Travail d tude L3

Travail d tude L3

2012-2013 La motivation et l’esti c Sni* to View laire Travail d’Etude en Licence 3 de Psychologie Sociale, dirigé par Celine Sauvezon par LUBINO-TREBLA LiVia & TESTARD Manne SOMMAIRE l. Introduction.. Il. Partie théorique. 4 1) Etat de la individus n’auront pas la même intensité de motivation vers un même but. La motivation est variable selon les personnes. Il est donc interessant de porter reflexion sur ce concept à travers la scolarité. un autre concept que nous pensons en relation avec la motivation, nous paraît aussi important à développer, c’est l’estime de soi.

En effet l’estime de soi est différente pour chaque individus et constitue une variable qui peut être l’explication de certains comportements. Elle peut modifier par exemple le bien être de la personne, les jugements portés, le niveau scolaire et même la motivation. L’estime de soi est une création de l’individu lui même avec ses propres jugements, mais elle existe aussi grâce à autrui et ? travers sa pensée. Nous nous sommes donc interrogé sur ces concepts et avons choisi de travailler sur la motivation scolaire et l’estime de soi selon l’année d’étude.

En effet nous nous sommes demandé si l’année d’étude pouvait jouer un rôle sur la motivation et sur

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l’estime de soi. L’année scolaire modifie t-elle la motivation scolaire et l’estime de soi ? Ou autrement dit, un individu en fin d’année d’étude supérieure est-il plus motivé qu’un étudiant en 1ère année d’étude supérieure, son estime de soi varie est elle en fonction de l’année d’étude ? Nous avons donc réalisé une enquête dans le but de répondre à ces questions et de vérifier s’il existe ou non une corrélation entre ces deux concepts motivation scolaire/estime de soi).

L’objet d’étude de cette recherche sera alors la motivation scolaire et l’estime de sol selon l’année d’étude. 31 État de la question Revue de la littérature sur la motivation La motivation se définit comme l’ensemble des causes, conscientes ou inconscientes, qui détermine nos comportements individuels. C’est une source d’énergie psychique nécessaire ? l’action. La motivation cherche à comprendre la dynamique du comportement humain, l’idée de mouvement. Cependant elle n’est pas évidement l’unique facteur explicatif de nos comportements. ur certaln auteur la motivation se situe dans la recherche de satisfaction . Decker retient la définition suivante « la motivation, c’est la recherche préférentielle de certains types de satisfaction » Pour d’autre auteurs ce qui est important dans la dynamique motivationnelle, c’est le but, l’objectif visé. Pour Nuttin (1985) la motivation correspond à « toute tendance affective, tout sentiments susceptible de déclencher et de soutenir une action dans la direction d’un but ».

Fenouillet en 2012 fait lui aussi une nouvelle définition du concept mais qui est cette fois ci plus globale, « la motivation désigne ne hypothétique force intra-individuelle protéiforme, qui peut avoir des déterminants internes et/ou externes multiples, et qui permet d’expliquer la direction, le déclenchement, la persistance et l’intensité du comportement ou de l’action ». Une chose important et que beaucoup d’auteurs intègrent, resort de cette définition, c’est la notion de direction, déclenchement, persistance et intensité.

La direction définie la force qui oriente le sujet vers certaines finalités. Le déclenchement, c’est lorsque la modification du comportement est une conséquence de la motivation du sujet. La persistance s’installe lorsque lion adopte un comportement sur la durée et 3 1 motivation du sujet. La persistance s’installe lorsque l’on adopte un comportement sur la durée et que cela nécessite volontairement l’exercice d’une certaine force pour le maintenir. Et enfin l’intensité qui se réfère à la présence d’une force qul explique la production d’un effort.

Cette définition de Fenouillet nous permet d’appréhender le concept de motivation à travers les effets qu’elle peut produire. La pyramide de Maslow Selon Maslow, c’est l’insatisfaction de certains besoins qui ntraînerait la motivation d’une personne. Le but recherché est de devenlr la meilleure version de soi-même, cest-à-dire atteindre l’actualisation de soi. Les besoins humains se répartissent en cinq niveaux, selon une organisation précise. C’est un modèle hiérarchique autrement dit pour satisfaire un besoin de niveau supérieur, il faut d’abord satisfaire tous les besoins de niveaux inférieurs.

Voici les différents besoins selon l’ordre de satisfaction -les besoins physiologiques : Ce sont des besoins fondamentaux tel que la respiration, la nutrition, l’élimination, ou encore le sommeil. Les besoins de sécurité : le confort, la tranquillité, se prémunir contre les danger… -La fraternité, la solidarité et la convivialité font partie des besoins d’appartenance et des besoins de relation qui demandent que le sujet prenne sa place dans la société (besoin d’amour). -Les besoins d’estime : sentiment d’être utile, d’avoir de la valeur. Les besoins de réalisation de soi, c’est la quête ultime de toute personne. C’est celui qui engage le plus la motivation scolaire. La motivation d’effectance de White En 1959, White défini un nouveau concept : la motivation d’effectance. 1 ‘effectance de White d’effectance. pour lui cette motivation correspond à la recherche permanente d’interactions efficaces avec l’environnement. Liorganisme chercherait en permanence à développer cette recherche et cela même s’il n’y a aucun gain de compétence.

Il s’agit donc ici d’une forme de motivation intrinsèque La théorie de autodétermination de Deci et Ryan La théorie d’autodetermination de Deci et Ryan (2002) distinguent trois formes motivationnelles regroupées en ensembles distincts : l’amotivation , la motivation extrinsèque et la motivation intrèsque, qui expliqueraient le niveau ‘autodétermination d’une personne. Cette approche permet de nuancer l’opposition entre les différentes formes de motivation et ainsi expliquer le niveau d’autodetermination d’une personne.

L’amotivation désigne l’abscence de toute forme de motivation. C’est lorsque l’individu n’aglt pas ou agit passivement. Trois raisons expliqueraient l’abscence de motivation: La première est l’impossibilité perçue par l’individu d’atteindre son but, car le sujet a apprit a abandonner face à certaines situations. La seconde raison est la perception de ne pas être assez compétent our avoir le comportement souhaité. Et enfin la dernière raison est lorsque l’activité ou le résultats n’ont aucune importance pour l’individu.

Dans la motivation extrlnsèque la source de motivatlon du sujet se situe à l’extérieure de ce dernier. La motivation extrinsèque se divise en quatre régulations qui se differencient en fonction du niveau d’autodétermination : la régulation externe, c’est la motivation la moins autodéterminée. Le sujet r satis PAGF s 1 externe, c’est la motivation la moins autodéterminée. Le sujet n’agit que pour satisfaire une demande externe ou pour éviter uelque chose de désagréable comme une punition par exemple. – la régulation introjectée, l’individu commence à intérloriser les contraintes externes.

Cependant, l’action n’est pas encore librement choisie puisque l’individu agit pour éviter un sentiment de culpabilité ou une menace à l’estime de soi. -La régulation identifiée, c’est ici une motivation autodéterminée donc l’action est perçue par le sujet comme venant de lui et devient importante, même si l’activité au final est réalisée à des fins externes, il s’identifie alors à cette activité. la régulation intégrée, L’individu s’engage ici spontanément dans des activités qui développent sa réalisation de lui-même (le self).

La motivation intrinsèque correspond à Pintérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe. Brière al. (1995) ou Vallerand & al. , (1989) distinguent trois formes de motivation intrinsèque, qui sont évidement toutes autodéterminees: la motivation intrinsèque à l’accomplissement, à la stimulation et à la connaissance. La définition de la motlvation selon Deci et Ryan présentée ci- essus, nous permet d’expliciter la nature des motivations individuelles, ce qui n’était pas le cas dans la définition de White.

Le modèle hiérarchique de la motivation autodéterminée Ce modèle proposé par Vallerand et ses collaborateurs repose sur la théorie de Deci et Ryan qui différencie trois formes de motivations (amotivation, intrinsèque et extrinsèque), mais rajoute l’idée que ces motivations coexisteraient sur trois niveaux : situationnel, contextuel et glob 1 l’idée que ces motivations coexisteraient sur trois niveaux : situationnel, contextuel et global.

La motivation situationnelle est pécifique à un moment précis dans le temps, « elle correspond à un état motivationnel et non à une caractéristique individuelle stable 9. La motivation contextuelle est celle qui se réfère aux « sphères d’activité Et pour finir dans le niveau global, la motivation est stable et elle est due à la personnalité de l’individu. Pour ses auteurs ce sont des déterminants sociaux et ceux qui sont internes au système hiérarchique, qui permettent d’expliquer le niveau d’action de la motivation.

Les attributions causales de Weiner a motivation est influencée par les causes que les élèves ttribuent à leur réussite ou leur échecs. Weiner (2005 ; 1992) regroupe ces causes en trois catégories : -Le lieu de contrôle de la cause : on distingue ici les causes internes à l’individu comme par exemple ses capacités ou son talent, et les causes externes en lien avec son environnement comme par exemple la chance ou encore la difficulté de la tâche ? accomplir. Le niveau de stabillté de la cause : une cause sera stable lorsqu’elle est permanence pour l’élève et à l’inverse elle sera modifiable si elle est susceptible de fluctuer. -Le degrès de contrôle que l’élève exerce sur cette cause : la ause sera contrôlable lorsque l’individu peut agir sur elle, et incontrôlable lorsqu’il ne pouvait en aucun cas la prévenir.

Classification des causes évoquées par les élèves, selon Rolland Viau : INTERNE EXTERNE Contrôlable 7 1 d’apprentissage Intelligence Talent Complexité d’une activité Matière étudiée Modifiable Degré d’effort Degré de fatigue Santé Degré de stress Aide des camarades Humeur du professeur Degré de sévérité dans la correction Cependant il peut y avoir discussion sur cette classification car certains sujets ne considèrent pas par exemple les stratégies ‘apprentissage appartenant à la catégorie stable mais plutôt modifiable. Une prudence est donc nécessaire sur ces catégories.

Ce sont ces différentes causes qui peuvent modifier le comportement futur d’une personne. Par exemple un étudiant qui considère son échec dû à une cause interne, contrôlable et modifiable, pourra avoir bonne perception de contrôlabilité sur le déroulement de la même activité s’il la reproduit. En parallèle à cette motivation, un autre concept nous parait important à développer et à mettre en relation avec ce dernier : l’estime de soi. Car en effet la manière dont nous nous percevons influence beaucoup de nos comportements, et nous pensons qu’elle aurait surement un impact sur notre motivation scolaire. utres, en echo avec cette dernière approche on retrouvera aussi l’approche évolutionniste avec la théorie du sociomètre. l’approche intrapersonnelle, un des premiers auteurs à étudier l’estime de soi est William James (1892). Il valorise dans ce concept la personnalisation. En effet il la décrit comme la « conscience de la valeur du moi Pour cet auteur il s’agit d’un rapport entre les succès et les aspirations (ambitions) d’un ndividu,. Autrement dit, pour une bonne estime de soi, nos succès doivent être égaux ou supérieurs à nos aspirations.

Dans le même courant, Rosenberg (1965) définit l’estime de soi comme étant « une attitude positive ou négative envers un objet particulier, à savolr, le sol… Une haute estime de soi, telle qu’elle est reflétée dans les items de notre échelle, exprime le sentiment qu’on est «suffisamment bien»_ L’individu sent simplement qu’il est une personne de valeur ; il se respecte lui-même pour ce qu’il est, mais il ne reste pas en stupéfaction vis-à-vis de lui-même i n’attend pas des autres qu’ils restent stupéfaits par lui.

Il ne se considere pas nécessairement lui-même comme supérieur aux autres. ». Dans la même idée que James, Rosenberg ajoute que l’évaluation de soi survient grâce à des valeurs de référence auxquelles les sujets peuvent être très sélectlfs. L’estime de soi, au niveau du soi idéal, serait alors influencé par deux facteurs : l’importance accordée à différents domaines, et les stratégies utilisées pour faire varier la valeur accordée à ces domaines. Il qualifie de « centralité psychologique l’importance qu’une ersonne personne attache à un domaine particulier.

Coopersmith (1967) donne lui aussi une définition de l’estime de PAGF 31 un domaine particulier. soi pour lui c’est « l’évaluation que l’individu fait et qu’il entretient habituellement : elle exprime une attitude d’approbation ou de désapprobation, et indique le degré selon lequel il se croit lui- même capable, important, en pleine réussite et digne. En bref, l’estime de soi est un jugement personnel de mérite qui s’exprime dans les attitudes que l’individu véhicule vers les autres par des communications verbales et par d’autres comportements xpressifs».

Il identifie à la même époque quatre domaines pour lesquels la réussite peut être bénefique pour l’estime de soi (p28- EDS, Icontroverse educ). Ces domaines seront aussi repris un peu plus tard par Epsteln en 1979. Dans l’approche interpersonnelle, les auteurs définissent l’estime de soi surtout comme étant une construction sociale. Dans ce developement autrui est alors le point central. -Baldwing (1897) Cest ce que nous explique Charles Horton Cooley en 1902, un contemporain de James qui lui favorise dans ce concept, la socialisation.

Pour lui c’est une construction sociale (le regard envoié par les autres) qui est à l’origine du sentiment de valeur de soi. Il fat référence au « looking glass self l’effet du mirolr social. Mead (1934) ajoute une nouvelle idée à cette étude : un « autrui généralisé ». Cest à dire que l’individu calculerait une moyenne des regards renvoyés pour en déduire cet autrui généralisé. Toujours dans cette approche interpersonnelle, une nouvelle idée apparaît pour définir quand débute cette construction de notre estime de soi, avec Sullivan (1953) et Winnicott (1958). Ils expliquent que les interactions mère-enfant