UNIVERSITE AUBE NOUVELLE Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG INTERNATIONAL) 06 B. P. 9283 OUAGADOUGOU 06 ANNEE ACADEMIQUE 2014 – 2015 OF43 S. v. page LA POILITIQUE D’INVESTISSEMENT d’un Investissement Cerner la pratique du choix des investissements Ill METHODOLOGIE Cours interactif Cas pratiques Durée : 30h IV EVALUATION DEVOIR DE TABLE DVOIR DE RATTRA EVENTUELLEMENT V PLAN DETAILLE DU MODULE PREAMBULE L’article 2 de la loi no 062-1995 modifié par la loi no 007-2010/AN portant Code des investissements au Burkina Faso stipule : « Est considéré au sens du présent Code comme investissement roductif tout investissement devant permettre rexercice d’une activité de production, de conservation transformation d’une matière première ou de produits semis- finis en produits finis, de prestation de services. »L’investissement figure donc à l’ordre du jour des préoccupations économiques, sociales, financières, et politiques. La politique d’Investissement s’appuie sur la stratégie et l’environnement économique.
C’est aussi l’une des orientations essentielles de la politique économique de l’Etat. Pour mieux cerner ce concept, deux problématiques co-existent : ne approche macro-économique qui montre comment la comptabilité nationale appréhende l’investissement Une approche micro-économique qui permet de définir et d’analyser l’investissement d’une entreprise. Notre module va appréhender ce modèle Investir, c’est utiliser des ressources
L’investissement est l’échange d’une somme présente et certaine contre l’espoir de revenus futurs. Cest d’abord des dépenses importantes et irréversibles, ensuite une séquence de recettes. Le risque réside’ dans le caractère certain des charges, en revanche les recettes futures sont aléatoires. Cinvestissent contribue au développement de l’entreprise et conditionne sa rentabilité future. Cependant tous les investissements souhaitables ne peuvent être réalisés. Aussi, a sélection s’impose à partir de prévisions de flux financiers. Plusieurs critères de choix existent : tels que le critère de solvabilité, le critère de rentabilité.
La prise de décision ne peut cependant pas s’affranchir de l’analyse des risques liés à tout investissement. La politique d’investissement vise donc, une stratégie et des opportunités de rentabilité supérieure au coût du capital. La politique d’investissement est un ensemble de règles, de lois, de modèles d’actions qui permettent de se projeter dans l’avenir sans risque, pour la pérennité de l’entreprise. 3 terrain c’est-à-dire analyse environnementale externe de l’entreprise (culture, histoire, contexte, conjoncture économique, sociale, politique,) . analyse de l’existant (Eventuelle politique d’investissement en vigueur) . analyse interne de l’entreprise (facteurs clés de succès, forces et Faiblesses, risques) . nalyse du marché sur lequel se trouve rentreprise *Entretien avec les personnes concernées par l’investissement -Le diagnostic financier passant par l’analyse comptable l’analyse patrimoniale l’analyse de l’EBE, de la CAF, le BFR, la Trésorerie. Le calcul du cout de finvestissement auquel il faut ajouter le montant relatif aux risques spécifiques liés à cet investissement. -La détermination des flux spéciaux de l’investissement -Flux de trésorerie qui seront dégagés -Durée de vie de l’investissement -Flux de fin de vie correspondant aux recettes, dépenses arrivant a la —-fin de l’utilisation de l’investissement (frais de démantèlement, cession etc.. -Utilisation des critères de choix d’investissement -Analyse de la sensibilité des résultats à différents scénarii -Prise de décision 1) L’investissement dans la com tabilité nationale 3 cadre de leur activité domestique, ne concerne que l’acquisition ou la production pour leur propre compte. Selon, la terminologie comptable, l’investissement est une acquisition qui est inscrite à l’actif de l’organisation. L’investissement au plan macroéconomique passe par la détermination des agrégats, de la comptabilité nationale qui permettent de suivre l’évolution économique nationale. Ces agrégats sont essentiellement La production : elle est l’activité économique socialement organisée, consistant à créer des biens et des services, s’échangeant sur le marché.
Le produit intérieur brut (PIB) permet de déterminer l’évolution de l’activité nationale PIB Somme des valeurs ajoutées brutes + TVA sur les produits + Droits de douane Valeur ajoutée brute = Somme des productions – Sommes des consommations intermédiaires es productions sont celles des unités productives donnant lieu ? des emplois. Les consommations intermédiaires sont les valeurs des biens autres que les biens achetées, ainsi que les services marchands consommés dans le processus de production. Ils sont incorporés dans des produits plus élaborés ; ils disparaissent onc totalement au cours du processus de production. La consommation finale des ménages est égale à la valeur des achats sur le marché de .
Biens durables Biens non durables Les services marchands : services d’assurances, bancaires, de santé, etc. La formation brute de capital fixe est la valeur des biens durables acquis par les unités productives afin d’être utilisés pendant au moins un an dans leur processus de production. Les revenus Revenu national – somme rations des salariés + 3 sommes des rémunérations des salariés + excédents nets d’exploitation des unités productrices Revenu national disponible brut = PIB Le revenu national disponible est affecté à deux emplois : la consommation finale et l’accumulation (addition au patrimoine national de biens, de capital fixe et de biens stockées. ‘épargne est le revenu disponible qui n’est pas utilisé pour la consommation finale. Revenu disponible = consommation + épargne On peut donc globalement conclure . Epargne = investissement. Cependant certains agents investissent plus qu’ils n’épargnent c’est le cas des entreprises. Alors que d’autres agents épargnent et disposent de capacité de financement : c’est les ménages. s agents ayant des besoins de financement vont faire appel aux agents qui possèdent des capacités de financement. Capitaux Dettes+ Actifs financiers Même si l’équilibre global est vérifié, les ajustements et régulations seront assurés par le système bancaire et le marché financier.
Investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers à travers les activités de production et de vente qui vont permettre à l’entreprise de générer des ressources pour plusieurs périodes. L’investissement est à la fois un échange et s futurs rapporteront un pari . lnvestir c’est parie 43 +) en tl t2 t3, etc. La décision d’investir est opportune si et seulement si • recettes tl supérieurs à dépenses to Un projet d’investissement s’évalue par la confrontation entre les dépenses certaines et les recettes aléatoires. Les dépenses certaines sont le coût du projet (coût des équipements, frais de livraison d’installation et d’implantation, coûts financiers des capitaux qui financent le programme).
Les recettes aléatoires dépendent des conditions des marchés : (ventes réalisées en volume et en valeur, coûts de fonctionnement et charges d’exploitation, marges dégagées). Son opportunité s’estime sur la base des prévisions d’exploitation dont l’élaboration est complexe, délicate, et la fiabilité toujours incertaine. La comparaison dépenses ‘recettes est encore complexe avec l’insertion d’un programme prévu dans une entreprise préexistante. En effet, il faut déterminer le coût direct du programme et les recettes liés qui sont difficiles à individualiser dans le cadre des activités globales de la société. Ce qui n’est pas le cas dans les projets individualisés et biens définis : ‘création d’une usine, d’un atelier ou d’une chaîne de production.
Dans de nombreuses situations cette comparaison dépenses/ recettes est beaucoup plus difficile à réaliser parce que, certains investissements s’intègrent à routil de production initial (soit pour l’accroitre, le renforcer, le modifier, le moderniser, le compléter en supprimant des goulots d’étranglements). Une autre difficulté concerne les distorsions monétaires entre les dépenses d’investissements en francs actuels à valeur connue, et les recettes nettes futures en valeurs inconnues. Ces différences tiennent à deux aspects q connue, et les recettes nettes futures en valeurs inconnues. Ces différences tiennent à deux aspects qui sont les taux d’intérêts et l’inflation. Pour limiter ces sources d’erreurs, la théorie financière à créer les techniques de factualisation.
CHAPITRE Il : La typologie des investissements de l’entreprise La forme des investissements est de trois ordres • Il s’agit des investissements incorporels qui ne sont pas fiscalement amortissables et qui sont relatifs à l’acquisition de moyens non physiques de développement tels que la recherche, les brevets, les fonds de commerce, les logiciels. Leur part dans es dépenses d’investissement est de plus en plus importante au 21 è Siècle. Cinvestissement peut porter sur des éléments intangibles . Dans ce dernier cas le caractère d’investissement dépend de la durée pendant la quelle la dépense va avoir des effets positifs pour l’entreprise. Si cette durée est inférieure à un an, il s’agit d’une charge. SI elle est supérieure à un an il est possible de la considérer comme de rinvestissement. Les dépenses concernées peuvent être très variées . ll eut s’a ir de dépenses de formation ou d’une campagne de pu formation en permettant 0 3