RÉPUBLIQUE GAULIENNE Alors que la crise algérienne ne trouve pas de solution, le président Coty demande le retour du « plus illustre des français » le 29 mai 1958. Le général de Gaulle parvient ainsi dès le 1er juin à rendre la tête de la présidence du Conseil. Il disposera pendant six mois des pleins pouvoirs, temps pendant lequel il devra rédiger avec un certain nombre de collaborateurs la Constitution qui mettra fin à la Ve République. La politique d’autodétermination, les pourparlers, les référendums amèneront finalement à l’indépendance algérienne uite aux accords d’Evian.
Pourtant, le contexte difficile conduit quant même, à la sui l’article 16, donnant a de rétabllr la sltuatio Parallèlement, les an progressivement à le or7 Sni* to View ettre en œuvre chef de l’Etat afin e noire accèdent Tandis que le gouvernement Debre met en place diverses réformes fondamentales pour le pays, il ne parviendra pas ? perdurer plus longtemps. Ainsi, Michel Debré, ayant rédigé la Constitution avec le général de Gaulle, annonce sa démission de son poste de 1er ministre en 1962 ; il sera remplacé par Georges Pompidou, qui, n’étant pas parlementaire, rompt avec les anciennes pratlques. resqu’inconnu du grand public, il n’aura pas autant de poids
Contredisant la politique des partis reposant sur des divergences amenant à des conflits à l’Assemblée, il établit le suffrage universel lors de l’élection du président de la République. Le souvenir de cette pratique utilisée une seule fois lors de rélection de Napoléon Bonaparte qul avait rétabli l’Empire, la question amena à des débats. Mais les évènements des dernières années, insi que les réformes qui ont été mises en œuvre conduisent le général de Gaulle à se prononcer assez rapidement en la faveur du suffrage universel.
Alors que l’élection avait lieu d’après la Constitution de 1958 par le biais d’un collège de 80000 électeurs, le système était profondément modifié. De Gaulle utilisa pour changer la Constitution Farticle 1 1, utilisation plus ou moins légale, mais qui lui permis de mener à bien ses volontés. En effet, cet artlcle permettait de ne pas soumettre l’idée au Sénat, qul e serait trouvé du côté de l’opposition et aurait refusé le projet, mais de le faire par référendum.
Ainsi, l’article 89, normalement utilisé pour modifier I PAG » rif 7 le faire par référendum. Ainsi, l’article 89, normalement utilisé pour modifier la Constitution n’est pas mis en place, et le général de Gaulle le substitue à un autre, rendant la démarche plus aisée. Si de Gaulle décide de se retirer en cas de réponde négative au référendum du 28 octobre 1962, il obtiendra une approbation importante qui le permettra de rester dans ses fonctions. Les élections découlant de la modification de la Constitution se déroulèrent les 18 et 25 novembre suivant.
Les d’abstention permirent quand même de dégager les grands personnages et partis politiques ; la SAO comptait 12% de voix, le Parti Communiste 21 et FIJNR 32% au premier tour. Le deuxième tour confirma la tendance, et attribua presque la majorité absolue des sièges au parlement (233 au lieu de 242). Présidence de 1962 à 1969 Alors qu’une croissance d’environ 5% était perçue depuis 1954, le général de Gaulle veut perdurer selon cette tendance, malgré a diminution de ces bons résultats avec la guerre d’Algérie.
Les réformes, comme la création du nouveau franc, avaient permis de rétablir une bonne situation économique. L’inflation est enfin contrôlée, et la monnaie se porte bien. La France mise sur la modernité des modes de production, qui engendrent la nécessité d’une nouvelle main d’œuvre qui trouvera sa source au Maghreb et en Afrique Noire. Ces succès économique devaient selon de Gaulle nécessairement se répercuter sur les dispositions sociales. Ainsi, le pouvoir d’achat des français s’élève, et I PAGF3C,F7