Plan d taill L appartenance sociale d termine t elle encore le vote

Plan d taill L appartenance sociale d termine t elle encore le vote

CHAMPIGNY Amandine COELHO Maryline LI AES – Groupe 4 L’appartenance sociale détermine t elle encore le vote ? OF p g Plan L’appartenance social le vote ? e vote est il encore déterminé socialement ou est il le résultat d’un choix rationnel ? Le groupe social est il aujourd’hui le seul facteur déterminant le vote ou est ce que ce phénomène a évolué au cours des dernières années ?

Célecteur est il devenu plus compétent et a-t-il ainsi changé sa manière de voter pour laisser place à un vote plus rationnel et individualiste ? I. L’appartenance sociale comme déterminant du vote : le vote de lasse A) É argissement du corps électoral et vote de classe marqué (ouvriers/patronat) individuelle ; contexte électoral ; personnalité du candidat, programme.. Il.

Un électeur plus rationnel A) Causes de l’évolution de l’électeur post industriel Utilisation des médias, sondages Brouillage du clivage gauche droite Transformation de la société : Conjoncture économique et changement des valeurs : naissances de nouveaux enjeux Augmentation de l’enseignement supérieur, scolarisation massive : électeurs plus instruits et intéressés B) Vers un électeur plus rationnel : le « Nouvel Électeur » herche par son vote à maximiser ses gains et Electeur rationnel : minimiser ses

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pertes le « nouvel électeur » qui appartient a des groupes sociaux cultivés et intéressés par la politique et dotés de compétences politiques ‘abstentionnisme et la non inscription comme choix politique stratégique Du « vote sur clivage » au « vote sur enjeux » ntroduction Le vote est le geste le plus influent et important de la vie politique dans la mesure où il permet de nommer légitimement, parmi plusieurs candidats et partis, celui ou ceux qui détiendront le pouvoir et effectueront les futurs choix politiques. Célecteur doit onc choisir le candidat ou le parti qu’il estime le plus capable de remplir les fonctions politiques mises en jeux lors du vote. 20F 13 été effectuer selon la même stratégie. La société a en effet évolué, l’électeur également.

L’électeur s’est toujours repéré selon l’axe gauche droite, ce qui lui permet de s’identifier personnellement dans un parti en fonction notamment de son idéologie. Dans un premier temps le vote est déterminé par l’apparence sociale de la personne, les partis étant formé pour répondre aux besoins des différentes catégories. Nous pouvons alors nous poser plusieurs questions : Le vote est il encore déterminé socialement ou est il le résultat L’électeur est il devenu plus compétent et a-t-il ainsi changé sa pour répondre à ceci nous allons dans un premier temps analyser l’évolution du vote de classe qui peut détudier en deux temps puis dans une seconde partie nous allons voir que notre société a évolué et qu’un nouvel électeur plus rationnel est né. l.

L’appartenance sociale comme déterminant du vote : le vote de A) Élargissement du corps électoral et vote de classe marqué Pendant longtemps, le corps électoral n’a été constitué que d’une partie de la population. En effet la constitution de 1791 déterminait deux groupes de cito ens à partir des impôts payés : les Actifs et les Passifs. Le des hommes, souvent 30F 13 être élu. En 1 848 est instauré le suffrage universel masculin, il n’est alors fait aucune distinction de race, de fortune, de religion, d’opinion ou de rang social. Le vote est donc élargi à tous les citoyens masculins de plus de 21 ans sauf les militaires. Le suffrage universel ne sera cependant total qu’en 1 944 avec le droit de vote des femmes et des militaires.

Cet élargissement de l’électorat français a permis aux catégories es plus modestes d’améliorer leurs conditions de vie et d’exprimer leurs opinions politiques. Autour de ces évolutions et du clivage entre les classes, un clivage entre les partis de gauche et les partis de droite s’est constitué, chaque classe s’identifiant au parti qui défend le plus ses Intérêts. Ainsi les électeurs ruraux, catholiques et aisés comme les grands propriétaires sont le plus souvent conservateurs et se retrouvent dans les partis de droites, alors que les citoyens urbains et socialement défavorisés comme les ouvriers se retrouvent dans les partis de gauche.

Les conflits de classes ont joué un rôle fondamental, les partis de gauche prenant en charge les revendications ouvrières et les partis de droite celles des classes moyennes et supérieures. La religion joue elle aussi un rôle très Important pour le vote. Les orientations politiques à l’époque sont stables et conformes aux normes des milieux familial, social, culturel et religieux qui déterminent le choix électoral. C’est le groupe auquel appartient l’électeur qui détermine son vote. L’électeur de l’époque est mal informé, peu intéressé par la politique, ses opinions politiques sont très peu structurées et eule l’identification à un parti lui donne un point de r 4 3 politiques sont très peu structurées et seule Hidentification à un parti lui donne un point de repère stable dans la sphère politique.

Cette absence d’information et d’intérêt peu s’expliquer par le manque de scolarisation (surtout chez les catégories défavorisées et les femmes). L’électeur vote donc souvent par connaissance ou par influence (église, notables). Cependant, les syndicats mettent en place vers les années 1890 des formations pour les ouvriers afin qu’ils prennent conscience des problèmes sociaux. (Les bourses du travail). Comme l’explique le modèle de l’école de Columbia il s’agit ici d’un « déterminisme social les personnes pensent politiquement comme elles sont socialement. Le vote est un comportement individuel réglé par des normes collectives, celles des divers groupes auxquels les personnes appartiennent.

Les médias n’ont pas d’influence mais il y a des leaders d’opinions qui cherchent à convaincre les autres électeurs. Nous retrouvons donc ici un clivage bien marqué entre le patronat conservateur qui vote à droite pour défendre son patrimoine et l’ouvrier qui vote à gauche pour avoir de meilleurs onditions de vie et de travail. Ce clivage que l’on peut identifier à la période industrielle va évoluer avec le temps notamment ? partir de 1962 avec l’arrivée de la période post industrielle. (B) B) De 1962 à nos jours : Une modification du vote de classe (indépendants/salariés ; public/privé) A partir des années 1960, on constate une transformation dans la structure de la société qui a un impact sur les transformations politiques.

En effet on passe d’une société industrielle à une société postindustrielle avec un secteur tertiaire q 3 effet on passe d’une société industrielle à une société ostindustrielle avec un secteur tertiaire qui prend de l’importance, le déclin du secteur industriel et des conditions de vie et de travail qui ce sont considérablement améliorées. On assiste donc à une diminution de la classe ouvrière et à la naissance d’une classe moyenne salariée, plus politisée et plus scolarisée avec de nouvelles attentes politiques. On remarque aussi une entrée massive des femmes sur le marché du travail et dans la vie politique. A partir des années 1970 on entre dans une période plus difficile, c’est la fin des 30 glorieuses. De plus on ssiste à une crise économique et pétrolière et à la montée du chômage.

Toutes ces transformations socio-économiques ont un impact sur la VIe politique. Pour certains auteurs le vote de classe n’a pas disparu mais s’est transformé, on passe alors d’un clivage ouvriers/patronat à un clivage travailleurs indépendants / salariés. Les salariés soumis aux ordres du patron ont plutôt tendance à voter à gauche, mais les indépendants (agriculteurs, commerçants, artisans) travaillant à leur compte sont attachés à la libre entreprise, au mérite et ? l’effort individuel, la gauche leur apparait comme plus attentive ux droits des salariés, et à Pintervention régulatrice de PEtat dans la vie économique, ils ont donc tendance à voter à droite.

On assiste également, avec les nationalisations d’après guerre, à la montée des salaries travaillant dans le secteur public. Cest ainsi qu’un nouveau clivage entre les salariés du privé votant plutôt ? droite (ce qui n’est pas absolu : ouvriers votent à gauche) pour défendre leur patrimoine et les salariés du pu 6 3 pas absolu : ouvriers votent à gauche) pour défendre leur patrimoine et les salariés du public votant plutôt à gauche apparaît. En effet Ce phénomène ce rapproche du paradigme de Michigan qui insiste sur la psychologie individuelle plutôt que sur l’appartenance de groupe. Le contexte électoral joue ici également un rôle, le vote dépend de la nature des enjeux, la personnalité des candidats, des programmes.

L’orientation est souvent transmise par les parents et est différents selon le milieu social et culturel de l’individu (L’identification partisane). Ici ce n’est plus la croyance qui influence le vote. En 1962, l’élection du Président au suffrage universel direct et le mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours a aussi une nfluence sur la vie politique : les petits partis disparaissent, ceux qui restent se structurent pour ne former que 2 pôles constitués de 2 partis chacun. En 1981 la gauche se retrouve au pouvoir pour la première fois et passe d’une culture d’opposition à une culture gouvernementale. Sen suit un brouillage du clivage entre ces 2 pôles, la gauche et la droite se rapprochent en termes de discours sur les problèmes sociaux et économiques.

De plus on assiste ? la naissance d’un phénomène de personnalisation de la politique, le vote est basé non plus uniquement sur les enjeux des classes ociales mais sur la personnalité du candidat. Le clivage ouvriers/patronat qui était tout à fait en corrélation avec le clivage gauche droite perd donc de son importance, on assiste à un clivage salariés/indépendants (non salariés), secteur privé/secteur publique. De plus les partis ont changés de discours et les électeurs ne s’y reconnaissent plu privé/secteur publique. De plus les partis ont changés de discours et les électeurs ne s’y reconnaissent plus, ce qui modifie considérablement leurs habitudes de vote. Il. n électeur plus rationnel L’accroissement de rutilisation des médias par les hommes olitiques conduit à une personnalisation du pouvoir, les électeurs votent moins pour un parti mais plus pour un candidat qu’ils jugent compétent de par ses prestations télévisées, son allocution, ses arguments . La gauche et la droite dans les années 1980 se rapprochent en terme de discours, particulièrement à la suite de l’arrivée de Mitterrand à la présidence. La gauche jusqu’ici dans une logique d’opposition passe à une culture gouvernementale et se rapproche de plus en plus de la droite. es périodes de cohabitations ont démontrées que les différents partis n’étaient as si différents car ils pouvaient travailler ensemble. Ceci brouille le clivage gauche droite jusque là presque parfait, les électeurs commencent à voter pour les extrêmes qui proposent des enjeux plus structurés et différents.

Les Individus ne se retrouvent plus dans ce clivage et mélangent de plus en plus les idées de chaque parti. De plus la conjoncture économique influe très fortement sur le choix de vote des français. La crise de l’emploi par exemple pousse certains électeurs mécontents à voter pour les extrêmes pour marquer leur contestation envers le pouvoir en place et les ? partis dominants Cette nouvelle conjoncture économique apporte de nouveaux enjeux tels que l’immigration et le chômage qui sont repris dans les pro rammes et discours de l’extrême dr B3 l’immigration et le chômage qui sont repris dans les programmes et discours de l’extrême droite notamment. Front National) Dans cette période on observe aussi des transformations au sein de la société : une urbanisation massive, un accroissement des classes moyennes avec de meilleurs revenus et un meilleur patrimoine, une modification des valeurs sociales et culturelles, un déclin du christianisme et ainsi une perte d’influence du clergé, t à une montée de Findividualisme, c’est-à-dire que les individus commencent à faire passer leurs intérêts particuliers avant l’intérêt général. Depuis la fin des années 1960, les études supérieures se démocratisent, toutes les catégories sociales peuvent y accéder. Les français sont donc plus instruits, ils s’intéressent plus ? la politique, ils comprennent mieux les mécanismes sociaux, ils ont une plus grande capacité de réflexion autonome et remettent donc en cause les traditions qu’ils jugent archaïques et autoritaires.

Toutes ces transformations influencent le vote, les électeurs ont mieux informés, plus compétents, plus contestataires et surtout plus individualistes et autonomes. Ils ont donc une meilleur capacité de réflexion et commencent à se détacher de leur appartenance sociale pour faire leur choix politique, ils sélectionnent les éléments, à trier, s’informer, choisir selon différents facteurs qui n’étaient pas pris en compte auparavant pour effectuer leur choix politique. L’électeur commence t il alors a devenir plus rationnel dans ses choix ? 3) Vers un électeur plus rationnel : le « Nouvel Électeur » Comme nous l’avons vu, l’électeur post industriel est mieux informé et plus politisé