Projet Revue Presse: Articles 1. Métro Ligne Verte, Montréal – Avril 18 2012 par David Santerre, Métro: une bombe fumigène a paralysé la ligne verte. La ligne verte du métro de Montréal a été de nouveau paralysée ce matin, faisant rager des centaines d’usagers du transport en commun. Une bombe fumigène aurait été lancée dans le tunnel entre les stations Beaudry et Papineau vers 7h20. Une épaisse fumée a été aperçue dans le tunnel, mais les pompiers n’ont toutefois pas été appelés sur les lieux.
Il a fallu attendre que la fumée se dissipe pour permettre la reprise du to vien « ext ervice, peu après 8h Pendant tout ce tem stations Lionel-Groul t ‘engin fumigène arti SPVM près de la stati 2 ralysée entre les des policiers du Cette nouvelle interruption de service a de nouveau causé des maux de tête à bien des travailleurs. Sur le réseau Twitter, la STM faisait partie des mots clés les plus utilisés de l’avant-midi dans la région métropolitaine. «Des stations Radisson à Bonaventure, deux heures ça m’a pris», nous a indiqué une utilisatrice via Twitter.
Tôt lundi dernier, des malfaiteurs qui avaient visiblement bien coordonné leur action ont actionné les freins d’urgence des rains, simultanément dans
Même si ces actes n’ont pas été revendiqués, et qu’on ne sait si les attaques à l’engin fumigène ont un lien avec celles où des sacs de briques ont été jetés sur les voies, certains usagers sur Twitter ontrent aisément du doigt les protestataires étudiants pour ces actes de vandalisme. C’est aussi une des pistes explorées par les enquêteurs chargés de faire la lumière sur ces méfaits. «Mais il faut faire attention. On explore toutes les possibilités, dont celle-là, mais rien ne pointe vers un groupe en particulier pour l’instant. ?a serait facile de pointer un groupe du doigt, mais il ne faut pas accuser sans fondement», commente l’agent Daniel Fortier, porte-parole du SPVM. 2. Logements sales, Montréal – Avril 19 2012 par Pierre-André Normandin (LP) Montréal dit avoir serré la vis aux propriétaires de logements insalubres depuis cinq ans, mais plusieurs tiennent encore tête aux autorités municipales pendant des années avant que les conditions de vie de leurs locataires s’améliorent. La Presse a fait le tour du proprio. L’appel a estomaqué les employés de Montréal. ?Est-il normal d’avoir une conduite d’égout brisée à ciel ouvert dans mon salon? », a demandé un locataire au bout du fil. La réponse semblait évidente, mais il faudra tout de même deux mois à la Ville pour réussir à forcer le propriétaire de l’immeuble à faire les réparations. Cet épisode suwenu en 2005 résume à lui seul la partie de bras de fer que les autorités municipales livrent depuis plus de 10 ans à Sam Fattal, qui possède des centain 20F 12 fer que les autorités municipales livrent depuis plus de 10 ans ? Sam Fattal, qui possède des centaines de logements dans lîle.
Inspections, constats d’infraction, injonctions, avis d’éviction: aucune des nombreuses mesures prises contre le propriétaire n’a réussi à régler les problèmes de salubrité dans les six bâtiments commerciaux vétustes qu’il a achetés pour les convertir, sans permis, en immeubles résidentiels. Un jugement de la cour des petites créances de 2009 détaille les relations difficiles de l’homme d’affaires avec les autorités municipales. Après avoir reçu une plainte le 3 mars 2005, Westmount, qui faisait à l’époque partie de Montréal, dépêche d’urgence un inspecteur au 3035, rue Saint-Antoine.
Le fonctionnaire y constate «une excavation au beau milieu du salon dans laquelle on peut apercevoir une conduite dégout brisée au fond du trou contaminé par des rejets d’origine humaine». Le fond du trou est couvert d’une eau brunâtre. Comme il craint une infestation de rats dans l’immeuble, l’inspecteur demande ussitôt au propriétaire, présent à l’inspection, de faire les réparations le plus rapidement possible. Mais après un mois, Sam Fattal n’a toujours rien fait. Celui-ci refuse ensuite de prendre les cinq lettres que la Ville lui envoie par huissier.
Devant son refus d’obtempérer, des employés municipaux se présentent le 22 avril dans le logement pour y découvrir deux hommes en train de remplir le trou de terre, sans pour autant avoir réparé la conduite ou décontaminé le sol. Cest seulement lorsque la Ville s’apprête à faire elle-même les travaux que le propriétaire finit par s’exécuter, 0F 12 lorsque la Ville s’apprête à faire elle-même les travaux que le propriétaire finit par s’exécuter, deux mois après que les problèmes eurent été signalés. ?Ça dépasse l’entendement qu’un propriétaire responsable se permette de laisser un trou contaminé pendant plus de 50 jours sans trouver une solution rapide», s’est indigné le juge qui a entendu l’affaire. Guerre continuelle «C’est une guerre continuelle avec le propriétaire», relate Duncan Campbell, directeur général de Westmount. La Ville dit avoir multiplié les constats d’infraction pour forcer M. Fattal à mieux entretenir son bâtiment. «Ça progresse, mais très, très lentement. Je ne peux pas dire que c’est un succès total parce que le bâtiment est toujours dans un état déplorable. ?a nous prend beaucoup d’énergie», poursuit M. Campbell. es problèmes avec cet immeuble continuent de s’accumuler. À la fin de 2011, une partie de la façade s’est effondrée sur le trottoir. Encore une fois, Westmount a dû se tourner vers les tribunaux pour forcer le propriétaire à installer une clôture devant son immeuble. Le ton est monté si souvent avec le propriétaire que la Ville obtenu une injonction en 2008 lui interdisant d’entrer en contact avec les employés municipaux, «tant à leur travail qu’à leur domicile ou par télécopieur». ?Cette activité doit cesser maintenant », lui a intimé le juge. Pour manifester son mécontentement, M. Fattal a placardé d’affiches son immeuble qu’il a rebaptisé «musée d’histoire de harcèlement par Westmount ». ‘homme s’estime victime d’antisémitisme, a-t-il expliqué en cour dans une «défense partielle» de 124 pages transmise à un j 4 2 d’antisémitisme, a-t-il expliqué en cour dans une «défense artielle» de 124 pages transmise à un juge. ?lls abusent et endommagent mon corps frêle et vieillissant en me causant des nuits d’insomnie, des maux de dos, me font perdre mon temps avec des procédures judiciaires corrompues, malicieuses et impertinentes par des abus de pouvoir, du harcèlement, de la haine, de vengeance. » Locataires menacés d’éviction L’arrondissement du Sud-ouest tente lui aussi depuis des années de forcer Sam Fattal à rénover les deux bâtiments commerciaux qu’il possède rue Saint-Rémi, où plusieurs locataires se sont plaints de la présence de punaises et d’infiltrations d’eau.
Un des immeubles sera démoli dans le projet de l’échangeur Turcot, mais pour l’autre, l’administration du maire Benoit Dorais a décidé de prendre les grands moyens: à la fin du mois de février, tous les locataires ont reçu un avis d’éviction. «On veut que M. Fattal ait de la pression pas Juste de l’arrondissement, mais de ses propres locataires», explique M. Dorais. Les deux immeubles se trouvent en zone industrielle tandis qu’ils abritent en réalité des logements. En forçant le propriétaire à demander un permis de changement de zonage, l’arrondissement compte l’obliger à rendre ses immeubles alubres.
La tactique semble avoir porté ses fruits, car Sam Fattal s’est présenté à l’arrondissement pour régulariser la situation de ses immeubles. Mais Benoit Dorais reste méfiant envers celui qu’il n’hésite pas à qual’fier de «propriétaire croche». Les avis d’éviction ont simplement été suspendus temporairement, au cas où les travaux ne se réaliseraien 2 simplement été suspendus temporairement, au cas où les travaux ne se réaliseraient pas. D’ailleurs, Sam Fattal, qui devait présenter lundi dernier des plans pour l’amélioration de ses immeubles, a demandé un délai jusqu’à la fin du mois.
Nombre de plaintes déposées à la Régie du logement Ilan dernier pour faire déclarer un logement insalubre, dont les deux tiers ? Montréal. 3. Stéphane Duperron, prédateur sexuel – Avril 19 2012 par Caroline Touzin, L p Une baignade forcée pour cacher les traces d’ADN e prédateur sexuel Stéphane Duperron, qui a fait une douzaine de victimes aux quatre coins du Québec depuis la fin des années 80, croyait bien avoir trouvé le moyen de récidiver sans se faire arrêter.
Après avoir violé une jeune femme choisie au hasard dans le quartier Rosemont, l’homme de 45 ans l’a forcée à se laver dans a première piscine croisée sur leur chemin pour tenter d’effacer toute trace d’ADN. Un «fantasme» Dans la soirée du 2 juin 2010, Duperron est caché derrière un buisson en bordure d’un sentier du bois des Pères, près de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Il cherche une proie. Valérie *, 20 ans, emprunte souvent ce sentier pour rentrer chez elle.
Ce soir-là, elle écoute de la musique dans son iPod quand l’accusé sort du buisson et la cloue au sol. Il lui dit de se taire, sinon il la tuera. Après l’avoir frappée à une joue et à une épaule, il lui ordonne de se déshabiller. Comme elle refuse, il la menace de nouveau: «Cest mol qui décide. Écoute-moi, sinon je vais te tuer. » Duperron remonte le chandail de la jeune femme sur sa tête pour l’empêcher de voir son visage. Il lui embrasse les s 6 2 la jeune femme sur sa tête pour l’empêcher de voir son visage.
Il lui embrasse les seins, la force à lui faire une fellation pour ensuite la violer à deux reprises sans condom. Il lui dit qu’il n’a pas pu résister en la voyant dans les bois; elle correspond à un «fantasme». Avant de la laisser partir, Duperron lui annonce qu’ils doivent bsolument trouver de l’eau pour qu’elle se lave. Ils finissent par croiser une piscine dans laquelle elle se mouille jusqu’à la taille. Il la libère ensuite en lui disant qu’il regrette ce qui vient de se passer. La jeune femme rentre chez elle et appelle la police.
Les enquêteurs tenteront de trouver l’ADN de l’agresseur sur son corps et ses vêtements, mais ils savent qu’ils ont bien peu de chances de récolter cette preuve à la suite de la baignade forcée. Par chance, comme la victime a seulement eu de l’eau jusqu’? la taille, la police parviendra à récolter un échantillon de salive sur ses seins. Comme Duperron était déjà fiché dans la banque d’ADN de la police, il a été rapidement arrêté. par la suite, la victime n’a pas été en mesure de l’identifier. Sans l’ADN, il n’aurait donc jamais été retrouvé. ?valuation demandée Plus tôt ce mois-ci, Duperron a reconnu sa culpabilité à deux accusations d’agression sexuelle et de menace de mort. La procureure de la Couronne, Louise Blais, a demandé qu’il soit évalué à l’Institut Philippe-PineI pour le faire déclarer délinquant ? contrôler ou délinquant dangereux. Duperron était en liberté conditionnelle et vivait en maison e transition lorsqu’il a agressé Valérie. II a de nombreux antécédents Judiciaires. En 1997, il avait fait transition lorsqu’il a agressé Valérie. II a de nombreux antécédents judiciaires.
En 1997, il avait fait les manchettes après s’être évadé d’un fourgon cellulaire à Sorel. Durant sa courte fuite de 10 jours, il avait agressé cinq femmes à Granby, Drummondville, Victoriaville et Hull. II avait finalement été arrêté lors d’une chasse à l’homme sur l’autoroute 20 à bord d’une voiture volée. * Le nom de la victime a été changé pour protéger son identité. Grève étudiante – Avril 20 2012 par La Presse Canadienne Des étudiants et les forces de l’ordre se sont opposés, hier matin, au centre•ville de Montréal.
Le conflit étudiant s’enlise et s’aggrave en certains endroits, alors que les enseignants se rebiffent devant la situation dans laquelle le gouvernement tente de les placer et que les forces policières interviennent d’une manière de plus en plus musclée lors des manifestations étudiantes. La Fédération qui regroupe les syndicats de professeurs d’université s’oppose désormais à un retour forcé en classe et énonce la judiciarisation du conflit, estimant qu’elle a créé un climat de peur dans lequel il est impossible d’offrir des cours.
En conférence de presse, hier à Montréal, le président de la Fédération québécoise des professeurs d’université, Max Roy, a parlé d’une situation intenable pour ses membres. «L’obligation d’enseigner, dans les circonstances, favorise la discrimination entre les étudiants. Elle place les professeurs dans une position intenable de devoir arbitrer des conflits d’opinions et de défier les décisions prises démocratiquement par les associations étudiantes dûment consti B2