PHILOSOPHIE Étude de texte : « La nature a fait les hommes si égaux de Hobbes Thomas Hobbes réfléchit ici à la condition naturelle des hommes en ce qui concerne leur félicité et leur misère. Selon lui, les hommes sont égaux par nature même si il existe des différenciations corporelles et spirituelles. Malencontreusement, cette égalité entre les hommes entraîne des conflits. Une question se pose donc ; En quoi les hommes sont égaux et comment cela amène t-il à des conflits ?
Nous allons y répondre en traitant de l’égalité de l’Homme sur les aspects corporels et pirituels pour nous conséquences de cet provoque t-il un confl ontrer les es et en quoi ceci cg Sni* to View « La nature a fait les hommes si egaux quant aux facultés du corps et de l’esprit, que, bien qu’on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort, corporellement, ou d’un esprit plus prompt qu’un autre, néanmoins, tout bien considéré, la différence d’un homme à un autre n’est pas si considérable ». Hobbes relève ici que les hommes sont égaux mais que certains sont corporellement mieux bâtls que d’autres.
Cependant, il récise que cela ne porte pas atteinte à l’égalité entre les hommes : un
Il y a onc une inégalité objective spirituelle entre les individus mais ceci n’est pas perceptible car personne ne peut réellement sien rendre compte. Ainsi, chacun est satisfait de sa part et l’égalité regne. Cette égalité à des conséquences sur les hommes et leurs relations, ce que nous allons voir dans cette seconde partie. Hobbes nous dit donc que les inégalités ne peuvent exister entre les hommes. C’est à dire que chacun possède égalitairement le même droit d’exiger d’obtenir ce qu’il désire comme le montre ce passage : « De cette égalité des aptitudes écoule une égalité dans l’espoir d’atteindre nos fins. ? Ainsi, chaque homme à autant le droit de vouloir quelque chose appartenant à son voisin. Là intervient la première cause du conflit : « si deux hommes désirent la même chose alors qu’il n’est pas possible qu’ils en jouissent tous les deux, ils deviennent » , rien n’empêche un homme de désirer un objet et ennemis d’entrer en compétition et en rivalité avec les autres hommes voulant le même objet puisque nous sommes tous égaux. Cette rivalité à donc des conséquences : « chacun s’efforce de détruire u de dominer l’autre ». y a donc naissance de la méfiance, mais ceci ne s’arrête pas la. Même si un des hommes arrive à dominer l’autre et arriver à ses fins faisant ainsi cesser le conflit, il ne reste hommes arrive a dominer l’autre et arriver à ses fins faisant ainsi cesser le conflit, il ne reste cependant pas à l’abri. En effet, rien ne peut promettre que d’autres individus ne tenteront pas de reprendre l’objet convoité, entrainant donc un second conflit comme le montre ce passage : «l’individu n’a rien de plus ? raindre que la puissance individuelle d’un autre homme, on peut s’attendre avec vraisemblance,[… , à ce que d’autres arrivent tout équipes, ayant uni leurs forces, pour déposséder et lui enlever le fruit de son travail. » Les hommes n’attaquent plus seulement les biens « mais aussi la vie et la liberté. le conflit peut donc s’amplifier et devenir incontrôlable. La soif de désir et la volonté de domination devient donc incontrôlable, rendant la défiance omniprésente entre les hommes. Ainsi, la conjugaison entre l’égalité et le désir provoque névitablement un désir de compétition les uns contre les autres , la défiance et donc le conflit.
Hubbes nous montre dans la dernière phrase que cette boucle ne s’arrête pas : « Et l’agresseur à son tour court le même risque à l’égard d’un nouvel D. L’Homme semble donc voué à être enfermé dans agresseur. cette « mlsère » sans pouvoir y échapper, on semble même percevoir ceci comme de la survie. On peut donc se demander si cette rivalité peut-elle amener à un conflit à plus grande échelle, passer de simples affrontements à une guerre à l’échelle mondiale ?