Anthologie : Le parti pris des choses (Francis Ponge) Poemes choisis : La Cigarette Le plaisir de la porte Question : Comment le poete parvient-il a reduire l’opacite des choses ? Comment poetise-t-il l’objet ? La Cigarette Rendons d’abord l’atmosphere a la fois brumeuse et seche, echevelee, ou la cigarette est toujours posee de travers depuis que continument elle la cree. Puis sa personne: une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumee, d’ou se detachent et choient selon un rythme a determiner un nombre calculable de petites masses de cendres.
Sa passion enfin: ce bouton embrase, desquamant en pellicules argentees, qu’un manchon immediat forme des plus recentes entoure. Developpement : Ce poeme est forme de trois blocs typographiques. Dans le premier, il est question de la fumee liberee par la cigarette. Les adjectifs « brumeuse » et « seche » qui designe la fumee montre le desagrement que la cigarette peu apporter a l’entourage. Ensuite le mot « echevelee » permet de comparer la fumee a une chevelure en bataille, ce qui ramene a une ersonnification de la cigarette. A la fin du bloc typographique, le verbe « cree » ramene a rendre la cigarette humaine, car creer est quelque chose que seul un humain puisse faire. Dans le second bloc typographique, il est question de
Ils ne connaissent pas ce bonheur : pousser devant soi avec douceur ou rudesse l’un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place, — tenir dans ses bras une porte. … Le bonheur d’empoigner au ventre par son n? ud de porcelaine l’un de ces hauts obstacles d’une piece; ce corps a corps rapide par lequel un instant la marche retenue, l’? il s’ouvre et le corps tout entier s’accommode a son nouvel appartement. D’une main amicale il la retient encore, avant de la repousser decidement et s’enclore, — ce dont le declic du ressort puissant mais bien huile greablement l’assure. Developpement : La premiere phrase de ce poeme nous montre que les portes sont quelque chose que les rois ne peuvent pas toucher parce qu’elle est desagreable. Mais on voit ensuite que c’est un bonheur de touche a une porte. Dans le premier bloc typographique, Ponge decrit exactement l’action d’ouvrir une porte et de la refermer. Cette action est decrite d’une maniere lente et pour que cela soit savoure. Il utilise des adjectifs tels que « douceur » pour rendre l’action plus sensuelle.
A la fin de ce bloc, il est dit « tenir dans ses bras une porte » mais ceci n’est pas possible. C’est plutot quelque chose qu’on aimerait faire. Dans le deuxieme bloc typographique, le poete decrit la sensation ressentit lorsqu’on ouvre une porte. Il dit que c’est un bonheur de tenir la poigner de la porte dans sa main. Il utilise le mot « obstacle » pour definir la porte c’est plutot quelque chose de contraignant un obstacle pourtant ici il le decrit comme quelque chose de merveilleux. Dans le dernier bloc, il considere la porte comme une amie en disant « d’une main amicale »