TPE EUTHANASIE

TPE EUTHANASIE

JAYASURYIA Nipuni DERBISE Clara Mokri Makno ETHIQUE ET RESPONSABILITE: EUTHANASIE: MOURIR PEUT IL ÊTRE UN DROIT? (HISTOIRE. SCiences Économiques & sociales) 1 ere ES 2014/2015 SOMMAIRE’. INTRODUCTION or28 Sni* to View I-EUTHANASIE HISTOIRE DUUN MOT -AIDE LA MORT DOUCE A LA SCIENCE DE LA MORT DOUCE -BILES DIFFERENTS TYPES D’EUTHANASIE Il-VERS UNE NOUVELLE PERCEPTION DE LA MORT -A/ETUDE DE CAS -B/L’EUTHANASIE ET LA MORALE p. 13 p. 19 tous temps aux implications de ce moment si particulier de l’existence où tout bascule avec un seul objectif : apprendre ? mourir comme disait Montaigne.

En raison des progrès accomplis dans le domaine médical, on est aujourd’hui en mesure de prolonger la vie et de retarder la mort mais à quel prix ? Cette capacité de vivre plus longtemps s’accompagne parfois, chez ceux qui souffrent de maladies incurables ou dégénératives, d’une qualité de vie diminuée. Le désir de se voir épargner une longue agonie, une meilleure compréhension des moyens par lesquels la médecine peut prolonger la vie et influer sur sa fin sont quelques unes des raisons qui ont conduit les gens à vouloir avoir leur mot à dire sur les décisions relatives à la vie et à la ort.

D’ailleurs l’IFOP (Institution Française de

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l’opinion Publique), dans un sondage en date du 2 novembre 2013 révélait que des français se déclaraient favorables à une loi sur l’euthanasie. Ainsi Feuthanasie est devenue une question de société majeure au XXI’ siècle, mourir, peut-il être un droit? Cela suscite de nombreux débats que nous souhaitons relayer ici en faisant le point sur ce qu’est l’euthanasie, sur les questionnements qu’elle génère et sur les solutions mises en œuvre en France et dans le monde. – /EUTHANASIE,HISTOIRE D’UN MOT AIDE LA MORT DOUCE A LA SCIENCE DE LA MORT DOUCE La sémantique nous éclaire beaucoup sur le sens que l’on doit donner aux mots et leur évolution est tout a fait intéressante. C’est particulièrement le cas du mot euthanasie; son origine grecque de eu (bien) et thanatos (mort) pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un mot ancien mais OF grecque de eu (bien) et thanatos (mort) pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un mot ancien mais en réalité il n’apparait pas dans la Grèce antique, il naîtra bien plus tard.

Ce mot sert à désigner le fait de bien mourir par une mort facile Dans les premières références concernant l’euthanasie comme ar exemple chez Flavius Josèphe(né à Jérusalem vers 37 et mort à Rome vers 100, historiographe d’origine juive et de langue grecque du Ier siècle, considéré comme l’un des plus importants de l’Antiquité gréco-romaine. ) au Ier siècle avant Jésus-Christ, la notion du cholx de la mort apparait discrètement. L’euthanasie est un terme général qui désigne aussi bien la mort paisible du vieillard, le suicide,que le choix d’une mort la plus douce possible.

Ce n’est que bien plus tard que ce mot supposant que le fait de mourir se situe dans un possible choix entre deux conditions de la mort, l’une étant plus acceptable que l’autre. La littérature antique mentionne peu de cas d’euthanasie au sens moderne de mort provoquée par l’arrêt des souffrances, Tacite (120 après Jésus Christ, Historien et Sénateur Romain) dans les Annales rapporte les conditions de la mort de fempereur Tibère qui agonise dans d’horribles souffrances empoisonné par son rival Calgula.

Marcon, fidèle serviteur de Tibère décide de faire cesser ses souffrances en Fétouffant sous ses couvertures. Pendant 12 siècles,le terme euthanasie disparait du vocabulaire Occidental, cette disparition est vraisemblablement en lien avec la conception Chrétienne de la mort, en effet, l’agonie et la ouffrance sont malheureusement associés à la mort du chrétien en effet, l’agonie et la souffrance sont malheureusement associés à la mort du chrétien et permettent d’accéder à la mort sainte par le martyr, en outre la chrétienté proscrit le suicide.

On retrouve la notion d’euthanasie avec Thomas More dans Utopie, parut en 151 6 qui parle de «volontary death» Io squ’à des maux incurables se joignent d’atroces souffrances que rien ne peut suspendre ou adoucir, mais Thomas More ne prône pas cette pratique. Cest Bacon, scientifique et philosophe anglais qui dira en 1605:

L’office du médecin n’est pas seulement de rétablir la santé, mais aussi d’adoucir les douleurs et souffrances attachées aux maladies ; et cela non pas seulement en tant que cet adoucissement de la douleur, considérée comme un symptôme périlleux, contribue et conduit à la convalescence, mais encore afin de procurer au malade, lorsqu’il n’y a plus d’espérance, une mort douce et paisible ; car ce n’est pas la moindre partie du bonheur que cette euthanasie Il faudrait que les médecins étendent leur art pour «aider les agonisant a sortir de ce monde avec plus de douceur et de facilité»

Des premiers dictionnaires aux encyclopédies(1756) on ne parle pas de l’euthanasie autrement que comme un terme médical désignant une mort paisible sans agonie, plus aucune références n’est faite à l’aide à mourir préconisée par Bacon. Il faut attendre 1865 et le dictionnaire de Pierre Larousse pour qu’apparaisse la distinction entre le sens étymologique et le sens médical et philosophique du mot euthanasie. On y distingue pour la première fois la mort douce et sans souffrance de l’art de rendre la mort paisible. Le sens du m première fois la mort douce et sans souffrance de l’art de rendre a mort paisible.

Le sens du mot euthanasie connaît aussi une autre facette sous l’influence de l’eugénisme (mouvement scientifique né en Angleterre à la fin du XIXème siècle, Francis Galton, le meneur de ce mouvement prône une science de l’amélioration des lignées sur des critères héréditaires en appliquant aux humains un modèle d’élevage sélectif comme pour les animaux). L’eugénisme s’appuie sur la croyance que les capacités et les aptitudes humaines sont déterminées par des caractères biologiques transmissibles permettant d’améliorer l’espèce humaine par les progrès de la science.

Hélas, certaines déwances polltlques eugénistes, notamment sous l’Allemagne nazie apparaissent dès 1933 : le programme Action 4 d’euthanasie des handicapés mentaux ou physique. l’Aktion T4 au sens strict dure officiellement de janvier 1940 à août 1941, mais les exécutions se poursuivent jusqu’à la fin du régime nazi. Cest tout naturellement qu’après la Seconde Guerre Mondiale on voit le mot euthanasie avec beaucoup de circonspection considérant que c’est donner un bien grand pouvoir au corps médical que de décider de la vie ou de la mort des individus.

On le voit, le mot euthanasie suit manifestement l’évolution des entalités, des connaissances, et les avancées de la science qui allongent la vie ; alors quelles sont les acceptions de l’euthanasie I-B/LES DIFFERENTS TYPES D’EUTHANASIE Lors des débats autour d PAGF s OF i, il est apparu que le d’«euthanasie» avait été écarté en raison de toutes les approximations sémantiques qu’il comporte et des confusions qu’il peut susciter dans les esprits.

En effet, le mot recouvre dans l’opinon publique, des réalités diverses, qu’on choisisse soit de l’assortir des qualificatifs d’active ou passive, soit que l’on préfère les termes de mort volontaire, de uicide assisté, de non-intervention médicale dans l’intention de laisser faire la nature ou encore de l’interruption des soins et de la vie maintenue artificiellement (Rapport Assemblée nationale, 6 avril 2005).

Quoiqu’il en soit, dans tous les pays développés, les avancées de la médecine permettent de maintenir artificiellement en vie, parfois pendant de longues années, des personnes plongées dans un coma profond et irréversible. Il se trouve également que l’évolution des mentalités et la priorité donnée au respect de la volonté individuelle conduisent certains à revendiquer le droit de pouvoir décider eux-mêmes du oment et de la qualité de leur mort. Ainsi, le droit de décider du moment de sa mort dans les cas d’extrêmes souffrances se décline en plusieurs comportements.

Dans le langage courant, l’euthanasie peut recouvrir plusieurs formes: – l’euthanasie active autrement dit l’administration délibérée de substances létales dans l’intention de provoquer la mort, à la demande du malade qui désire mourir, ou sans son consentement, sur décision d’un proche ou du corps médical. En France, les Juristes et médeclns sont unanimes pour estimer que l’euthanasie active est illicite et doit le rester. Ainsi l’ordre des Médecins a considéré que l’injection et doit le rester.

Ainsi POrdre des Médecins a considéré que l’injection d’une dose de chlorure de potassum destinée à provoquer immédiatement la mort par arrêt cardiaque sur une malade en fin de vie programmée n’entrait pas au nombre des actes prescrits aux médecins par le code de déontologie médicale mais constituait un acte d’euthanasie active, destiné à provoquer délibérément la mort de la patiente ; cet acte était interdit par le code de déontologie, quelles que soient les circonstances, et notamment elles tirées des souffrances de la patiente et des inconvénients pour l’entourage et l’environnement immédiat, de la progression de la gangrène dont elle était atteinte et qu’il n’y avait pas lieu de distinguer euthanasie active et euthanasie passive (Conseil d’État 29 décembre 2000); Aujourd’hui, le terme d’euthanasie volontaire est volontiers utilisé pour désigner l’euthanasie active directe sur demande explicite du patient. La plupart des législations considèrent cela comme un homicide. – l’euthanasie passive, c’est-à-dire le refus ou l’arrêt d’un traitement nécessaire au maintien de la vie. Ce terme recouvre la renonciation par le patient ou ses proches à la mise en œuvre de mesures de maintien de la vie ou l’interruption de celle-ci (comme par exemple le débranchement d’un poumon artificiel). L’euthanasie passive n’est pas réglée expressément par la loi ; elle est considérée comme permise.

Le patient peut demander cette mesure dans les directives anticipées. D- l’euthanasie indirecte, c’est-à-dire l’administration d’antalgiques dont la conséquence secondaire et non recherchée est la mort ; autrement dit, 7 OF l’administration d’antalgiques dont la conséquence secondaire t non recherchée est la mort ; autrement dit, il s’agit dun effet secondaire de la lutte contre la douleur. La différence avec l’euthanasie active directe tient essentiellement à l’intention de celui qui agit : mettre fin à la vie (euthanasie active directe), ou soulager des souffrances avec comme effet possible ou prévisible d’abréger la vie (euthanasie active indirecte).

Ainsi, l’abstention ou cessation d’un traitement vital lorsque celui-ci est refusé par le patient ou qu’il n’est plus dans l’intérêt du patient, ou encore qu’il correspond pour le patient à un fardeau disproportionné par rapport au but VISé. L’aide au suicide ou suicide assistée: le patient accomplit lui-même l’acte mortel guidé par un tiers qui lui a fourni les renseignements ou les moyens nécessaires pour se donner la mort. Selon le Professeur RICARD, chargé le 12 juillet 2012, d’un rapport sur l’euthanasie par le Président de la République Les attentes exprimées au nom de l’euthanasie confondent « suicide assisté » et « euthanasie » (au sens de Vadministration d’un produit létal à la demande de la personne malade, atteinte d’une maladie incurable). ? Or, il y a de grandes différences : le suicide assisté n’est pas ccessible aux personnes incapables physiquement ou psychologiquement, et il est surtout proposé en dehors du milieu hospitalier. Il respecte l’expression majeure de Fautonomie avec le risque d’une agonie qui peut être longue. L’euthanasie, si elle rédult le temps d’agonie, en fixant une date à l’avance, modifie radicalement le sentiment d’ultime liberté 8 OF fixant une date à l’avance, modifie radicalement le sentiment d’ultime liberté (Rapport Pr. RICARD, p. 84) Nous savons désormals quelle réalités recouvrent les différentes acceptions de l’euthanasie, voyons maintenant comme s’articule ette nouvelle perception de la mort.

Il-A/ETUDES DE CAS:Vincent Lambert,Bonnemaison,Van Der L’euthanasie est une question dans toute les sociétés, nous allons parler de 3 affaires médiatisées : Tout d’abord nous allons présenter le cas de Vincent Lambert, puis celui du Docteur Nicolas Bonnemaison, et pour finir nous allons voir le cas d’un détenu belge. En 2013, Les médecins du Centre Hospitalier Universitaire(CHlJ) de Reims ont décider l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, 38 ans, qui, victime d’un grave accident de la route en 2008, souffre de lésions cérébrales irréversibles. Il est en état végétatif chronique. Cette décision est prise en accord avec son épouse, ancienne infirmière et S de ses frères et sœurs. Ses parents s’opposent ? cet arrêt des soins et ont saisi le Tribunal Administratif qui a annulé cette décision.

Il a fallut un décision du Conseil d’État qu considère que l’arrêt des traitements est conforme a la loi Leonetti compte tenu du caractère irréversible de l’état de Vincent et de son mauvais pronostique clinique. Le Conseil d’État a décidé que le maintient en vie de Vincent Lambert constituait une obstination déraisonnable. Les parents ont alors saisi la Cour européenne des droits le l’Homme qui a examiné l’a vier 2015, pour obtenir PAGF OF l’Homme qui a examiné l’affaire, le 7 janvier 201 5, pour obtenir l’annulation de cette décision du Conseil d’État. Cette affaire oppose deux conceptions de la fin de vie: Celle des parents qui considèrent que leurs fils est seulement dans une situation de handicap, et qu’on doit donc continuer les soins.

Et celle des médecins et de la femme du patient qui considèrent que son état n’est pas susceptible d’amélioration, et que de le maintenir en vie est un acharnement thérapeutique contraire à la olonté qu’il aurait exprimé auprès de sa famille sans directives anticipées. Le cas de Vincent Lambert est assez classique de la position dans laquelle se confronte les pro et anti euthanasie étant précisé que les parents de Vincent Lambert sont chrétiens très fervents qui attachent une importance sacrée a la vie. Nous avons décidé de parler également de Franck Van Der Bleeken, détenu belge de 52 ans emprisonné depuis 26 ans pour assassinat et de multiples viols.

II demande à bénéficier de la loi belge de 2002 autorisant l’euthanasie en raison de souffrances sychiques intenses ou irréversibles. Il considère que son impossibilité d’être libéré un jour sans risquer de commettre de nouvelles infractions, était bien du ressort de cette loi. La Cour d’Appel de Bruxelles en sept 2014 lui avait accordé la droit de mourir mais fin janvier, les médecins ont décidés de ne pas continuer la procédure par l’évolution de sa position psychique (demande de la personne même alors que la question de l’euthanasie se pose pour des gens qui ne peuvent exprimer leurs avis sur la question). Cette affaire illustre une situation extrêmeme