Si, par exemple, quelqu’un se montre grossier envers vous, vous sentirez de la colère. Ce sentiment intense survient et disparaît sans doute rapidement, peut-être même en quelques secondes seulement. Par contre, vous pouvez être de mauvaise humeur pendant plusieurs heures. Les émotions suintement en réaction à une personne (voir un ami au travail peut vous rendre heureux) ou à un événement (discuter avec un client grossier peut vous mettre en colère). Quelqu’un qui est « content de quelque chose, en colère après une autre personne, effrayé par un événement » exprime une émotion.
L’humeur, en revanche, n’ pas de cause directe. Mais les émotions peuvent se transformer en humeur ouillères dépassent l’événement ou le faitout les a déclenchées. 2. La fonction des émotions Les émotions nous rendent-elles irrationnels ? Le célèbre astronome car sagas écrivit : « Lorsque nous éprouvons des émotions fortes, nous sommes susceptibles de nous tromper nous-mêmes. » Cette observation suggère que le rationalisme et les émotions sont conflictuels et que, si nous exprimons une émotion, nous risquons alors d’agir de façon irrationnelle.
Cependant, les recherches sont en complet désaccord avec cette de et démontrent de plus en plus que les émotions sont en réalité nécessaires pour
Même si nous pouvons considérer qu’un ordinateur nous est intellectuellement supérieur, un humain aussi vide d’émotions que l’est un ordinateur ne pourrait pas « fonctionner ». Pensez au manager qui doit décider de renvoyer un employé. Aimeriez- vous réellement que ce manager prenne sa décision sans prendre en compte les émotions de l’employé ? Le meilleur moyen de prendre de bonnes décisions est d’utiliser le raisonnement et les émotions. 3. Les catégories d’émotions On distingue 2 catégories d’émotions : Les émotions liées à la conscience de soi L’affectivité positive et négative 3. Les émotions liées à la conscience de soi A- Les émotions d’exposition liées à la conscience de soi Dans la gamme d’émotions liées à la conscience de soi, on compte l’embarras, la jalousie et l’empâtait ainsi que la honte, la culpabilité, l’orgueil et la fierté. J’ai nommé le premier groupe les « émotions d’exposition liées à la conscience de soi » étant donné qu’elles requièrent l’habileté cognitive d’autoriseraient, mais ne nécessitent pas de capacités cognitives élaborées comme la compréhension des règles et des normes.
Ces premières émotions liées à la conscience de soi apparaissent pendant la économe moitié de la deuxième année de la vie, au moment où le développement de la conscience de soi amène l’enfant à éprouver des émotions comme l’embarras, l’empâtait et la jalousie. Combleras est une émotion complexe qui est ressens comme rembarrer, l’empâtait et la jalousie. L’embarras est une émotion complexe qui est ressentie pour la première fois lorsque la conscience de soi permet d’assimiler le concept du « moi À ce stade, l’enfant arrive à comprendre qu’il fait l’objet de l’attention de quelqu’un d’autre.
L’attention des autres constitue le facteur à l’origine de l’embarras. Ainsi, le fait de complimenter un très jeune enfant peut par exemple le mettre dans l’embarras. Même le désigner du doigt et dire son nom peut produire cet effet. C’est aussi à ce moment que ramperait apparaît étant donné que l’enfant peut désormais se mettre à la place des autres. Finalement, la jalousie naît également puisque, encore une fois, l’enfant est capable de savoir que d’autres possèdent ce qu’il désire.
Ces premières émotions liées à la conscience de soi font leur apparition au moment où l’enfant est âgé de 15 à 24 mois. Elles ne découlent pas de la connaissance que les enfants ont des normes, des règles et des objectifs (NORD) fixés par les personnes de leur entourage; elles sont la conséquence directe de leur capacité à se considérer eux-mêmes au cours de leurs interactions avec les autres. B- Les émotions d’évaluation liées à la conscience de soi Pendant sa troisième année de vie, l’enfant commence à assimiler les NORD de sa famille et de ses pairs.
Cette nouvelle capacité l’amène à vivre une nouvelle gamme d’émotions, les « émotions d’évaluation liées à la conscience de soi Elles englobent une nouvelle forme d’embarras ainsi que la culpabilité, la honte, la irrité et l’orgueil. L’embarras se manifeste désormais comme une forme de honte moins intense. L’enfant éprouve de l’embarras lorsqu’ viole les NORD de la culture en c 4 34 honte moins intense. Échéant éprouve de l’embarras lorsqu’ viole les NORD de la culture en compagnie d’autres personnes. Ce stade, l’enfant peut être embarrassé lorsqu’ fait lui-même l’objet de l’attention de quelqu’un ou lorsqu’ fait l’objet de l’attention de quelqu’un parce qu’il n’ pas respecté les NORD. La honte est le produit d’un éventail complexe d’activités cognitives : épouvantail des actions de la personne par rapport ses NORD et l’évaluation globale qu’elle fait d’elle-même. L’expérience phénoménologie de la personne qui ressent de la honte est marquée par un désir de se cacher, de disparaître ou de mourir.
Il s’agit d’une émotion très négative et pénible qui entraîne aussi une interruption du comportement en cours, inconnues de la pensée et une incapacité à parler. Les gens éprouvent de la culpabilité ou du regret lorsqu’ considèrent leur comportement comme un échec, mais se concentrent sur les caractéristiques particulières du soi ou sur leurs propres actions qui ont causé l’échec. On définit l’orgueil comme une fierté ou une confiance en soi démesurée qui est souvent suivie de représailles. Il s’agit d’une sorte de grande fierté déplaisante qui doit être évitée.
L’orgueil est la conséquence d’une évaluation qu’une personne se fait de son succès à respecter les normes, les règles et les objectifs et où l’attention se porte sur le soi global. La fierté résulte de l’évaluation positive d’une action précise. L’expérience phénoménologie est marquée par « une joie ressentie après avoir posé une action réussie, une années ou un sentiment bien réussi Ici encore, l’attention est particulièrement portée sur le plaisir et est liée à un comportement précis. 3. 2 L’affectivité posa s 4 particulièrement portée sur le plaisir et est liée à un 3. L’affectivité positive et négative On peut classer les émotions en s’appuyant sur leur aspect positif ou négatif. Les émotions positives (comme la joie ou la fierté) expriment une évaluation ou un sentiment favorable. Les émotions négatives (comme la colère ou la culpabilité) expriment le contraire. Souvenez-vous que les émotions ne peuvent pas être autres. La neutralité Indique l’absence d’émotion. Lorsque les émotions sont divisées en catégories positives ou négatives, elles deviennent des états d’humeur, car nous les considérons alors de façon plus générale plutôt qu’en isolant l’une ou l’autre en particulier.
Nous pouvons considérer l’affecta positif comme une dimension de l’humeur composée d’émotions positives telles que la surexcitation, la confiance en soi et la gaieté, à une extrémité et de l’ennui, de l’apathie et de la fatigue, à fauter extrémité. L’affecta négatif est une dimension de l’humeur comprenant la nervosité, e stress et l’anxiété à une extrémité et la relaxation, la tranquillité et le sang-froid à l’autre extrémité. (Notez que les affectés positifs et négatifs sont chacun une humeur.
Nous utilisons ces termes, et non les termes d’humeur positive ou négative, car c’est de cette manière que les chercheurs les désignent. ) affecta positif ? Dimension de l’humeur comprenant les émotions positives. Les émotions les plus élevées de cette catégorie sont la surexcitation, la confiance en soi et la gaieté et les émotions les plus faibles sont l’ennui, l’apathie et la fatigue. affecta négatif ? Dimension de humeur comprenant les émotions négatives.
Les émotions les plus élevées de cette catégorie sont la nervosité 6 4 catégorie sont la nervosité, le stress et l’anxiété et les émotions les plus faibles sont la relaxation, la tranquillité et le sang-froid. ‘affecta positif et l’affecta négatif jouent un rôle au travail (et en dehors, évidemment) dans le sens où ils influent sur notre perception qui peut devenir une réalité. Récemment, un steward de la compagnie américaine Jet bleue a brusquement quitté pavions par le toboggan d’évacuation, excédé Ar le comportement d’un passager.
Il est clair que si un steward est de mauvaise humeur, cela va influencer sa vision des passagers et donc son comportement envers ces derniers. Les émotions négatives ont davantage de chances de devenir une humeur négative. Nous pensons en effet cinq fois plus longtemps aux événements qui gênèrent des émotions négatives qu’ ceux qui créent des émotions positives. De même, nous nous souvenons généralement mieux des expériences négatives que des positives, peut-être parce qu’il s’agit également des expériences les moins fréquentes pour la plupart d’entre nous.
En effet, lorsque rien de spécial ne se produit, nous sommes en général dans une humeur légèrement positive. La majorité des êtres humains sont donc plus souvent d’humeur positive que négative. 4. Les émotions dans le monde du travail Les organisations dans lesquelles travaillent les individus, affectent leurs pensées, leurs sentiments et leurs actions aussi bien au travail qu’en dehors. De même, les pensées, les sentiments et les actions des gens affectent les organisations dans lesquelles ils travaillent.
Si pour certains auteurs, le travail peut être considéré comme l’une des principales sources de la vie émotionnelle des êtres travail peut être considéré comme ruine des principales sources de la vie émotionnelle des êtres humains, d’autres pensent que les émotions sont une pièce maîtresse dans la vie au travail. 4. 1 La théorie des événements affectifs Comme nous l’avons vu, les émotions et l’humeur sont des composantes importantes de notre vie, et particulièrement de notre vie professionnelles. Mais comment nos émotions et notre humeur influencent-elles nos performances et notre satisfaction professionnelles ?
La théorie des événements affectifs apporte à-coup d’éclaircissement aux praticiens du management sur le sujet. Elle montre que les employés répondent par des émotions aux événements qui surviennent dans le cadre de leur travail et que cela influe sur leur performance et leur satisfaction. Théorie des événements affectifs ? Théorie qui montre que les événements qui surviennent sur le lieu de travail entraînent des réactions émotionnelles de la part des employés, ce qui influe sur leur attitude et leur satisfaction professionnelle.
La mise à l’épreuve de la théorie des événements affectifs nous conduit aux conclusions suivantes . 1) Un épisode émotionnel est en réalité une suite d’expériences émotionnelles précipitée par un événement unique. Il est le reflet d’éléments relevant à la fois des émotions et de l’humeur. (2) Si, à tout instant, la satisfaction au travail est sous l’influence des émotions du moment, les émotions passées interviennent également. (3) Dans la mesure où l’humeur et les émotions fluctuent au cours du temps, leur impact sur la performance est lui aussi changeant. 4) Les comportements dictés par les émotions sont généralement de courte durée et très variables. (5) Les émotions étant motions sont généralement de courte durée et très variables. (5) Les émotions étant le plus souvent incompatibles avec les comportements exigés au travail, elles exercent typiquement une influence néfaste sur la performance (même dans le cas d’émotions positives comme la gaieté et la joie) En résumé, la théorie des événements affectifs propose deux messages importants. Premier message est que l’étude des émotions jette une lumière nouvelle sur le comportement des employés. Le modèle démontre combien les tracas et encouragements quotidiens influent sur la performance et la satisfaction. Le second message est qu’une organisation ne saurait ignorer les émotions et les événements qui en sont la cause, même s’ils semblent mineurs. Cela pour la bonne raison qu’ils s’accumulent. Ce n’est pas tant l’intensité des tracas et des encouragements qui induisent les réactions émotionnelles, mais plutôt la fréquence avec laquelle ils surviennent 4. Le travail émotionnel Toute mise en ?ouvre des capacités physiques et cognitives exige un effort physique et un effort mental de la part des employés. Mais s’ajoute à ces deux composantes bien connues un troisième épée d’effort : le travail émotionnel. Ce terme renvoie à l’ensemble des expressions émotionnelles prescrites par l’entreprise, que les employés sont censés afficher au cours de transactions interpersonnelles dans le contexte de leur travail.
Travail émotionnel ? Situation dans laquelle un employé exprime des émotions prescrites par l’entreprise au cours de transactions interpersonnelles au travail. Le concept de travail émotionnel a initialement été développé dans le cadre des emplois de sens,’ici. C’est ainsi que les hôtesses de l’air doivent afficher de I le cadre des emplois de service. Ces ainsi que les hôtesses de l’air doivent afficher de la gaieté, les employés des pompes funèbres de la gravité et de la compassion et les médecins de la neutralité.
aujourd’hui cependant, ce concept a investi quasiment tous les postes. On attend par exemple d’un employé qu’il se montre courtois avec ses collègues. Le véritable défi se pose lorsqu’ individu se doit d’exprimer régulièrement une émotion dans le cadre de son travail alors qu’il en ressent une autre. Cela engendre une dissonance émotionnelles, qui peut entremêlements à rude épreuve. Lorsqu’ n’ fait rien, les intimement étouffés de frustration, de colère et de ressentiment, peuvent conduire à l’épuisement émotionnel, où l’employé se sent littéralement « au bout du rouleau 4. L’intelligence émotionnelle es gens qui ont conscience de leurs propres émotions et qui savent décrypter celles des autres sont souvent plus efficaces dans leur travail. C’est cet aspect qui sous-tend les récentes études menées sur le thème de l’intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle (AIE) désigne l’ensemble de facultés, d’aptitudes et de compétences indiquant la capacité d’un individu à déceler et à comprendre les indices émotionnels et gérer l’information qu’ils véhiculent.