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LA TOLÉRANCE EST-ELLE INDIFFÉRENTE A LA VERITE ? Etre tolérant consiste à respecter, a accepter et à ne pas combattre une opinion contraire à la mienne, montrez donc qu’il s’agit en un sens d’admettre toutes les opinions, de leur accorder à toutes le même statut. Ainsi si parmi elles je reconnais la vérité, je ne dois pas pour autant la distinguer des autres. Cependant dire que je serais alors indifférent à la vérité, c’est supposer non seulement que je détient la vérité, mais c’est surtout supposer qu’il ny en a qu’une.

La « preuve » n’est jamais un principe de contrainte mais tout au contraire un principe autrui est de moi co librement à la vérlté. pas mais appelle de L la diffusion de toutes r Ise ors rt’Z , Sni* to preuve fournie par reuve et j’adhère liste ne redoute ge to érance, a plus ouverte. Ainsi voit•on Pasteur r clamer aux partisans de la génération spontanée leurs arguments et leurs protocoles d’expérience. Car c’est précisément la libre discussion des preuves qui permet ? la vérité de s’imposer, entendons par là nan d’exercer sur nous ne contrainte, mais de mériter notre libre assentiment.

Tout à l’opposé ce sont les opinions arbitraires et

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les pensées non fondées qui ont peur de la lumière et qui fuient le dialogue et la pacifique discussion. Cest lorsque je suis incapable de démontrer clairement l’objet d’une croyance obscurément liée à mes passions, à mes habitudes, que j’ai la tentation de I Swipe to vlew next page l’imposer par la violence, d’en faire une doctrine officielle, protégée de toute confrontation et de toute critique par la uissance du bras séculier. ?Le fanatisme», dit Jung, « n’est qu’une surcompensation du doute. » Et Montaigne disait : « pour Dieu merci, ma créance ne s’établit pas à coup de poing. Qui establit son discours par braverie et commandement montre que la raison y est faible. »De tels arguments, cependant, suffisent-ils ? résoudre ce problème de la tolérance ? Comment la tolérance serait-elle possible dés lors que je suis détenteur de la vérité ? Se vouloir tolérant, n’est-ce pas accepter la dissolution de la vérité ?

Somme toute, qu’entendre par tolérance ? La tolérance est une règle de conduite qui laisse à chacun la liberté d’expression et de propager ses opinions alors même qu’on ne les partage pas. Mais fondée sur la vérité qu’elle soit scientifique, politique, religieuse ou esthétique, la tolérance consisterait à admettre l’opinion que je ne partage pas. Mais comme être tolérant sans renoncer à la vérité ? N’est-il pas intolérable de tout tolérer ? De tout tolérer jusqu’à l’intolérable ?

De même qu’il est intolérable de se montrer intolérant ! Depuis lors : comment être tolérant sans renoncer à « la » vérité une, entière et indivisible ? La tolérance pour pouvoir s’exercer ne doit- elle pas nécessairement se tenir dans une froide indifférence, voire dans l’oubli de la Vérité ? D’après le Trésor de la Langue Française informatisé (TLFi), le mot tolérance est lié au respect des idées, des croyances ou des habitudes des autres dans la mesure où elles sont différentes ou contraires