Introduction La toxicocinétique : C’est une description quantitative des processus importants à savoir les voies d’absorption, distribution, transport et élimination des toxiques. La toxycodynamie : elle s’occupe à l’effet de toxique un niveau du site actif.
La toxicocinétique : A- Les différentes voies d’absorption : Le toxique peut pénétrer à l’intérieur de l’organisme par différents voies, en toxicologie, org dominante c’est la va ara b igestif), la voie respiratoire, voie per anée 1 La voie digestive : C’est la voie la mieux protégée, parce que les toxiques vont subir es métabolismes en plus cette voie possèdent certaines enzymes qui vont dégrader quelques toxiques. Le délai d’action est plus long par voie digestive que par voie intra vasculaire sauf pour quelques toxiques qui vont agir in situ (ex : acides, alcalines).
La bouche : au niveau de la bouche, l’absorption n’est pas importante du fait de la brièveté du séjour du toxique dans la bouche en plus ce n’est pas une grande voie d’absorption (sauf pour les cyanures et cocaïne). La zone maximale d’absorption c’est la zone perlinguale. L’estomac : à pH acide, la sécrétion de mucus par les glandes, ectum : absorbe grâce à la veine hémorroïdale supérieure surtout, moins par la moyenne
Si le toxique est un gaz, il passe directement dans les alvéoles pulmonaires puis dans la circulation, et donc vers le site spécifique actif de chaque toxique. Mais si le toxique est un aérosol 2 cas se présentent : si le diamètre de l’aerosol est inferieur ? 5micron, le toxique est très dangereux et va pénétrer directement dans les alvéoles et là il va soit se fixer sur la parol alvéolaire pour agir in situ ou se dissout et asse dans la circulation [email protected] com générale.
Mais si le diamètre est supérieure à 5micron on aura une intervention d’un système naturel de défense de l’organisme, et quand il est dépassé, les grosses particules arrivent au niveau des broches, bronchioles et alvéoles pulmonaires (ex : silicose, anthracose) 3 La voie cutanée : La peau : la peau intacte joue un rôle protecteur contre toutes les agressions extérieures d’environnement, son pouvoir d’absorption via des toxiques hydrosolubles est très faible, par contre par rapport aux toxiques qui sont liposolubles elle est mportante et ces toxiques vont pénétrer dans l’organisme (substances organophosphorées, plomb tétra éthyle).
Mais si la peau est altérée, l’absorption est accrue, et on peut avoir une intoxication aigue. Les muqueuses : ne présentent as un revêtement protecteur, en plus elles sont très et elles présentent donc un pouvoir d’absorption important mais sélectif suivant les muqueuses : Toutes les muqueuses : cocaïne, anesthésiques locaux. Muqueuse oculaire : Patropine. Muqueuse vésicale : H202. Muqueuse vaginale : dérivés arsenicaux, hétérosides, acétates de plomb. Muqueuse utérine : l’eau savonneuse, Piode sulfuré. 4 Voie intraveineuse : Cette voie amène brutalement et totalement la totalité du toxique injecté, donc dans la circulation générale. Voie hypodermique Voie utilisée pour certaines intoxications médicamenteuses (ex : insuline) ou non médicamenteuses (ex: les morsures d’animaux venimeux et la morphine). B- Réactions de défense de l’organisme : Devant toute intrusion, l’organisme va se défendre de deux types : opposition à la pénétration ou opposition à l’action. Opposition à la pénétration de toxine dans l’organisme : Concerne surtout la voie digestive et la voie pulmonaire : 1) La voie digestive : les réactions de défense sont de deux ordres : mécaniques et chimiques Réaction chimique : Estomac : le pH acide (1-3) joue un rôle protecteur (dénature certaines toxines ou les insolubilise ex : plomb, mercure, argent -se transforment en chlorures qui en présence de chlore vont se précipiter-).
Mais parfois il exacerbe l’action des médicaments à pKa acide. Intestin : à pH alcalin, c’es *AGF 3 CFB mitatif de pénétration de molécules à pKa alcalin. Réaction mécanique : Tube digestif : Lorsque un toxique pénètre, on aura une irritation des terminaisons nerveuses ce qui va déclencher une réaction de défense, deux cas : soit le toxique est avant le pylore et l’organisme va inverser le phénomène du péristaltisme de pénétration et on aura les vomissements qui tentent à faire éliminer le maximum de substance pénétrée, ou bien le toxique à dépasser le pylore et l’organisme va exagérer le péristaltisme et on aura les diarrhées. ) la voie pulmonaire : si le diamètre est supérieur de 5micron, au niveau nasal des particules seront bloquées (seulement par la bouche), le euxième filtre est constitué par le mucus, les cils vibratiles et le réflexe de la toux, qui empêche la pénétration à un niveau plus bas. C- Distribution et transport La répartition d’un toxique dans l’organisme fait suite à son absorption, certaines xénobiotiques se trouvent principalement à l’état libre dissouts dans le plasma et les liquides biologiques, et d’autres sont liés à des molécules comme l’albumine ou d’autres protéines. Cette liaison et la fixation des toxiques sur les organes dépendent des propriétés physicochimiques du xénobiotique et des propriétés hysicochimiques des sites d’action fixés sur ces organes. Voie digestive : Voie orale : le toxique est collecté au niveau de la veine porte, traverse le parenchyme hépatique et se retrouve dans le cœur et repasse dans la circulation générale par l’a parenchyme hépatique on aura une réaction de détoxification. Voie rectale : par la veine hémorro-ldale supérieure surtout où le toxique passe directement dans la circulation générale, mais par l’inferieure le toxlque est rejeté dans la veine cave. 2 Voie pulmonaire : si le diamètre est inferieur de 5 micron, le oxique passe totalement dans la 3 Voie sous cutanée et intramusculaire : le toxique passe par certains nombre d’étapes avant d’arriver à la circulation générale, tissu cutanée, la trame conjonctive, système veino-capillaire, système lymphatique et parcourt la chaine gangllonnaire pour arriver à la veine cave.
D- Elimination : Elle est concomitante de la période de fixation voir d’absorption, une fois le toxique se fixe sur la cible, il y aura un équilibre entre la partie libre et la partie liée, et donc passage dans les organes éliminateurs. Rein : élimine les toxiques hydrosolubles. Poumon : élimine les toxiques volatiles (ex : alcool, solvants) Foie : organe de détoxification, va dégrader le toxique qui va être éliminé par la voie biliaire (surtout les toxiques liposolubles). Glandes salivaires : mercure, plomb, iodures…. Estomac : par vomissement : morphine, acide salicylique, et autres AINS. Intestin : par la bile. Muqueuses uterines : Peau et phanères : grâce aux acides aminés soufrés qui fixent les métaux lourds. va passer a son organe de prédilection et à ce niveau va se fixer sur le site actif pour qu’il y est effet.
L’intensité de l’effet dépend de l’intensité de a fixation, la quantité des sites saturés par le toxique et aussi l’affinité du toxique (intoxication chronique ou aigue). Le sang : Plasma : Les anesthésique généraux vont abaisser le pH et la réserve alcaline, le plomb modifie le taux d’albumine, certains venins, les fluorures, le calcium, l’oxalate, et les antivitamines K modifient les facteurs de coagulation. Globules rouges : L’hydrogène arsénié (H3As) et d’autres toxiques vont entrainer la lyse des globules rouges, d’autres toxique vont entrainer une polyglobulie (ex : phosgène, le chlore C12). Le plomb inhibe la synthèse de Phémoglobine (donnant donc des
GR immatures dans la circulation sanguine). L’hémoglobine peut être altérée ou dénaturé par le CO (donnant HbCO), ou certains oxydants (donnant metHb à Fe3+ inactive physiologiquement). Globules blanc : Benzène, RX et les drogues de chimiothérapie entrainent une leucopénie. Le benzène peut entrainer aussi une leucocytose. Plaquettes : ex : benzène qui entraine une thrombopénie. La moelle osseuse et les cellules du système réticulo- endothélial : Soit une hypoplasie médullaire : chimiothérapie, radiothérapie, benzène au hyperplasie médullaire. Les rayons X ? ntrainent une acides (action locale), ou autres comme l’ipeca qui entraine des vomissements.
Le foie : C’est le carrefour pour de nombreux toxiques, mais peut subir leurs actions, cas d’éthylisme (cirrhose), du plomb (dégénérescence graisseuse), H3As (ictère), les solvants organiques et les solvants chlorés, les colorants de la classe des azoïdes (le cancer), Le cœur et les vaisseaux : Généralement ce sont des médicaments qui à petites doses ont une action thérapeutique, mais à fortes doses ont une action toxiques. Cœur : Tachycardie : tabac, caféine, théophylline,. Bradycardie : digitaline, ésérine,. Arrêt cardiaque en diastole : muscarine, nicotine, Arrêt cardiaque en systole : digitaline,. Vaisseaux : Dilatateurs : acétylcholine…. Constricteurs : ergot de seigle,.
Le rein : C’est un organe d’élimination et de transit de nombreux xénobiotlques en particulier ceux aqueux, en passent par le rein ces toxiques peuvent altérer le parenchyme rénale (glomérule, épithélium) ce qui va entrainer une insuffisance rénale qui va compliquer l’intoxication. La clairance à la créatinine et la clairance à l’urée nous informent sur la fonctionnalité du rein. Exemple : fer, mercure, CC14, toxines hémolysants (indirects), les oxalates, les hydro-cyanures… La peau : Action directe : destruction des lipides et acnés (les acides et les alcalines, les hydrocarbures et les solvants organiques), cancer de la peau (HAP).
Action indirecte : allergies (barbituri ues, antibiotiques), dermatoses (iodures et br l’appareil pilosébacé (calcium) Le système nerveux central : La majorité des toxiques vont agir sur le système nerveux, en particulier ceux qui sont liposolubles. -Action sur l’encéphale : l’amphétamine, caféine, -Action sur le cervelet : Palcool, Action sur le bulbe : soit excitation du centre respiratoire (théophylline) ou dépression (la morphine et anesthésiques généraux). -Action sur la médullaire: convulsion des vertèbres (strychnine). -Action sur le centre thermorégulateur : soit abaissement de la température (quinine, arsenic), ou augmentation (dinitrophénol). Action sur la chronaxie : beaucoup de toxines vont agir sur les nerfs en particulier sur la chronaxie, certains augmentent la chronaxie des muscles (curarisants) d’autres la diminuent (strychnine), l’intoxication chronique au mercure diminue la hronaxie des nerfs périphériques. Le système autonome • Sympathomimétique : l’adrénaline, l’éphédrine, Sympatholytique : yohimbine, l’ergot de seigle, Parasympathomimétique : l’acétylcholine, pilocarpine, Parasympatholytique : atropine, scopolamine, Les organes de sens : Sur l’œil : xanthopsie (trouble de perception des couleurs). Sur l’oreille : bourdonnement doreille (gentamycine). L’appareil respiratoire : Sur l’appareil respiratoire haute : C12, le S02, les aérosols acides et alcalins. Sur l’appareil respiratoire basse : OAP (C12, phosgène), cancer du parenchyme pulmonaire (l