bon cotes, il represente certaines obligations, comme celles de payer des impots et des taxes et ce autant au gouvernement federal que provincial dans mon cas. De plus, je tiens a mentionner que meme si parfois c’est tentant de sortir des sentiers, il faut en tant que citoyen respecter toutes les lois gouvernementales, quelle qu’elles soient. En d’autres mots, je crois qu’un citoyen a autant des responsabilites que d’avantages et que je suis choye de pouvoir evoluer et vivre dans une societe comme la notre. .
