LA SYNTHESE DE DOCUMENTS POUR LES NULS Avant de commencer… L’epreuve de francais suppose d’avoir des capacites de niveau Bac. La grammaire, l’orthographe, la syntaxe doivent etre bien maitrisees. En effet, l’esprit de l’epreuve est de verifier si le candidat s’exprime correctement dans sa propre langue. Negliger ce point est donc une erreur pouvant couter cher. Or, il n’est pas possible en classe de rattraper toutes les lacunes accumulees depuis le debut de la scolarite. En tant que BTS, il convient alors d’effectuer un travail personnel afin de revoir quelques points cruciaux : La conjugaison des verbes a l’indicatif, au subjonctif et au conditionnel. • Les accords sujet/verbe, et plus particulierement l’accord du participe passe. • La concordance des temps. • Les phrases complexes. • Les determinants / pronoms. • Les accords dans le groupe nominal. • + les natures/fonctions principales • et surtout : les connecteurs logiques Le choix du vocabulaire a egalement son importance. Il existe des manuels pouvant aider les candidats desireux de s’ameliorer : les traditionnels Bescherelle (conjugaison : l’edition poche coute 3€) et Bled (exercices de grammaire), mais aussi de nombreux exercices ou fiches sur le Net.
Il n’y a aucune honte a revenir en arriere, si le but est de
Lire brievement le corpus et rediger directement est une habitude dangereuse. La premiere etape est la lecture integrale de la « page de garde » du dossier. Celle-ci contient le sujet « Vous ferez de ces documents une synthese concise, ordonnee et objective… ». Lisez-le attentivement, il peut contenir une piste pour la problematique. La deuxieme etape est la lecture des references bibliographiques, c’est a dire le nombre de documents, le nom des auteurs, les titres, les editions, etc.
Soyez plus particulierement attentifs aux dates des documents, afin de voir s’il est possible d’etablir un lien historique entre les documents (ex : l’education envisagee par un philosophe au XVIIIe siecle sera tres differente de celle expliquee par un psychologue du XXe siecle. ). Soyez egalement attentif au genre du document (litteraire/non litteraire, roman, article, …). Ensuite, il s’agit de lire les documents. La, vous pouvez opter pour votre propre methode : une, deux, trois lectures.
Vous pouvez effectuer un releve, souligner, surligner… mais n’en abusez pas, car souligner tout le texte revient a ne faire aucune selection… Ce premier reperage vous permettra de cerner une problematique, qui sera eventuellement a affiner ulterieurement. Confronter … Il faut a present selectionner avec plus de precision les informations qui permettront de batir la synthese. Le moyen le plus synthetique est d’etablir un tableau de confrontation. Ce tableau a un double objectif : reporter votre selection, en la reformulant, et hierarchiser les informations en les confrontant.
Vous pouvez effectuer ces deux operations successivement ou simultanement. Successivement : |Doc 1 |Doc 2 |Doc 3 |Pistes de reflexions | |AAAAAAAAAAAA |EEEEEEEEEEEEEE |BBBBBBBBBBBBB |A | |BBBBBBBBBBBBB |CCCCCCCCCCCCC |AAAAAAAAAAAA |B | |CCCCCCCCCCCCC |AAAAAAAAAAAA |FFFFFFFFFFFFFFF |C | DDDDDDDDDDDD |FFFFFFFFFFFFFFF | |D | |EEEEEEEEEEEEEE | | |E | | | | |F | | | | | | | | | | | | | | | 1. Reportez les infos selectionnees colonne par colonne, dans l’ordre ou elles sont reperees dans le texte. 2. Classez les infos avec un systeme de couleurs ou de lettres. 3. Reportez, sous forme de titre, l’intitule de chaque regroupement dans la colonne « Pistes de reflexion ».
Instantanement : |Doc 1 |Doc 2 |Doc 3 |Pistes de reflexion | |AAAAAAAAAAAA |AAAAAAAAAAAA |AAAAAAAAAAAA |A | |BBBBBBBBBBBBB |X |BBBBBBBBBBBBB |B | |CCCCCCCCCCCCC |CCCCCCCCCCCCC |X |C | DDDDDDDDDDDD |X |X |D | |EEEEEEEEEEEEEE |EEEEEEEEEEEEEE |X |E | |X |FFFFFFFFFFFFFFF |FFFFFFFFFFFFFFF |F | 1. Reportez les infos selectionnees dans la premiere colonne. 2. Classez directement les infos des autres documents ligne par ligne. Le plan Vous venez de selectionner, trier et regrouper les informations utiles a votre devoir.
Il va maintenant falloir hierarchiser une reponse dynamique a la problematique. Avec le tableau sous les yeux, constituez maintenant une feuille entiere de brouillon. 1. Noter la problematique (eventuellement retravaillee) en haut du brouillon afin de ne pas oublier que le corps du devoir est la reponse a la question. 2. En utilisant les pistes de reflexion, composez un plan en grandes parties (minimum deux > maximum 3). On peut verifier la coherence de ces grandes parties en redigeant la/les transition(s) (donc en mettant en evidence le lien logique entre I et II). . Chaque partie se compose de sous-parties (recommandation : garder les memes proportions 2>3, sachant que les differentes grandes parties peuvent ne pas contenir le meme nombre de sous-parties. Ex : I (1 et 2), II (1, 2 et 3)). 4. On verifie la coherence des sous-parties en cherchant le lien logique entre elles (cf. fleches). Ces liens peuvent etre cause-consequence, addition, opposition, etc. Vous pouvez egalement chercher un terme type connecteur logique ( en consequence, et, mais…). I- Rediger…. Une fois le plan detaille inutieusement verifie et eventuellement reajuste (apres, c’est trop tard…), il faut s’atteler a la difficile tache de la redaction. Ne croyez pas avoir perdu votre temps, bien au contraire ! Avoir un plan detaille permet de ne pas se perdre en route, ce qui permet de se concentrer sur la qualite de la redaction, c’est a dire la maitrise de la langue et le choix eclaire du vocabulaire. Si vous voulez terminer dans les temps, vous ne devez JAMAIS rediger integralement le devoir au brouillon : en plus de la perte de temps, vous risquer de le recopier tel quel, ce qui est inutile, voire meme de faire des coupes en voyant le temps passer.
Vous pouvez chercher au brouillon la phrase de demarrage de l’introduction, mais guere plus car le temps vous est compte. Gardez sous la main un « brouillon intermediaire » (A4 plie en deux) afin de griffonner eventuellement un mot a l’orthographe douteuse ou une structure de phrase difficile. Vous DEVEZ faire un alinea (2/3 carreaux) devant chaque paragraphe, passer une ou deux lignes entre les grandes parties ou pour separer l’introduction/la conclusion. Les signes du type I ou 1 sont interdits (on n’indique pas son plan comme sur le brouillon).
Vous devez utiliser des connecteurs pour relier les idees entre elles de maniere dynamique. Vous devez egalement faire reference systematiquement aux documents en utilisant les verbes introducteurs (X dit que…, Y s’oppose a…, W retorque que…), mais pas « dans le document 1 ». Il faut etablir une harmonie au niveau de l’utilisation des documents. Bien sur, on ne peut pas exploiter de maniere absolument egale tous les documents, mais n’en negligez pas certains (iconographiques par exemple) II- L’art delicat de l’intro/conclu : L’introduction demarre par une phrase annoncant le sujet.
Difficile de ne pas tomber dans la banalite (« De tous temps, les Hommes se sont passionnes pour le sujet de la liberte/ du pouvoir/ de la broderie anglaise…). Soyez creatif sans en faire trop. Ensuite on redige la problematique (sous forme de question), puis on annonce le plan de maniere elegante (donc pas «La premiere partie sera…). La conclusion reprend les principaux points de l’analyse en les reformulant et eventuellement effectue une ouverture (merci de ne pas retomber dans les platitudes de la premiere phrase d’introduction). III- La relecture :
En dernier lieu, vient le delicat sujet de la relecture. Vous pouvez faire la traditionnelle relecture de la fin, qui laisse peu de marge de man? uvre. A part corriger quelques fautes d’orthographe (du moins, celles que vous verrez…), vous ne pourrez rien changer. Le plus simple est donc de relire une phrase juste apres l’avoir redigee. Cela vous permet de voir immediatement si la phrase « sonne bien » (autrement dit : si la syntaxe est correcte) ou non. Il ne faut pas negliger les convenances quand on parle des ? uvres : • Titre de roman, de recueil, de publication, etc. on souligne (Les Miserables, Les Fleurs du mal, Liberation…). Sur un document dactylographie (poly), ces termes seront en italique. • Un titre d’article, de poeme, de section, etc. : On met entre guillemets (« Les nouveaux riches », « La Cigale et la Fourmi »…), comme sur le poly. ———————– PROBLEMATIQUE ? PREMIERE PARTIE 1. Premiere sous-partie a. Doc 2 ( b. Doc 1( 2. Deuxieme sous-partie a. Doc1( b. Doc 3( 3. Troisieme sous-partie a. Doc 3( b. Doc 2 ( Transition : DEUXIEME PARTIE 4. Premiere sous-partie a. Doc 1 ( b. Doc 2( 5. Deuxieme sous-partie a. Doc 1 ( b. Doc 3(