DANGERS RESEAUX SOCIAUX Vie privee en libre-service… a nos risques et perils Les reseaux sociaux, une simple passade ? Rien n’est moins sur. Le phenomene prend tant d’ampleur qu’en Angleterre, des chercheurs de la societe Morse, au terme d’un sondage realise aupres de 1460 salaries, assurent que le temps passe au travail sur ces differents sites de cyber convivialite – 40 minutes par semaine et par salarie – engendrerait une perte annuelle de 1,5 milliard d’euros a l’economie britannique. Les cyber-histoires d’amitie finissent mal… en general
Dans les Alpes-Maritimes, on est loin de pouvoir quantifier les effets collateraux de cette webmania. « Pour l’heure, on arrive encore a gerer l’utilisation d’Internet au travail a des fins personnelles. Cela se passe dans le cadre de la confiance mutuelle. Mais il est vrai que c’est plus facile dans des petites et moyennes entreprises, confirme Laurent Lachkar, le president de l’UPE. Qu’un salarie se connecte sur sa banque en ligne une fois de temps en temps ne pose pas probleme. Tout est question de proportion. » Pour autant, sans le dire, certaines entreprises envisagent deja de brider les acces Internet afin d’eviter qu’on « acebooke » au boulot. Un epiphenomene encore, revelateur pourtant de cette
Six millions de ces e-mails de phishing, diffuses par les pirates au rythme fou de 30 000 par minute, auraient ete bloques. Malgre les derives, les risques, le besoin social, fut-il virtuel, que satisfont ses reseaux est plus fort que tout. Sans doute parce qu’ils generent aussi quelques belles histoires. De solidarite. De famille recomposee trente ans plus tard. De vie sauvee aussi : une internaute de Plan-de-Carros avait alerte les secours, evitant que la tentative de suicide d’une de ses amies virtuelles avec laquelle elle « chatait » sur le forum d’un site d’amoureux de la poesie – Je. poeme. com – ne vire au drame.