Rome

3. Citoyenneté Dans l’empire romain (I-lle siècles apr. JC) Points à développer : Le cadre territorial et chronologique de l’Empire romain, La notion de citoyenneté et son extension progressive à tous les habitants de l’empire. La participation des citoyens à la vie publique depuis le cursus honorum des citoyens appartenant aux ordres supérieurs aux manifestations collectives religieuses et festives. Aspect artistique : La cité romaine, témoignage de la vie publique et de l’évergétisme. Introduction : Après de nombreuse fut accaparé par une Octave, fils adoptif d l’état et règne sous le près de 500 ans, ses

Swip next page pouvoir évolua et ur. E-n -27, rinceps (Prince) de te. Durant e maintenir ce système et dexercer le pouvoir sur l’ensemble de rempire. Notre étude porte sur les 1 er et 2ème siècles après JC, Période durant laquelle l’empire atteint son apogée. Les nombreux empereurs qui se succèdent, prennent conscience des évolutions de l’empire et vont peu à peu accorder la citoyenneté romaine à l’ensemble des habitants de l’empire. Pbmtq : Comment les peuples conquis de l’empire progressivement « romanisés » sont-ils devenus des citoyens romains ? L’empire romain : 1.

Le cadre géographique : (64-65) QI : Décrivez l’organisation territoriale de l’empire (limites,

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division culturelle, nombre de provinces) Q2 : Quels moyens permettent la protection de l’empire ? s’étend de FAtlantique au fleuve Tigre (en Irak actuel), Son centre est Rome. Le pouvoir est exercé par l’empereur qui confie à des gouverneurs le soin d’administrer les provinces. II en existe une quarantaine, certaines sont confiées à des sénateurs, d’autres à des gouverneurs possédant des fonctions militaires dans les provinces frontalières souvent attaquées par les peuples « barbares » voisins.

Il existe une rupture culturelle entre les Romains vivant en Occident et ceux d’Orient, la langue. A l’est, les populations sont de langue grecque et celles de l’ouest de langue latine. Mais aux 1er et 2ème siècles après JC, les deux parties sont toujours unies sous l’autorité de rempereur et du sénat romain. Simple cité lors de sa fondation au 8e siècle av. JC, Rome est devenue au 1er siècle ap. JC, la capitale d’un territoire de plus de 3miIlions de km2. – La protection de l’empire est confiée à l’armée romaine constituée d’une 30aine de légions de 6000 hommes (40 sous Septime Sévère).

Cette immense armée est sous les ordres directs de l’empereur. Elle est souvent constituée d’habitants de l’empire non romains qui à l’issu de leur service militaire de 24 ans obtiennent la citoyenneté romaine (et parfois des terres qui cultivent et défendent). Une partie de la frontière (limes) est fortifiée pour faire face aux attaques incessantes en particulier en Europe Centrale et en Bretagne. 2. L’exercice du pouvoir : A Rome la fin du 1er siècle avant JC, le pouvoir est exercé par l’empereur (Imperator) mais celui-ci a maintenu les institutions anciennes . Le Sénat, c’est-à-dire le conseil o 2 celui-ci a maintenu les institutions anciennes • Le Sénat, c’est-à-dire le conseil où ne siègent que les plus riches citoyens désignés par Pempereur. – les magistratures dont l’exercice est également réservé aux plus riches et suit un parcours déterminé appelé cursus honorum. C’est également l’empereur qui autorise un citoyen ? entreprendre une carrière politique et à accomplir le cursus honorum. Texte p 67 : QI : Présentez les deux documents. Q2 : Utilisez ces 2 textes pour montrer qu’Auguste puis ses successeurs sont les vrais maîtres de Rome.

Réponse : Auguste dans son éloge funèbre rappelle qu’il a exercé durant sa vie publique les fonctions politiques les plus restigieuses et qu’il fut «acclamé 21 fois imperator », titre réservé aux chefs militaires victorieux. Mais surtout il rappelle qu’il fut «prince du Sénat pendant 40 ans Ce titre fait de lui le premier des Romains et donc le vrai chef de la cité. Il est également durant son règne « pontife suprême », c’est-à-dire le principal magistrat chargé des cérémonies religieuses et de l’organisation des fêtes romaines.

II exerce donc un triple pouvoir politique, militaire mais aussi religieux. Dion Cassius dans son histoire romaine, rappelle que sans en avoir le nom, l’empereur est un roi exerçant « une onarchie pure II dispose de l’ensemble des pouvoirs qui jusqu’au Ier siècle étaient exercés par le sénat et le peuple Comme l’affirme l’historien du 3ème siècle après JC, « Tout se règle, tout s’administre suivant le bon plaisir de celui qui est au pouvoir » c’est-à-dire l’empereur. Les empereurs qui se suc 3 plasir de celui qui est au pouvoir » c’est-à dire l’empereur.

Les empereurs qui se succèdent établissent une succession dynastique. Les empereurs sont d’abord issus de la famille des Julio-claudiens puis des Flaviens, les Antonins et les Sévères. Mais même s’ils ne descendent pas directement de Jules César et ‘Auguste. Ils se rattachent à eux par les titres (titulature) qui les désignent. Ex. 5 p 67 : Titulature impériale sur une monnaie de Trajan (98-117) L’empereur est donc le vrai chef de l’empire bien qu’il prenne soin de maintenir les institutions ancestrales de la République.

Après sa mort, la plupart des empereurs deviennent de véritables dieux car on leur accorde cette dignité lors d’une cérémonie organisée par leur successeur, appelée apothéose. 3. Le statut juridique des habitants es habitants de l’empire sont répartis selon 4 statuts différents : Les citoyens de pleins droits dits citoyens romains. Ils sont issus des familles romaines et des provinces italiennes conquises de longue date. s habitants de droits latins qui ne disposent pas de droits politiques à Rome, conservent les droits de leur cité de naissance mais ont des droits civils identiques aux citoyens romains (commerce, mariage, propriété, justice… ) es pérégrins (étrangers vivant dans l’empire). Ils sont les plus nombreux (40 millions au 2ème siècle) et restent des membres des tribus ou cités des provinces conquises. Les esclaves, très nombreux, ils n’ont aucun droit. Seuls les hommes peuvent être citoyens, les femmes et les nfants sont soumis à fautorité du père, chef de la famille. femmes et les enfants sont soumis à fautorité du père, chef de la famille. La Romanisation de l’empire et l’extension de la citoyenneté. Fiche de texte : Cinq groupes étudient un texte pendant 15 minutes et répondent par écrit aux questions puis reprise collégiale avec passage à l’oral de chaque groupe sur une question 1. Une citoyenneté ouverte : (texte 1) Texte 1. Comme en témoigne le texte étudié, les Romains accordaient la citoyenneté romaine à de nombreuses cités ou peuples qu’ils avaient conquis.

Contrairement, aux Athéniens, ils ne éservent pas le droit de cité aux descendants de citoyens mais savent intégrer individuellement ou collectivement de nouveaux citoyens. Le principe est souvent identique. Les plus riches habitants des provinces obtiennent individuellement ou collectivement la citoyenneté romaine. C’est donc une récompense et un honneur. Pour autant, ils restent membres de leur communauté d’origine et dispose donc d’une sorte de double nationalité. La citoyenneté n’est pas non plus liée au lieu d’habitation.

Nombreux sont les nouveaux citoyens romains qui, au Ier et au Ile siècle, ne virent jamais Rome. 2. La Romanisation de rempire : l’exemple gaulois. Texte 2,3, 4. L’accès à la dignité impériale de Claude est un pas important dans l’Histoire de la Gaule romaine. En effet, Claude est né et à longtemps vécu à Lyon, la capitale des Gaules, nation divisée en trois provinces mais sous l’autorité d’un légat (envoyé de l’empereur). Après Passassinat de son cousin, il devient empereur en 41. Vers 48, il obtient du sénat de riches gallo-romains S devient empereur en 41 .

Vers 48, il obtient du sénat, l’intégration de riches gallo-romains dans la curie et leur accès aux hautes magistratures romaines. Nous connaissons cette décision grâce aux tables claudiennes (texte gravé dans le bronze retrouvé à Lyon au XVIe siècle) mais aussi grâce à quelques textes littéraires dont ceux de Tacite. Plusieurs raisons poussent l’empereur à prendre cette mesure : – En tant qu’empereur, il est le prince du Sénat (le premier des sénateurs) et doit s’assurer de la fidélité des plus riches romains qui le composent.

En faisant entrer comme nouveaux sénateurs, ces gaulois, qui lui doivent leur ascension, seront un soutien dans la curie romaine. – Il permet une intégration des élites gauloises dans la cité omaine et accentue ainsi la romanisation des provinces et leur fidélité. – I s’agit d’une récompense pour la fidélité centenaire du peuple gaulois dont la protection des frontières de l’est, est un impératif pour la sécurité romaine. Nombreux sont les gaulois qui servent dans les légions romaines. De plus, la Gaule est un ensemble de provinces riches et dynamiques dont le commerce enrichit Rome et les élites galloromaines. Comme le souligne le texte de Tacite, les Gaulois ont facilement adopté les coutumes, les arts et la langue latine, si bien qu’ils sont devenus très proches des Romains (« leurs rères Les documents sont donc un témoignage de la romanisation de la Gaule qui fut une des provinces les plus importantes de l’empire et très rapidement assimilés à l’empire.

Les villes gauloises adoptèrent l’organisation typique des villes romaines, y com S assimilés à l’empire. Les villes gauloises adoptèrent Porganisation typique des villes romaines, y compris dans le Nord de la Gaule chevelue la plus éloignée de la capitale. 3. Un empire uni ? Texte 5 : L’édit de Caracalla de 212 après JC, est un texte fondamental car il marque la fin du processus de romanisation. Désormais, l’ensemble des habitants de l’empire sont devenus membres d’un « même peuple Il dispose donc des mêmes droits mais aussi des mêmes devoirs.

Ils participent aux cultes romains et en particulier au culte impérial qui nécessite qu’ils fassent des sacrifices en l’honneur des empereurs déifiés. Cette pratique est un facteur d’unité sociale. Le refus de sacrifier à l’empereur est la principale cause des persécutions contre les premiers chrétiens qui apparaissent comme de mauvais sujets de l’empereur. Pour Dion Cassius, la décision de l’empereur Caracalla est avant tout, fiscale. En effet, avant cette loi, les habitants de l’empire étaient soumis à des impôts différents selon le statut qu’ils avaient.

L’unification des statuts permet à l’empereur d’augmenter les prélèvements d’impôts en les appliquant à tous habitants. Si la raison principale de l’édit est fiscale ; la mesure témoigne de l’unité de l’empire deux siècles après la mise en place du régime impériale. Cette unité est particulièrement perceptible dans le développement des villes romaines provinciales dont le modèle est Rome, elle-même. une ville provinciale : Lugdunum, capitale des Gaules. Présentation PP.