Résumé texte Lamarque: peur et pitié

Résumé texte Lamarque: peur et pitié

Peter Lamarque : PEUR ET PITIÉ Présentation de l’auteur : Peter Lamarque est un philosophe Anglais, né le 21 mai 1948. Il pratique la philosophie dite analytique (philosophie caractérisée par une argumentation claire et logique, s’appuyant souvent sur [‘analyse du langage), et son domaine de prédilection est la philosophie de l’art. Il est professeur de philosophie à l’université de York depuis 2000. Il est connu pour ces écrits philosophiques portant sur la littérature notamment sur le rôle des émotions dans la fiction.

Présentation de l’extr L’extrait que nous all Roger Pouivet de l’a FICTIONS écrit par British Journal Of Aes p or 12 Sni* to View e la traduction par VVE FEAR AND PITY é en 1981 dans le Cet article s’en suit de la discussion entre certains philosophes (que nous abordons en cours) au sujet des émotions et de la fiction. Analyse de l’extrait : Plan : problématique : À quoi réagissons-nous quand nous sommes en face d’une fiction ?

Section I Pour introduire son sujet, Peter Lamarque nous décrit une scène de la pièce Othello, le Maure de Venise de William Shakespeare cette scène nous décrit le moment ou Othello, pris d’une folle jalousie, tue sa femme qui se trouve sur

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son lit, clamant son a colère et la consternation engendré par Patrocité et l’horreur de celle_ci. Ainsi il se pose les questions suivantes : Ressentons-nous de la peur et de la pitié ? Est-ce que ce sont de vraies émotions ? Comment cela pourrait être possible, alors que nous savons que nous assistons à une fiction ?

Il évoque les réponses des autres philosophes a propos de ces interrogations – Walton : « quasi-émotion » car on sait que nous assistons à de la fiction – Neill : on peut éprouver de la peur pour/avec un personnage ainsi que de la pitié – Aristote : nos réponses émotionnelles à l’égard des fictlons essemble à celle de la vraie vie Paradoxe entre nos croyances et nos émotions : on sait que ce à quoi nous insistons n’es pas réel, pourtant il existe bien une réponse émotionnelle (que nous pouvons donc pas expliquer par la croyance de l’aspect réel de la fiction).

Comment cela est-ce possible ? On met de coté nos croyance sur la nature de la fiction (réelle ou pas ? ) (Walton) Donc nos croyances ne reflètent pas notre attention, mais pourquoi ? pour lui, le meilleur moyen de clarifier les choses est de ne plus se focaliser sur les croyances et les émotions, mais sur les fictions t les objets des émotions.

Grâce à cette démarche il espère répondre à la question suivante : À quoi réagissons-nous quand nous sommes en face d’une fiction (grande question de cet article) Walton : Relation entre personnages d’une fiction et spectateurs ? sens unique, car il y a une fracture log 12 Relation entre personnages d’une fiction et spectateurs à sens unique, car il y a une fracture logique qui les sépare. Entre le monde réel et les mondes fictionnels, il n’y a pas d’interaction physique.

Mais, y a-t-il des interactions psychologiques ? Ne peut-on pas ressentir des émotions vis-à- is d’une fiction ? pour Walton, il n’y a pas non plus dinteractions psychologiques entre les deux mondes car émotions ressentis, sont des « quasi-émotion n. Pour interagir avec un personnage fictionnel, il nous faut rentrer dans la fiction. Lamarque, pense le contraire : il est plus crédible de faire entrer des personnages fictionnels que de vouloir rentrer dans un monde fictionnel.

Il va montrer que nous interagissons psychologiquement avec les personnages fictionnels dans le monde réel. Section Il Comment des personnages fictionnels peuvent-t-il rentrer dans notre monde ? ? quoi réagissons-nous quand nous sommes en Selon Lamarque les personnages entrent dans notre monde sous la forme de description. Ainsi ils deviennent les objets de notre peur en tant que contenus de pensee qui sont en fait les descriptions des personnages fictionnels.

Donc les émotions que l’on ressent vis-à-vis d’une fiction on pour objet nos pensées Deux types de pensées : pensées comme états de conscience ou pensée comme représentations Comme état de conscience, elle sont propre à chacun (par exemple la pensée que l’on est triste) Comme représentation, elles peuvent être partagées 19 par exemple la pensée que l’on est triste) Comme représentation, elles peuvent être partagées. par exemple un oiseau ou un homme qui marche), ici les pensées sont dites « intentionnelles » par ce quelle réfère a un objet (z contenu de pensée) Pour Lamarque deux pensées en tant que représentations sont identiques si elles ont le même contenu de pensée : ce qui veut dire qu’elles sont identique si elle leur contenu de pensée est sous la même description Il y a deux sortes de description de pensées : « propositionnelle » et « prédicative » Exemple : « Le monde est constitué de fromage ert », le contenu de cette pensée est sous une description propositionnelle.

Le contenu de la pensée « un morceau de fromage » est sous la description prédicative. un contenu identifié sous une description proportionnelle n’implique pas une vérité. Il est important de faire la distinction entre croyance est pensée la croyance est une attitude psychologique qu’on adopte envers un contenu de pensée propositionnel Comme il a déjà été dit, nos pensées peuvent être l’objet de peur, mais qu’est ce que cela signifie ?

Distinction entre « être effrayé par » et « être effrayé de » : « être ffrayé par quelque chose implique l’existence de celle-ci et ce quelque chose est la cause de la peur (par exemple, la pensée que je vais me faire dévorer par un monstre). C’est l’objet réel. ? Etre effrayé de quelque chose » n’implique pas forcement l’existence de cette chose, par ce que cette chose est u 2 de quelque chose n’implique pas forcement l’existence de cette chose, par ce que cette chose est une partie de ce qui effraie (ici le monstre). C’est Pobjet intentionnel. Lamarque dit que ce qu’il affirme ici est aussi applicable à la pitié. Donc, nous pouvons être effrayé par la pensé de quelque chose ans croire a la réalité de celle-ci.

Lamarque fait ensuite quatre remarques sur la peur émanant des pensées : Premièrement, plus nous portons de l’attention a une pensée plus elle devient effrayante car nous avons tendance à développer d’autre pensées autour de 1’« originale Deuxièmement, lorsque je suis effrayé par la pensé, il n’est pas absurde d’être effrayé car je ne suis pas effrayé du contenu de la pensée, mais par la pensée elle-même. Troisièmement, je n’ai pas besoin de savoir si le contenu de la pensée puisse m’arrivé, car j’ai peur de la pensée elle-même.

Enfin, c’est une vraie peur et non une « quasi-peur » Lamarque fait allusion à l’exemple de Walton, Charles : il contredit la théorie de Walton (quasi-émotion) car la pensée est bien réelle, et la peur est produite par la pensée Lamarque, par rapport à la seconde partie de l’argumentation qui montre que Charles n’est pas effrayé (car celui-ci ne réagit pas comme s’il avait peur du monstre), affirme que cela est évident car Charles réagit à la pensée du monstre (il ferme les yeux et pense à autre chose). Section Ill Lamarque veut démontrer que les émotions et les comportements liés à la vison/lecture

PAGF s 9 comportements liés à la vison/lecture d’une fiction sont des réponses à des contenus mentaux. De plus il souhaite montrer comment ces contenus mentaux dérivent des fictions. L’aspect fictionnel d’une fiction n’est pas donnés pas les éléments descriptifs de celle-ci mais plutôt par la manière dont ceux-ci nous sont donnés. Les noms de personnages fictionnels nous apportent deux références, une interne (dans la fiction) et une externe (dans le monde réel) : La référence interne qualifie la personne qu’est le personnage fictionnel, dans le monde fictionnel.

La référence xterne qualifie l’ensemble des descriptions qui forme un personnage. (Lamarque rappelle ici la remarque de Frege Les descriptions qui accompagnent les noms des personnages (pas ceux dont la référence externe fait allusion) nous permettent de ne pas confondre ces deux notions : « dans la pièce de Shakespeare, Desdémone… « dans la pièce » est la description qui accompagne le nom du personnage (ici référence externe). Sectlon V Synthèse de ce qui a été conclu précédemment. La réponse émotionnelle à une fiction, est une réponse à des contenus de pensée dérivés de la fiction.

Le fait de savoir qu’on croit ou pas ? la nature de la fiction reste en arrière plan, car on peut être ému par une fiction a travers des pensées dans croire à la nature de celle-ci. Dans ce cas, il y a une symétrie entre une réaction à un événement réel et a une ficti PAGF 19 celle-ci. Dans ce cas, il y a une symétrie entre une réaction ? un événement réel et a une fiction, car l’imagination, remplace la croyance. Il rappelle que ce qui nous survient à l’esprit en regardant une fiction, sont souvent un réseau de pensées et non des pensées isolées.

Il ajoute que c’est grâce à cela que nos éponses émotionnelles s’étendent à l’ensemble de la fiction. APPENDICE Certains ne sont pas d’accord avec la théorie exposée. Walton : Selon lui qd spectateur prétend être effrayé par une fiction (film d’horreur, etc), les pensée ne sont pas objets de peur. Boruah : Selon lui réponses émotlonnelles ne sont pas particulières mais générales. Opposition de Lamarque à Walton : W. pense que Charles n’a pas peur de la pensée du monstre, car la pensée n’est pas un objet de peur. C. ourrait avoir peur de monstres réels ressemblant oucomme ceux de la fiction, ce sera alors une quasi-peur. Comme le monstre n’existe pas, C. ‘a pas peur. Mais selon L, le fait que le monstre soit fictionnel n’empèche pas C. d’être réellement effrayé. Walton pense que oeuvres de fictions peuvent provoquer de véritables sentiments donc cela montre que certains « états psychologiques survivent en passant d’un monde à l’autre » –> par ex. joie peut être fictive ou réelle. Selon L, être effrayé avoir peur selon certaines conditions. Lamarque rapelle également le point de vue de W. elon lequel C. joue un jeu de simulation. Il s’imagine avec le monstre dans un monde fictionne 7 2 monde fictionnel. Selon L. « engagement imaginatif » et de son egré. Si imagination de C. est développée, elle peut être la cause d’une peur réelle. pour échapper au monstre son réflèxe serait de fuire mais il suffit juste de fermer les yeux ou quitter la salle, arreter de « jouer Ce qui lui fait peur sont des représentations mentales. L différencie CE PAR QUOI/CE DONT nous sommes effrayés. Ce par quoi, c’est de la pensée du monstre et ce dont c’est du monstre imaginé. Ce dont C. peur c’est le contenu intentionnel de sa peur : Monstre. Si C. a peur, c’est aussi car il a tendance à être effrayé par les choses monstrueuses, tout le monde ne réagit pas comme C. ar tout le monde n’a pas peur des monstres. Il y pourrait y avoir plusieurs moyens d’explique la peur de C. (psychanalitique, explication évolutionniste, élaborations empiriques… ) et ces théories ne permettent pas de contredire le fait que sa peur est réelle. W. –s seulement dans des cas speciaux que C. serait effrayé de la pensée du monstre mais sinon non. Par ex. : faiblesse cardiaque. Mais ce que L. xplique, c’est que si c’est à cause de cela c’est qu’on a peur d’avoir peur et de ce que cela pourrait engendrer, donc d’une pensée. SI la pensée du monstre empêche C. de dormir, est-il encore en train de jouer ? Quand s’arete ce jeu d’émotions simulées ? W. considère toutes les émotions ressenties à cause de fiction(s) de « quasi-peur » et 9 W. considère toutes les émotions ressenties à cause de fiction(s) de « quasi-peur » et compare ce jeu de simulation au comportement des enfants lorsqu’ils jouent à être tristes ou fâchés. Mais L Ne trouve pas que cet exemple ai un rapport. C. it « Jai peur du monstre. » Ce n’est pas littéralement vrai selon W. : il est fictionnel que C. ait peur du monstre, il Imagine en avoir peur. (L) Mais si et les émotions et les croyances sont imaginaires, il y a un mystère ds le comportement de C. elon L. : C. a vraiment peur. Mais ce dont il a peur c’est de la pensée du monstre et il le sait. L. pense que si on a peur c’est de ce qui va ou pourrait arriver. Lorsque l’on a peur à cause dune fiction, on sait qion ne courre pas de risque de se faire dévorer par un monstre mais lefait d’imaginer être attaqué par un monstre féroce fait peur.

Et comme c’est un contenu de pensée (ce dont il est effrayé) cela ne sous-entend pas l’existance réelle du monstre. Section Il (après l’appendice) Discusslon sur la généralité et la particularité de nos émotions Objection de Bijoy critique du recours fait à la énéralité, réponses émotionnelles à la fiction pas vraiment particulières. Radford–> réponses émotionnelles à Anna Karénine sont dirigées vers et pour elle et non pas vers des personnes lui ressemblants.

Boruah–> réponses émotionneles à Anna Karenine sont générales, c-a-d ému par l’idée générale selon laquelle sa conditon (décrite par sont générales, c-a-d ému par l’idée générale selon laquelle sa conditon (décrite par TolstoD est triste. Personnage fictionnel pas vraiment « au centre de l’attention de notre état émotionnel. » Lamarque–> ri1 d’accord avec R. ni avec B. Il pense que ce qui xplique notre tristesse (par exemple) c’est la perspective interne, le fait que à l’intérieur de la fiction Anna est comme tout être humain réel.

Le lecteur imagine une « personne dans un unique ensemble de circonstance Lecteur dit « J’ai pitié d’Anna. » c’est qu’il pense à Anna et à sa situation. Le contenu de pensée c’est ce dont elle a pitié Anna et la pensée c’est celle d’être dans la situation d’Anna. Pitié eveillée précisement par « cet ensemble de choses qui arrivet ? cette personne Avec une perpective externe, Anna devient un personnage fictionnel que l’on pourrait là décrire avec des termes eneraux_ On peut donc avoir plusieurs perspectives à l’égard des personnages fictionnels.

Lorsque lion voit la vue d’un personnage fictionnel on peut avoir une vison universelle ou plus objective. Les indicidus imaginés sont uniques mais « intellectuellement ce sont des universaux Lamarque trouve intéressant la manière dont Aristote conçoit les émotions par rapport à une fiction : Pour Aristote, dans la tragédie, on doit pouvoir ressentir des émotions provoquées par des pensées provenant du récit, sans avoir besoin de voir la pièce. Ici nous pouvons voir reconnaitre le rôle de la pensée dans I