Test rapide

Test rapide

or67 Sni* to View Table des matières LISTE DES ABREVIATIONS 5 INTRODUCTION 7 PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 9 1. Epidémiologie du VIH/SIDA 9 RÉSUMÉ 63 BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES64 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Cas de VIH et sida notifiés selon les régions.

Maroc, période 2007-2011 (Ministère de la Santé, 2012 (Maroc) 12 Figure 2 : Structure générale du VIH (Aidsinfo, NIH) 13 Figure 3 : Organisation génomique du VIH-I (A) et morphologie d’un virus mature (B) 15 Figure 4 : Cycle de réplication du VIH (Delaugerre C et al, 2012) 17 Figure 5 : Les différentes phases de l’histoire naturelle de ‘infection à VIH (PillY E, 2010) 21 Figure 6 : Cinétique des marqueurs de l’infection à VIH (Jnaoui K, 2007) 24 Figure 7 : Exemple de test rapide de 4ième génération Determine HIV-l/2 combo, Ailere Japan 27 Figure 8: Réactivité au WB d’un patient au stade de séroconversion 28 Figure 9 : Représentation schématique de la stratégie I de 34 Figure 10 : Représentation schématique de la stratégie Il de L’ONUSIDA/OMS35 Figure 11 : Représentation schémati ue de la stratégie Ill de L’ONUSIDA/OMS37 PAGF OF sérologique de l’infection à VIH en fonction de l’objectif du test et e la

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

Choisissez un plan d'adhésion
prévalence de l’infection dans la population (OMS, ONUSIDA, mai 2007) 33 Tableau 5: Tableau de contingence de la confrontation des résultats entre le test à évaluer 50 Tableau 6 : Résultats de l’application d’un test de dépistage de sensibilité a et de 51 Tableau 7 : Résultats de l’évaluation des performances intrinsèques des tests Determine et 55 Tableau 8 : Performance intrinsèque du test ELISA et du test Determine de 3ième56 Tableau 9 : Performance des tests ELISA et Determine en terme de stratégie de dépistage 57 Tableau 10 .

Valeurs prédictives de dépistage en fonction de ifférentes prévalences 58 LISTE DES ABRÉVIATIONS Ac anti-VIH: anticorps anti-VIH AES : accidents d’exposition du sang Ag : Antigène ALCS : Associatlon marocaine de lutte contre le Slda ARV : Antirétroviraux CD4: Cluster of Différenciation 4 CDI: Consommateurs de drogues injectables CMH : Complexe Majeur d’Histocompatibilité CTV : Centres de Test Volontaire EIA : Enzyme Immunoassay ELISA: enzyme-linked immunosorbent assay HAART: Highly Active Antiretroviral Therapy HAS . Haute Autorité de Santé HSH: Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes IF: Inhibiteur de Fusion INH : Institut National d’Hygiène

INNTI: Inhibiteur Non Nucl la Transcriptase Inverse Nucléocapside OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONUSIDA : Oraganisation des Nations Unies pour la lutte contre le SIDA PCR : Polymerase Chain Reaction PNLS : Plan National de Lutte contre le SIDA PS : Professionnel (le)s du sexe PSN : Plan Stratégique National RT: transcriptase inverse SIDA : syndrome d’immunodéficience acquise TDR : Test de Dépistage Rapide Tl: Transcriptase Inverse TM protéine transmembranaire ou gp41 Utilisateurs de Drogues Injectables VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine : Valeur Prédictive Positive V pp VPN Valeur Prédictive Négative INTRODUCTION Le virus de l’immunodéficience humaine 1 (VIH-I), identifié en 1983, reste une menace pour la santé globale. Il est responsable du SIDA (Syndrome de l’immunodéficience Acquise), véritable pandémie affectant la population mondiale. On constate une grande variabilité géographi ue en ce qui concerne la prévalence de la maladie, les tendanc ence de l’infection et les millions avec 1,7 millions de cas de décès liés à la maladie. La plupart des personnes infectées par le virus auront besoin d’un traitement pour pouvoir mener une vie saine et productive.

Le Maroc par contre ne suit pas cette tendance générale de stabilisation et continue à enregistrer de façon croissante, de nouveaux cas d’infections avec 52 % des nouvelles infections enregistrées (2004-2011) et cela malgré un taux de prévalence du VIH assez faible dans la population générale Sur les 29. 000 porteurs du virus, ne connaissent pas leur statut sérologique, et ce nombre ne cesse d’augmenter chaque année. Le Plan Stratégique National (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, lancé officiellement par le ministère marocain de la Santé, en avril 2012, engage résolument le Maroc dans la oncrétisation de l’accès universel à des services de prévention contre le VIH, de traitement et d’appui aux personnes vivant avec le VIH (PNI_S, Rapport national 2012). Actuellement, 13 centres référents universitaires, régionaux et provinciaux offrent des soins en matière de VIH.

Bien que l’activité de dépistage soit particulièrement importante à l’échelle nationale il persiste un retard au dépistage de l’infection par le VIH, qui concerne plus particulièrement certains groupes de populations ou individus. De nombreux patients sont pris en charge au stade Sida ou avec oins de 200 CD4/mm3 et 50 % avec moins de 350 CD4/mm3 lors de la prise en charge. Ainsi, force est de constater que le dispositif de dépistage de l’infection par le VIH mis en place présente des limites particulièrement chez les groupes vulnérables n’ayant pas accès au dépistage, raisons pour lesquelles un PAGF s OF les groupes vulnérables n’ayant pas accès au dépistage, raisons pour lesquelles une politique d’élargissement du dépistage a été adoptées. armi les stratégies employées, l’utilisatlon des Test de dépistage rapide (TOR) est souvent avancée comme une solution pour ieux dépister le VIH chez le groupes populationnels n’ayant pas accès aux structures de soins spécialisés ni aux dispositifs de prévention. Au Maroc, l’usage des TDR a été lancé depuis 2004. L’introduction de ces tests rapides ciblait principalement les Centres de Test Volontaire (CTV) des ONG thématiques, actuellement il en existe 50 sur le territoire national. La mise ? disposition des tests rapides au niveau de ces centres a permis une meilleur prise en charge, surtout des populations à risque élevé directement en contact avec ces centres, qui pouvaient, désormais, faire le conseil (counseling) et le test le même our. Les cas positifs étaient donc repérés très rapidement et dirigés vers les centres référents dans un délai plus court.

En 2008, les tests rapides ont été également introduits dans les établissements de soin et de santé de base les centres de santé, les services d’urgence et les centres de dépistage et de traitement des maladies respiratoires (CDTMR). Cependant, au niveau des réseaux de laboratoires de santé public, le dépistage ce faisait toujours par la technique de référence ELISA. Néanmoins, au vue des performances intrinsèques des TOR, largement démontrées dans de nombreuses études (Amadou A et al 2005, Maisonneuve L. et al 2009), Gautheret-Dejean A. 2013), ces derniers peuvent constituer une alternative à la technique de référence ELISA. Pour ce faire, une évaluation de la stratégie 6 OF constituer une alternative à la technique de référence ELISA.

Pour ce faire, une évaluation de la stratégie de dépistage utilisant les TDR par rapport à la stratégie classique par ELISA est nécessaire. Ceci constitue une suite logique des progrès du plan national. PREMIERE PARTIE . SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1. Épidémiologie du VIH/SIDA 1. 1 Situation épidémiologique mondiale Le sida a plus de 30 ans. Les premiers cas ont été décrits aux Etats-Unis d’Amérlque en 1981, l’agent responsable, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a été découvert en France en 1983. Le VIH/SIDA maladie infectieuse, est devenue une véritable pandémie affectant considérablement la société humaine et avec 25 millions de morts au cours des trois dernières décennies, le VIH continue d’être un problème majeur de santé publique.

Selon le rapport mondial 2012 de l’ONUSlDA, en 2011 il y avait près de 34,0 millions de personnes vivant avec le VIH dont 30,7 millions d’adultes, 16,7 milllons de femmes et millions d’enfants de oins de 15 ans. Au cours de cette même année, le nombre de nouvelles infections liées à VIH est estimé à 25 millions tandis 1,7 millions de cas de décès liés à la maladie ont été enregistrés (Cf. figure 1). Avec près d’un adulte sur 20 vivant avec le VIH, l’Afrique subsaharienne est la régio hée. Elle concentre PAGF 7 OF dépistage au VIH persiste ; près de des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique.

L’infection à VIH est en général diagnostiquée au moyen de tests sanguins détectant la présence ou l’absence d’anticorps. Il n’existe pas de oyen pour guérir de cette infection cependant, les traitements efficaces avec des médicaments antirétroviraux (ARV) peuvent réprimer le virus et permettent aux patients de continuer ? mener une vie productive et en bonne santé. En 2011, plus de 8 millions de personnes vivant avec le VIH étaient sous thérapie antirétrovirale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. 1. 2 Epidémiologie du VIH/SIDA au Maroc Au Maroc, la séroprévalence du VIH dans la population générale reste faible, se situant à (Cf. tableau 2).

Selon les estimations du ministère de la Santé et IONIJSIDA, le nombre e personnes vivant avec le VIH au Maroc en fin 2011 est de près de 29. 000 dont l’ignorent toujours. En effet, il y aurait seulement 6 824 de cas notifiés de personnes vivant avec le VIH/Sida au Maroc, depuis la 1986 jusqu’au 30 juin 2012, selon la direction de l’épidémiologie relevant du ministre de la Santé dont 4. 169 au stade de Sida et 2. 284 porteurs du virus qui ne développent pas encore la maladie (Royaume du Maroc, Rapport National 2012). Pas moins de 630 nouvelles personnes ont été infectées entre octobre 2011 et juin 2012, de plus l’ONU-Sida a annoncé une augmentation de 37% des nouvelles infections, au Maroc, en 2011 par rapport à 2001 (ONUSIDA, 2012).

Nombre de cas notifiés Personnes vivant avec I BOF Personnes vivant avec le VIH en fin 2011 29 000 Enfant («15 ans) < 1 000 Personnes nouvellement infectées en 2011 3 600 Décès dus au Sida en 2011 1 500 Prévalence du VIH chez les adultes 0,14 L'épidémie est plus concentrée au niveau des populations les plus exposés au risque d'infection (Professionnel (les) du sexe PS, Hommes ayant des rapports sexuels avec des Hommes HSH, et Utilisateurs de Drogues Injectables UDI) dans certaines régions du Maroc. Ainsi, la prévalence du VIH est de chez les PS et ,7% chez les HSH au niveau de la ville d'Agadir (région de Sous Massa Draa). Alors qu'à Nador, une prévalence de a été relevée parmi les UDI.

Concernant la répartition géographique des personnes infectées par le VIH, proprement dit, au cours de la période 2007-2011, 78% vivaient en milieu urbain notamment dans les régions du Souss-Massa-Draâ 27% des cas notifiés, Marrakech-Tensift-Al-Haouz 19% et le Grand Casablanca 12% qui concentrent à elles seules 58% des cas notifiés au Maroc au cours des cinq dernières années (Déclaration politique sur le VIH/SIDA, Rapport national 2012) (Cf. figure 1). PAGF ‘organisme contre les infections et certains types de cancer. Avec l’altération et la destruction des fonctions des cellules immunitaires par le virus, Pimmunodéficience s’installe progressivement chez les sujets infectés. L’état immunitaire du sujet est classiquement mesuré par la numération des CD4 et la charge virale plasmatique (Yéni p, 2010). Cette immunodéficience entraine une augmentation de la sensibilité à un grand nombre d’infections et de maladies. Le stade le plus avancé de l’infection à VIH est le syndrome d’immunodéficience acquise (sida), qui peut apparaître au bout de 2 à 15 ans selon le cas.

Ce stade se éfinit par rapparition de certains cancers, d’infections et d’autres manifestations cliniques sévères (Duriez et al, 2011). 2. 1 Structure du virus Le VIH-I est un virus enveloppé à symétrie icosaédrique de 80 ? 120 nm de diamètre. Les virions sont dits enveloppes puisqu’ils possèdent une double couche phospholipidique externe dérivée de la membrane cellulaire. Les deux protéines de l’enveloppe sont la glycoprotéine transmembranaire gp41 et la glycoprotéine de surface gpl 20 qui recouvre la première. Le complexe gp41/ gp120 est habituellement retrouvé sous forme trimérique. Sous l’enveloppe, une matrice f éines Pl 7 entoure